La
présence éventuelle d'une publicité
ci-dessus est insérée par le routeur du
mailing-liste indépendamment de mes choix en
compensation de la gratuité de son
service
Why yawning occurs
frequently during the IV induction of general
anesthesia?
This study is the first to indicate an arousal-shift
associated with yawning during induction of
general anesthesia in humans
The principle finding in this study was that, in
humans, a yawning response was related to a
transient increase during the continuing decrease in
electroencephalographic bispectral index (BIS)
(The bispectral index (BIS) integrates
various electroencephalographic (EEG) parameters into a
single variable BIS has been proposed as a measure of
anaesthetic effect) value seen after IV
administration of thiopental or propofol. This phenomenon
may reflect a transient arousal-shift during the
progressive loss of consciousness caused by IV
induction.
On the BIS record, a transient increase during a
continuing decrease was consistently observed 15-20
seconds after the occurrence of a yawning response. This
arousal effect may be of considerable significance
because the data were obtained under general
anesthesia.
A few years ago, Sato-Suzuki
et al. recorded the electrocorticogram to evaluate
arousal responses during yawning in anesthetized
rats. During both spontaneous yawning and
yawning responses evoked by chemical stimulation
of the paraventricular
nucleus, electrocorticogram arousal (represented by
lower voltage and faster rhythms) occurred before the
actual yawning behavior.
Pourquoi des
bâillements apparaissent fréquemment au
cours de l'induction anesthésique
?
Cette étude est la première à
montrer que les bâillements apparaissant au
cours de l'induction d'une anesthésie
générale indiquent une transition (une
lutte?) vers un état d'éveil. Le
mérite principal de l'étude est de le
prouver par un enregistrement
électroencéphalographique (index
bispectral). Durant la perte progressive de conscience
apparaissant lors de l'injection de thiopental ou de
propofol, les bâillements peuvent
refléter la résurgence d'un
éveil.
Il y a quelques années, Sato-Suzuki
et al. enregistra l'électrocorticogramme pour
évaluer l'éveil caractérisé
par des bâillements chez le rat
anesthésié, lors de la stimulation
électrique ou chimique du noyau
paraventriculaire de l'hypothalamus.
L'électrocorticogramme indiquait un éveil
juste avant le déroulement visible du
bâillement.
Monitorage de la profondeur de
l'anesthésie (Société
française d'anesthésiologie)
À chaque instant l'effet pharmacodynamique de
ou des drogue(s) ou la profondeur d'anesthésie
résulte d'un compromis entre l'effet
souhaité et la tolérance des produits.
En 1937, Guedel publie la description des quatre
stades de l'anesthésie à l'éther
(analgésie, agitation, anesthésie
chirurgicale, paralysie respiratoire) en s'appuyant sur
des signes précis tels le tonus musculaire, les
paramètres respiratoires et les signes oculaires.
L'émergence de nouveaux anesthésiques et
leurs associations avec les morphiniques et les curares
ont rendu difficile l'utilisation de ces critères
cliniques simples. Compte tenu de ces difficultés,
un certain nombre de techniques ont été
expérimentées afin d'affiner
l'évaluation de la profondeur
d'anesthésie.
Le principe de ces techniques repose sur le
monitorage d'une activité physiologique dont
l'intensité est modulée par l'effet des
anesthésiques. Parmi les signaux physiologiques,
reflets de la pharmacodynamie des agents
anesthésiques, l'activité corticale
électroencéphalographique est
particulièrement intéressante, car elle
offre une fenêtre directe sur les effets corticaux
cérébraux des produits
anesthésiques. La narcose induite par la plupart
des agents hypnotiques est associée à des
modifications électroencéphalographiques
(EEG) caractéristiques relativement proches de
celles observées lors du sommeil
physiologique.
Schématiquement le tracé EEG cortical
d'un sujet éveillé se caractérise
par une activité rapide irrégulière
et de faible amplitude, la sédation
anesthésique s'associe à une augmentation
d'amplitude des oscillations rapides et
l'approfondissement de la narcose entraîne un
ralentissement global des oscillations qui deviennent
régulières jusqu'à leur disparition
traduisant une narcose très profonde (burst
suppression). Malgré ce comportement global, il
existe néanmoins quelques différences
électroencéphalographiques en fonction des
agents anesthésiques. Les variations
dose-dépendantes d'activité EEG sont le
substrat de base des différentes méthodes
de calcul automatique proposées pour surveiller la
profondeur d'anesthésie.
Le calcul automatisé de l'index bispectral
(BIS) propose une échelle linéaire de 0
à 100 d'utilisation simple en pratique clinique.
