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Dr O Walusinski
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lundi 1er mai 2006
la lettre d'information du site baillement.com N°49
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Yawning:
unsuspected avenue for a better understanding of arousal and interoception.
 
Walusinski O.
 
Medical Hypotheses
2006; 67; 1; 6-14
 
 
 
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Le bâillement:
une voie de recherche inattendue pour explorer les mécanismes de l'éveil et de l'intéroception.
 
Walusinski O.
 
Medical Hypotheses
2006; 67; 1; 6-14

Abstract
: Almost all the vertebrates yawn, testifying the phylogenetic old origins of this behavior. Correlatively speaking, yawning shows an ontogenical precociousness ( von Baer law ) since it occurs as early as 12 weeks after conception and remains relatively unchanged throughout life. Thus, it is contended that these common characteristics and their diencephalic origin allow to model an approach from which emerges a pivotal link between yawning and REM sleep.
 
Yawning and stretching reverse the muscular atonia of the REM-sleep and reopen the collapsed airways. Yawning appears as a powerful muscular stretch, recruiting specific control systems particularly the paraventricular nucleus of the hypothalamus, the locus coeruleus (see below) and the reticular activating system from which the vigor of this ancestral vestige, surviving throughout evolution with little variation, may increase arousal.
 
On the other hand, the James-Lange theory proposes that afferent feedback from muscles and viscera provides the brain with a feeling that characterizes the active motivational state and arousal. On this basis and using selected supporting findings from the literature and from data provided by daily life, it is contended that yawning takes part in interoceptiveness by its capacity to increase arousal and self-awareness. Adaptative behaviors depend on interactions among the nervous system and the body by a continuous feedback between them.
 
The body's schema is a main component of the self, and interoceptive process is essential to awareness of the body and arousal. Yawning contributes to bodily consciousness as a behavior affiliating a sensory motor act and his perception from which pleasure is derived. Yawning can be seen as a proprioceptive performance awareness which inwardly provides a pre-reflective sense of one's body and a reappraisal of the body schema. The behavioral consequences of adopting specific regulatory strategies and the neural systems involved act upon attention and cognitive changes.Thus, it is proposed that yawning is a part of interoceptiveness by its capacity to increase arousal and self-awareness.
 yawning
Schéma agrandi
 
Résumé : Il semble qu'à peu près tous les vertébrés bâillent, ce qui témoigne de l'ancienneté phylogenétique de ce comportement. En corollaire, le bâillement se caractérise par sa précocité ontogénique (récapitulation ontogenique ou loi de von Baer) puisqu'il est détectable chez le foetus dès 12 semaines après la conception et qu'il perdure la vie durant, sans changer d'aspect.
 
Ces deux caractéristiques et son origine diencéphalique permettent de proposer une théorie montrant les liens étroits unissant le bâillement et le sommeil paradoxal. Bâillements et pandiculations inversent l'hypotonie musculaire et le collapsus des voies respiratoires supérieures caractérisant le sommeil paradoxal. Le bâillement apparaît comme une puissante contraction musculaire, activée par un système neuronal comprenant le noyau paraventriculaire de l'hypothalamus, le locus coeruleus (voir ci-dessous), et la réticulé activatrice du tronc cérébral. Toutes ces structures participent du système du maintien et de la stimulation de l'éveil, expliquant l'importance du bâillement, vestige comportemental ancestral.
 
D'autre part, la théorie des émotions de James-Lange propose que les sensations provenant des muscles et des viscères sont parmi les perceptions nécessaires à l'activité cérébrale tant pour l'éveil que pour la conscience d'être. A partir de ce concept et en collectant de multiples données d'observations et de la littérature, pourquoi ne pas concevoir le bâillement comme un des éléments constituant l'intéroception par sa capacité à stimuler l'éveil, la vigilance et la conscience.
 
De l'interaction permanente et réciproque entre le cerveau et l'ensemble du corps dépend l'élaboration de comportements adaptés. Le schéma corporel est un élément essentiel du Soi. Le processus de l'intéroception est essentiel à la vigilance et à la conscience d'être. Le bâillement participe aux mécanismes de la perception conciente du corps comme comportement associant une activité motrice sensoriellement perçue à laquelle s'ajoute une composante hédonique. Le bâillement peut ainsi se concevoir comme un comportement renforçant l'auto-perception du corps et l'engramme du schéma corporel. D'autre part, l'attention et la cognition nécessitent des régulations adaptatives comportementales spécifiques (homéostasiques) sous-tendues par des circuits neuronaux propres.
 
