This
study reports the first experimental exploration
of possible contagious yawning in monkeys. Twenty-two
stumptail macaques (Macaca arctoidas) were presented with
video clips of either yawns or control mouth movements by
conspecifics.
At a group level, monkeys yawned significantly more
often during and just after the yawn tape than the
control tape. Supplementary analysis revealed that the
yawn tape also elicited significantly more self-directed
scratching responses than the control tape, which
suggests that yawning might have been caused by tension
arising from viewing the yawn tape. Understanding to what
extent the observed effect resembles contagious
yawning as found in humans and chimpanzees requires
more detailed experimentation.
Des
bâillements "contagieux" chez les macaques
?
Cette
étude rapporte la première
expérience d'une possible réplication du
bâillement chez les singes macaques. Un clip video
soit de bâillements d'un conspécifique soit
d'autres mouvements de bouche ont été
présentés à 22 stumpails
macaques.
Il apparait que les singes bâillent plus
fréquemment après avoir vu une vidéo
de bâillements que d'autres mouvements buccaux. Une
étude plus détaillée montre
également que la vidéo de bâillements
engendre plus d'épisodes d'auto-grattage que la
vidéo contrôle. Ceci suggère que la
vision de bâillements peut favoriser une
"état de tension émotionelle". Il sera
nécessaire de complèter ces
expériences afin de savoir s'il existe une
véritable réplication
des bâillements chez les macaques.
These
images can be offensive or shocking to any
viewers, containing material many people
would consider frightening or distasteful. I
have made the choice to run visually explicit
these photos because they are images from the
nature and its errors.
Ces
images peuvent apparaître choquantes ou
blessantes à certains visiteurs, par
la nature de leur contenu, que certains
peuvent considérer comme effrayantes
ou répugnantes. J'ai fait le choix de
les montrer car elles sont des images de la
nature et de ses erreurs.
Spina
bifida,
anencephaly,
and encephalocele
are commonly grouped together and termed neural
tube defects
(NTD). Failure of closure of the neural tube during
development results in anencephaly or spina bifida aperta
but encephaloceles are possibly post-closure defects. NTD
are associated with a number of other central nervous
system and non-neural malformations. Racial, geographic
and seasonal variations seem to affect their incidence.
Etiology of NTD is unknown. Most of the non-syndromic NTD
are of multifactorial origin.
The international
studies showed that periconceptional supplementation of
women with folate (FA) reduces significantly both the
first occurrence and recurrence of NTD in the offspring.
This led to mandatory periconceptional FA
supplementation
in a number of countries. Encouraged by the results of
clinical studies, numerous laboratory
investigations focused on the genes involved in the FA,
vitamin B12 and homocysteine metabolism during neural
tube development.
During the few
hours of life of anencephalous babies, it has been noted
that they yawn and stretch as illustrated by the seminal
work of E.
Gamper in 1926.
This confirms the diencephalic origine of
yawning.
Comparatively, it
is possible to oppose
the
Ondine's syndrome,
congenital or acquired (Chiari malformation) with the
locked-in
syndrome.
The former comprises loss of autonomic respiratory
control, requires volitional breathing for survival, and
points out the loss of any yawn. The latter entails loss
of corticospinal or corticobulbar tracts required for
volitional breathing, preserves autonomic respiratory
control and characterizes automatic-voluntary
dissociation with tenacious yawns
All these datas
show that yawning originates in the brain's archaic
structures common to all vertebrates.
Le
bâillement de l'anencéphale
Le spina bifida, l'anencéphalie et
l'encéphalocèle sont couramment
regroupés ensemble et baptisés défauts
de fermeture du tube neural. Le défaut de
fermeture du tube neural durant l'embryogenèse
provoquent l'anecéphalie et le spina bifida aperta
tandis qu'il est possible que
l'encéphalocèle survienne
postérieurement. Ces anomalies sont souvent
associées à d'autres malformations tant du
système nerveux que d'autres organes. Leur
incidence semble variée suivant des
critères géographiques, raciaux ou
saisonniers. L'étiologie en reste inconnue. La
plupart de ces syndromes malformatifs ont une origine
multifactorielle.