Le BIS résulte d'une validation statistique d'un
algorithme par rapport à une évaluation
clinique de la sédation ou de la réponse
à l'incision chirurgicale chez des adultes
recevant des agents hypnotiques variés. Dans cet
algorithme interviennent trois informations principales
issues d'un tracé EEG frontal : la proportion
d'oscillations rapides (beta-ratio), la proportion de
burst suppression et la synchronisation des oscillations
(analyse bispectrale) c'est-à-dire,
grossièrement, la régularité de
survenue de celles-ci. L'interprétation des
valeurs du BIS implique donc la connaissance d'une part
de son mode de calcul et d'autre part des effets EEG de
chaque produit utilisé.
An inventory of the
clinical signs of high-pathogenicity avian
influenza
The aim of this
study was to make an inventory of the clinical signs of
high-pathogenicity avian influenza (HPAI), to
facilitate the development of an operational
syndrome-reporting system (SRS) in The Netherlands as an
early warning system for HPAI outbreaks.
In infected turkey flocks, the presence of apathy,
decreased growth performance, reduction of normal
vocalization, swollen sinuses, yawning,
huddling, mucosal production from the beak, or lying down
with an extended neck (as a pandiculation) appeared to be
overall the most sensitive indicators to detect a HPAI
outbreak, matching a sensitivity of 100% with a
specificity of 79%.
Comment
détecter l'apparition d'une épidémie
de grippe aviaire dans un élevage de volailles:
apathie, bâillements et pandiculations
...
Cette étude a essayé d'établir
un inventaire des symptômes pouvant faire craindre
l'apparition d'une épidémie de grippe
aviaire dans un élevage de pintades. L'assocation
d'une apathie, d'un arrêt de la croissance, une
réduction des vocalisations, un gonflement
sinusal, des bâillements,
une tendance à se recroqueviller, des
mucosités sécrétées par le
bec, une propension à se coucher en
étendant la nuque (comme une pandiculation) sont
apparus les indicateurs les plus sensibles pour
détecter une épidémie avec une
sensibilté de 100% et une spécificté
de 79%.
Le Centre régional de pharmacovigilance de
Toulouse a recensé dans la base française
de pharmacovigilance les 28 notifications rapportant le
symptôme "bâillement" comme effet
indésirable, jusqu'en décembre 2004.
L'âge moyen des patients était de 46,2 ans.
40 médicaments ont été
impliqués, dont des antidépresseurs
inhibiteurs dits sélectifs de la recapture de la
sérotonine (IRS) (13 cas), des dopaminergiques
(lévodopa 3 cas, agonistes dopaminergiques 3 cas,
inhibiteur de la monoamine oxydase de type B 1 cas), des
opiacés (morphine 1 cas, méthadone 1 cas,
buprénorphine 1 cas, dextrométhorphane 1
cas), une benzodiazépine (4 cas), des
antiarythmiques (lidocaïne 2 cas,
flécaïnide 1 cas).
Selon une
synthèse sur le bâillement, les
médicaments qui ont été
impliqués sont notamment des dopaminergiques, les
antidépresseurs, des hormones sexuelles, des
antiépileptiques, des
anticholinestérasiques, des opiacés (au
sevrage), des anesthésiques locaux et
généraux, des inhibiteurs calciques.
Un exemple de plus de la diversité des effets
indésirables potentiels des médicaments,
dont la connaissance progresse surtout par la
notification spontanée auprès des Centres
de pharmacovigilance.
Sommet A et coll. "Drug-induced yawning:a review of
the French pharmacovigilance database" 9e congrès
annuel de la Société française de
pharmacologie; 26e journées de pharmacovigilance,
Bordeaux : 26-28 avril 2005. Fundamental Clin Pharmacol
2005; 19 (2):227 (abstract P123).
Cette Ânesse du
Poitou, qualifiée de « boucharde »
à cause de son nez noir, est l'heureuse
descendante d'une lignée atypique. Son berceau de
race se situe comme son nom l'indique, dans les
régions poitevines. Historiquement, la race de
Baudet du Poitou était utilisée dans
l'industrie Mulassière Poitevine, très
recherchée pour sa taille élevée et
sa très forte ossature. A l'époque des
guerres Napoléoniennes, les Baudets du Poitou
étaient en service dans la majorité des
Haras Nationaux. On ne compte aujourd'hui que 350
individus en race pure, l'association SABAUD, veille sur
la bonne reproduction du cheptel au travers d'un plan
d'accouplement extrêmement rigoureux. C'est un
animal très attachant qui vit couramment
jusqu'à 30 ans.
Ce bâillement a
été saisi à la Ferme de la
Tillauderie » de Dampierre-sur-Boutonne.
"Les signes antécedents
consistent dans la chaleur de la paulme des mains, ou de
la plante des pieds de ceux qui y sont sujets, dans
l'insomnie, la douleur ou le tourment de teste, la
palleur des ongles, les
baaillements, les extensions des bras & des autres
parties, la soif, la
froideur des extremitez du corps, la rareté du
pouls, & dans une espèce de dissurie ou
destrangurie, qui les accompagnent quelque
fois."