L'agrégat de toutes ces données permet de proposer que le bâillement est un comportement adaptatif visant à stimuler l'éveil et dont la perception accroît la vigilance et la conscience de soi.

Corticotropin-releasing factor neurons in the hypothalamic paraventricular nucleus are involved in arousal/yawning response of rats
Kita I, Seki Y, Nakatani Y, Fumoto M, Oguri M, Sato-Suzuki I, Arita H.
Behav Brain Res
2006; 169; 1; 48-56.
 
An activation of parvocellular oxytocinergic neurons in the paraventricular nucleus in oxytocin-induced yawning and penile erection
Kita I, Yoshida Y, Nishino S.
Neurosci Res.
2006; 54; 4; 269-275
 


PVN mediates the arousal / yawning response
 
The activation of the hypothalamic paraventricular (PVN) descending oxytocinergic projections (ie to the Reticular Activating Sytem in the Brainstem) is involved in the induction of yawning accompanied by an arousal response, but the possibility that neural systems other than the oxytocinergic system in the PVN also mediate the arousal/yawning response cannot be ruled out.
 
Kita I, Seki Y et al. assesse the activity of corticotropin-releasing factor (CRF) neurons during yawning induced by the PVN stimulation in anesthetized, spontaneously breathing rats using double-staining for c-Fos and CRF.
 
Yawning response was evaluated by monitoring an intercostals electromyogram as an index of inspiratory activity and a digastric electromyogram as an indicator of mouth opening. They also recorded the electrocorticogram (ECoG) to determine the arousal response during yawning.
 
Microinjection of l-glutamate (2-5nmol) into the PVN produced a frequent yawning accompanied by an arousal shift in the ECoG, and these behavioral effects were associated with a significant increase of c-Fos positive CRF neurons in the medial parvocellular subdivision of the PVN.
 
In addition, a marked enhancement in the c-Fos expression was found in the both locus coeruleus (LC) and global area in the cortex when the frequency of yawning response was increased by the PVN stimulation, suggesting that the arousal response during yawning might be mediated by the activation of LC neurons.
 
These studies suggest that an activation of CRF neurons in the PVN is responsible for the arousal response accompanied by yawning behavior.
orexin
Le PVN médie la réponse éveil / bâillement
 
L'activation, à partir du noyau para-ventriculaire de l'hypothalamus (PVN), des projections descendantes (vers la réticulée du tronc cérébral) des neurones oxytocinergiques est impliquée dans le déclenchement du bâillement accompagnant une réponse d'éveil à l'électrocorticogramme. Néanmoins, il est possible que d'autres systèmes neuronaux qu'oxytocinergiques agissent dans le bâillement/réaction d'éveil au niveau du PVN.
 
Kita I, Seki Y et al. ont évalué l'activité des neurones sécrétant de la corticotrophine (CRF) pendant le bâillement induit par stimulation du PVN chez des rats anesthésiés, en respiration spontanée en utilisant un marquage par C-Fos et CRF.
 
Le bâillement était estimé par monitorage de l'EMG intercostal (index d'activité inspiratoire) et du digastrique (index d'ouverture de bouche). Simultanément , ils ont enregistré l'électrocorticogramme afin d'apprécier la réaction d'éveil survenant au cours du bâillement.
 
Des microinjections de glutamate (2-5nmol) dans le PVN déclenchent de fréquents bâillements accompagnés de signes électriques d'éveil à l'ECoG. Cet effet comportemental s'accompagne d'un acroissement significatif de la réaction C-Fos des neurones à CRF, situés au niveau de la subdivision médiale du PVN.
 
En parallèle, ils ont noté un accroissement d'activité C-Fos tant au niveau du locus coeruleus que dans le cortex, simultanément à l'augmentation de la fréquence des bâillements secondaires à cette stimulation du PVN. Ceci suggère que l'action du bâillement est médié par le locus coeruleus.
 