Des études internationales ont montré
que la supplémentation alimentaires des futures
mamans, en période préconceptionnelle, avec
de l'acide folique, en réduit l'incidence tant en
première occurrence que pour les grossesses
ultérieures. Ceci a conduit de nombreux pays
à encourager
la prise d'acide folique pendant 45 jours avant la
conception. De nombreux laboratoires étudient les
gènes impliqués dans le métabolisme
de l'acide folique, de la vitamine B12 et de
l'homocystéine pendant la formation du tube
neural.
Durant les quelques heures que vivaient les
anencéphales, il a été noté
qu'ils baillaient et s'étiraient comme l'a
rapporté E. Gamper dans son
travail princeps.
Par comparaison, il est possible d'opposer le
syndrome d'Ondine (congénital ou acquis par
malformation d'Arnold Chiari) caractérisés
par l'absence de respiration automatique et la
disparition des bâillements, témoignant d'un
déficit fonctionnel des centres automatiques du
diencéphale et le locked-in
syndrome au cours duquel persiste les
activités automatiques bulbo-pontiques
(respiration, bâillements
répétés) en l'absence
d'activité corticale.
Toutes ces données indiquent que le
bâillement est commandé par des structures
phylogenétiquement archaïques communes
à tous les vertébrés.
Anencéphale en échographie 3D en 2006.
Clichés avec l'aimable autorisation de
«Porée
a traité d'une façon intéressante un
sujet qui semblait assez ingrat au premier abord. Il y a
dans cette dissertation quelques passages d'un
caractère tout-à-fait mondain, qui nous
rappellent les comédies du père
Porée:
Si nous avions un parfait
empire sur le bâillement, la plupart des dames se
l'interdiraient pour toujours; mais
ce
mouvement prévient le consentement de la
volonté;
elles consultent le miroir pour ouvrir la bouche avec
agrément.
Peu parviennent à
être contentes d'elles-mêmes : le
bâillement ne se prête point aux
grâces, ainsi que le sourire et les larmes. Pour
cacher le désagrément d'une bouche
béante , elles ont recours à
l'éventail , dont l'exercice a plus d'un usage.
L'hiver, elIes opposent leur main , heureuses si elle est
d'une forme à se faire admirer, ou si quelque
diamant de prix appelle les yeux des spectateurs; alors
elles s'efforceront mollement de cacher cette marque
d'ennui ; elles pourront même l'affecter : ce qui
ne convient pas aux unes peut être favorable aux
autres. On en a vu qui craignaient tant de laisser voir
le plus léger dérangement dans leurs
traits, qu'elles n'osaient manger et boire en
présence des personnes àqui elles
désiraient de plaire. N'est-ce pas là se
rapprocher de l'attitude des idoles, et briguer le culte
qui leur fut rendu?»
In a remarkable and utterly original work of
philosophical history, Richard Allen revivifies
David Hartley's Observations on Man, his Frame, his
Duty, and his Expectations (1749). Though it includes a
detailed and richly annotated chronology, this is not a
straight intellectual biography, attentive as it might be
to the intricacies of Hartley's Cambridge contacts, or
the mundane rituals of his medical practice, or the
internal development of the doctrine of association of
ideas. Instead Allen brings Hartley's book, a
psychological epic with a mystical finale,
sympathetically to life in a generous and ambitious
historical gesture of mutual recognition. Late
20th-century readers "are in a better position to
understand Hartley's work" than were earlier sympathizers
like Joseph Priestley and John Stuart Mill; and in turn,
Allen argues that "Hartley has something to say to us"
about just how rich and strange a full mechanistic
psychology might be.
Scientists aren't exactly sure why we yawn, but they
know yawns are contagious.
You might be sitting in a meeting or waiting in a
supermarket checkout line, stuck in your own head. Then
you see someone yawn. Soon, involuntarily, you inhale
deeply. Your mouth opens wide, and you stretch your face,
neck and respiratory muscles, filling your lungs until
the flex reaches its acme. Then you emit a short,
pleasurable exhalation. You weren't bored. You weren't
tired. You couldn't help it; yawning is contagious .