-Kita I, Yoshida Y, Nishino S. An activation of parvocellular oxytocinergic neurons in the paraventricular nucleus in oxytocin-induced yawning and penile erection. Neurosci Res. 2006;54; 4; 269-275.
-Kita I, Seki Y, Nakatani Y, Fumoto M, Oguri M, Sato-Suzuki I, Arita H. Corticotropin-releasing factor neurons in the hypothalamic paraventricular nucleus are involved in arousal/yawning response of rats. Behav Brain Res. 2006; 169; 1; 48-56.
-Kita I, Sato-Suzuki et al.Yawning responses induced by local hypoxia in the paraventricular nucleus of the rat.Beh Brain Res 2000; 117; 1-2; 119 - 126
-Sato-Suzuki I, Kita I; Oguri M, Arita H Stereotyped yawning responses induced by electrical and chemical stimulation of paraventricular nucleus of the rat Journal of Neurophysiology, 1998; 80, 5; 2765-2775
-Sato-Suzuki I, I Kita, YSeki, M Oguri, H Arita Cortical arousal induced by microinjection of orexins into the paraventricular nucleus of the rat Behav Brain Res 2002; 128; 169-177
-Seki Y, Y Nakatani, et al Light induces cortical activation and yawning in rat Behav Brain Res 2003; 140; 1-2; 65-73
-Seki Y, Sato-Suzuki I, et al Yawning/cortical activation induced by microinjection of histamine into the paraventricular nucleus of the rat. Behav Brain Res. 2002;134(1-2):75-82.
-Collins G, JM Witkin et al Dopamine agonist-induced yawning in rats: a dopamine d3 receptor mediated behavior J Pharmacol Exp Ther 2005
-Hipolide DC; Lobo LL; De Medeiros R; Neumann B; Tufik S Treatment with dexamethasone alters yawning behavior induced by cholinergic but not dopaminergic agonist. Physiol Behav 1999; 65; 4-5; 829-32
-Hipolide DC, Tufik S Paradoxical sleep deprivation in female rats alters drug-induced behaviors Physiol Behav. 1995; 57; 6; 1139-1143
-Moyaho A, Valencia J Grooming and yawning trace adjustment to unfamiliar environments in laboratory Sprague-Dawley rats J Comp Psychol 2002; 116; 3; 263-269
-Neumann BG, Troncone LR, Braz S, Tufik S Modifications on dopaminergic and cholinergic systems induced by the water tank technique: analysis through yawning behavior. Arch Int Pharmacodyn Ther 1990; 308; 32-38
-Tufik S et al Effects of stress on drug induced yawning Physiol Behav 1995; 58; 1; 1881-1884
 
Tous les travaux de MR Melis & A Argiolas 
Tous les travaux de M Eguibar & G Holmgren
 
dopamine D3

Behaviors associated with onset of gastroesophageal reflux episodes in infants
Prospective study using split-screen video and pH probe
Feranchak AP, Orenstein SR, Cohn JF.
Clin Pediatr (Phila)
1994; 33; 11; 654-662
 
Radiopaque contrast dye in nasopharynx reachesthe middle ear during swallowing and/or yawning
Winther B et al
Acta Oto-Laryngologica
2005; 125: 625-628
 
The role of the Eusatchius tube and the tympanal muscles in yawning
Laskiewicz A
Revue de Laryngologie Otologie Rhinologie
Mai-Juin 1953 74° année; n°5-6
 
Yawning with regard to the respiratory organs and the ear
Laskiewicz A
Acta Oto laryngologica (Stockholm)
1953; 43; 2-3; 267-270
 
Remarques sur la signification physiologique du bâillement
Lepp FH
Bull Group Int Rech Sci Stomtol Odontol
1982; 25; 251-290

Gastroesophageal reflux and yawning
 
During the past several decades, while methods to identify nonregurgitant gastroesophageal reflux, such as pH probe, have come into wide use, investigators have noted some behaviors to be associated with reflux events in infants and older individuals. In many cases, these associations were general rather than temporal: patients with chronic cough, intractable hiccups, and severe stridor had abnormal quantities of reflux, and the behavior in question improved concurrently with treatment of their reflux.
 
The significant association of discrete behaviors with onset of reflux episodes in unselected subjects studied prospectively supports the more anecdotal information previously available for many of those behaviors. The association of these behaviors with onset of reflux is particularly striking when one considers the low frequency of many of the behaviors and the resultant low power to demonstrate the association. Only three of the behaviors (discomfort, cough-gag, and stretch) occurred more than 20 times during the entire study of Feranchak and al.
 
Three possible causal relationships may be surmised between reflux episodes and simultaneous discrete behaviors. The behavior may cause the reflux, the behavior may result from the reflux, or both may be caused by a third event.
 
Behaviors may cause reflux by increasing the abdominothoracic pressure gradient - i.e., by increasing abdominal positive pressure (cough, sneeze, crying) or by increasing thoracic negative pressure (stridor, hiccups). They may also cause reflux by inducing transient lower esophageal sphincter relaxations, as occurs with belching other factors which promote such relaxations are as yet poorly defined, but might include mouthing, thumb-sucking, yawning, or stretching, as suggested by work demonstrating myiohyoid activity at onset of 42% of such sphincter relaxations.
 
Behaviors may result from reflux if they are manifestations of airway soiling (cough, sneeze), of esophagitis (discomfort), or of reflex bronchospasm, laryngospasm, or diaphragm activity (cough, stridor, hiccups).
 
Behaviors may also be caused by reflux if they are used to clear refluxate from the esophagus (mouthing, salivation/ drooling, and possibly thumb-sucking, stretching, or yawning).
 
Yawning has not been linked to reflux previously but was significantly associated with onset of reflux during the study of Feranchak et al. In each instance, yawning followed reflux by a few seconds and was accompanied by a rise in pH, suggesting that yawning may aid clearance of refluxate. Further study is needed to determine whether the yawn modifies gastroesophageal anatomy or pressure relationships to assist clearance of esophageal acid.
 
Stretching followed reflux in the one baby in whom it was associated with reflux. Like yawning, which often accompanies it, stretching may aid refluxate clearance by modifying the gastroesophageal junction. It may also be a nonfunctional response to irritation due to reflux.
Avant que des explorations invasives permettent d'autentifier le reflux gastro-oesophagien, les signes cliniques permettaient de le suspecter (toux persistante, hoquets récurrents, stridor, etc) et de proposer un traitement efficace les faisant disparaitre.
 
Bâillements et reflux gastro-oesophagiens
 
Avant que des explorations invasives permettent d'authentifier le reflux gastro-oesophagien, les signes cliniques permettaient de le suspecter (toux persistante, hoquets récurrents, stridor, etc) et de proposer un traitement efficace le faisant souvent disparaitre.
 
Ces descriptions cliniques ont des bases empiriques et correspondent à des comportements rares et inconstants. En fait trois types d'interactions peuvent être décrits: le comportement est la cause du reflux, le reflux provoque le comportement, les deux sont dûs à un troisième évènement.
 
Parmi les comportements favorisant le reflux, on peut distinguer ceux générant une augmentation de la pression abdominale (toux, éternuements, cris) et ceux abaissant la pression intra-thoracique (stridor, hoquet). Certains favorisent une relaxation du sphincter inférieur de l'oesophage (roter, sucer le pouce, bâiller et s'étirer).
 
Le reflux déclenche lui-même des comportements secondaires à l'inflammation par l'acidité du pharyngo-larynx (toux, éternuements), à la douleur rétrosternale ascendante, à un réflexe (bronchospasme, laryngospasme) ou à l'activité motrice du diaphragme (hoquet, toux).
 
Des comportements peuvent aussi être liés au reflux mais pour en contrer les effets et évacuer le contenu refluant (déglutition, salivation, succion, étirements et bâillements).
 
Le bâillement, bien qu'il n'ait pas été jusqu'à présent considéré comme un signe associé au reflux, a été remarqué par Feranchak et son équipe chez un sujet sur trois de l'étude. A chaque fois le bâillement succède de quelques secondes à l'épisode de reflux. Il s'accompagne d'une ascencion du ph suggérant que le bâillement peut aider à évacuer le liquide refluant. D'autres études seront nécessaires afin de déterminer si le bâillement agit en modifiant l'anatomie oesophago-gastrique ou les pressions du bas oesophage accélérant la clairance du refluant acide.
 
Chez un bébé, des étirements succédaient au reflux. Soit là aussi, ils favorisaient une accélération de l'évacuation du reflux ou alors il s'agissait d'un comportement non spécifique extériorisant la gêne douloureuse déclenché par le reflux.

minds
Other Minds:
How humans bridge the divide between self and others
 
Bertram F. Malle
Sara D. Hodges
 
Guilford Publications (août 2005)
354 pages
ISBN : 1593851871

"In the age of neo-behaviorism and social neuroscience, this volume shows that mind still matters. Malle and Hodges have brought together a stellar group of investigators to probe the ways in which people perceive and think about 'other minds.' Like Fritz Heider before them, Malle, Hodges, and colleagues know that the study of folk psychology offers unique scientific opportunities. The advances in theory of mind, simulation theory, and empathy research, to name a few, reassure us that the day for the total reduction of psychology has not yet come." Joachim I. Krueger, PhD, Department of Psychology, Brown University
 
"Once upon a time in psychology, other minds were a taboo topic. That's over now, and instead, the hot new topic is how people manage the trick of perceiving other minds--as well as understanding their own minds. This book brings together exciting current views of the process of mind perception from laboratories studying social, cognitive, developmental, and neuroscientific psychology." Daniel M. Wegner, PhD, Department of Psychology, Harvard University
 
"A great many scholars have noted the inherent difficulty of trying to discern the contents of other minds, a difficulty, it is now clear, we all try to overcome by employing a variety of inferential tools. Fittingly, this excellent and timely volume likewise displays a variety of perspectives on how people approach the 'problem of other minds,' both when mindreading is successfully accomplished and when efforts to do so fall short. Anyone who wants to better understand this subject would be well advised to read this book." Thomas D. Gilovich, PhD, Department of Psychology, Cornell University
 
"In recent years, the study of 'other minds' has promised the possibility of a rapprochement among various branches of the psychological sciences. This volume achieves this reconciliation as developmental, social, and abnormal psychologies are brought together with linguistic and communication sciences and the burgeoning area of social cognitive neuroscience. Encyclopedic in its range, it will serve as a handbook for all those committed to explaining the human capacity for social understanding." Chris Moore, PhD, Department of Human Development and Applied Psychology, Ontario Institute for Studies in Education, University of Toronto, Canada
 
Il fut une époque, en psychologie, où lire les pensées d'autrui restait un sujet tabou, non scientifique. C'est maintenant un sujet d'intérêt majeur. Comment le cerveau, l'esprit, est capable de décoder le ressentiment d'autrui, apparaît comme la clé de la cognition sociale. L'échokinése ou réplication du bâillement, propre aux grands singes et à l'Homme est un modèle d'un comportement archaïque sous cortical, involontaire, capable d'être décodé involontairement et reproduit.
 
Ce livre parcourt différents domaines : qu'est ce que le cerveau social, comment se développe la théorie de l'esprit, la simulation mentale d'autrui, l'empathie, le langage et la communication non verbale. Pas une seule ligne ne parle du bâillement... Néanmoins, il représente une actualisation complète des données de ce thème en plein bourgeonnement.


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Dr. Mario Crocco
 
Hospital Neuropsiquiátrico "Dr. José Tiburcio Borda"
 
Laboratorio de Investigaciones Electroneurobiológicas
 
Buenos Aires

 

 
Massepain

massepain

John Augustus Unzer
1727-1799
 
Erste Gründe einer Physiologie der eigentlichen thierischen Natur thierischer Körper
Leipzig, Weidmanns Erben und Reich 1771
 
The principles of physiology
by John Augustus Unzer
 
and a dissertation on the
Functions of the nervous system
by George Prochaska (1749-1820)
 
translated et edited by
Thomas Laycock (Göttingen)
The Syndenham Society, London 1851

Yawning and stretching are rather sentient actions of the instinct for exhilaration, than for rest. For when we feel the unpleasant condition of languor and weariness, we can attain its opposite by new efforts of the animal-sentient forces, as well as by their periodical relaxation during sleep.
 
If, therefore, the obscure stimulus leads us to the former, we then express the anticipated condition of renewed activity of the animal-sentient forces, by imperfect efforts, to which the agreeable obscure foreseeing of the condition of activity excites us. Consequently, although these movements are doubtless signs of weariness, and of the need for sleep, yet they are not sentient actions of the instinct for sleep, but of the instinct for activity, or the waking state.
 
All circumstances that excite the obscure foreseeing of pleasing exhilaration, and, consequently, the above-mentioned causes of weariness render the instinct active, if we desire the antagonistic condition, namely exhilarated activity. Now, as the sight of another person who yawns or stretches himself, reminds us of this condition antagonistic to disagreeable weariness, it leads us to the instinct for exhilaration, and we stretch and yawn with the person ....
 
unzer

Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
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Nombre de questionnaires remplis : 2045
Combien de fois bâillez-vous par jour ? <5 = 24,7%.. 5-10 = 25,9%.. 10-15 = 15.4%.. 15-20 = 9,1%.. >20 = 24,6%
Ressentez-vous des baillements excessifs ?
65,9% = non, tant mieux
28,4% = oui et je ne sais pas pouquoi
8% = oui et je prends des antidépresseurs
1% = oui et je prends des anti-épileptiques
4,7% = oui et je prends d'autres médicaments
2,8% = oui et j 'ai des troubles neurologiques
2,2% = oui et j 'ai des troubles hormonaux
2,5% = oui et j 'ai des tics moteurs
2% = oui et j 'ai des tocs
déclenchez-vous facilement le bâillement d'autrui ? 74,8%
êtes-vous sensible au bâillement d'autrui ? 73,4%
 
 
"... remember that we are still at the beginning, that the complexity of the problem of Specific Differences is hardly less now than it was when Darwin first shewed that Natrural History is a problem and no wain riddle."
 
William Bateson
Material for the study of variation (1984)
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