Yawning occurs more frequently in the early morning
and in the late evening, close to sleep onset and after
the awakening, and it might be linked to sleep
propensity. Zili et al. aimed to study yawning and its
temporal distribution in morning and evening subjects who
display different sleep-wake and sleepiness rhythms.
Sixteen healthy young adults (8 evening-types and 8
morning-types, matched for age and gender) have been
selected and instructed to keep their habitual sleep
schedules and to signal every yawning occurrence for
three consecutive days.
Results show that evening-types yawn more frequently
than morning-types, particularly during morning hours.
Yawning frequency decreases across daytime in
evening-types reaching its lowest level in the early
evening and increases thereafter. Instead, in
morning-types, yawning frequency remains quite low during
daytime and increases in the evening. Moreover, both
morning and evening types show a progressive increase of
yawning frequency in the hours preceding sleep onset,
whereas they differ after the awakening.
Evening-types show a higher yawning frequency that
remains quite stable in the hours following the
awakening, while morning-types display a decline in
yawning frequency. Their findings show that the temporal
distribution of yawning frequency differs between
chronotypes, supporting the hypothesis that differences
in sleep-wake rhythm affect yawning, which could
represent a behavioural sign of sleep propensity.
Chronotypes et
rythme circadien des bâillements
Les bâillements surviennent plus
fréquemment le matin, lors de l'éveil et le
soir tard, peu avant l'endormissement. Il semble donc
qu'ils sont associés à l'inclinaison
à dormir. Zili et al. se sont proposés
d'étudier la distribution temporelle des
bâillements chez des sujets, dits du matin ou dits
du soir, et qui manifestent donc des rythmes
veille/sommeil différents.
Seize jeunes adultes sains (8 dits du matin et 8 dits
du soir) ont été
sélectionnés. Il leur a été
reommandé de garder leur rythme habituel de vie et
de sommeil et de noter leurs bâillements pendant
trois jours consécutifs.
Les résultats indiquent que les sujets, dits
du soir, bâillent plus fréquemment,
notamment, pendant la matinée. La fréquence
de leurs bâillements décroît au cours
de la journée, atteignant son
périgée en début de soirée,
puis remontant. A l'inverse, les bâillements des
sujets, dits du matin, restent peu nombreux au cours de
la journée entière, et augmentent dans la
soirée. Dans les deux catégories, la
fréquence des bâillements augmentent dans
les heures précédant l'endormissement alors
qu'elle diffère après l'éveil.
Les sujets, dits du soir, ont une fréquence
supérieure de leurs bâillements, notamment,
dans les heures suivant le lever, alors que les sujets,
dits du matin, ont, dans cette période, une
diminution de cette fréquence. Ces
résultats indiquent que la distribution
circadienne des bâillements diffère suivant
les chronotypes, confortant l'idée que les
différences des rythmes de sommeil influencent le
rythme des bâillements. Les bâillements sont
donc un signe comportemental manifestant,
peut-être, le besion de sommeil.
PatientsLikeMe.comis an advanced web site which allows patients
with ALS (Lou Gehrig's disease) to track their symptoms,
treatments, and progression, and share this data with
other patients.
Several patients with amyotrophic lateral sclerosis
(ALS) report excessive yawning which could be extremely
painful, leading in some cases to dislocation of the
jaw.
From a total of 539 ALS patients, 254 (47%) completed
the survey on excessive yawning.
Excessive yawning was reported to be absent in 75
patients (30%) mild in 75 (30%), moderate in 81 (32%),
and severe in 22 (9%).
However, there was an association between
yawning severity and site of onset. Patients with
a bulbar onset of disease were more likely (57%) to have
moderate or severe yawning than patients with an arm
onset (42%) or leg onset (31%). Two patients with a
respiratory onset reported moderate excessive
yawning.
Excessive yawning has previously been reported
as a presenting sign of ALS and was theorised to be a
marker of degeneration in the upper motor neurones.
However, it was also noted that loss of the bulbar
nuclei would eventually lead to patients inability to
yawn. Interestingly, Williams patient responded
favourably to a low dose of the neuroleptic thioridazine.
A more thorough future investigation could involve a
sleep study including measurements of oxygen saturation
and a measure of daytime sleepiness.
PatientsLikeMe.comest un site internet qui permet à des
malades atteints de sclérose latérale
amyotrophique ou maladie de Charcot de reconnaître
les symptômes, les traitements et
l'évolution de leur maladie et de partager ces
informations avec d'autres malades.
Plusieurs patients ont ainsi signalé des
bâillements de fréquence excessive, souvent
perçus de façon pénible, et parfois
responsables de luxation mandibulaire.
Sur un total de 539 malades atteints de SLA, 254
(47%) ont complété un questionnaire.
Des bâillements excessifs ont été
comme inexistants chez 75 (30%), peu importants chez 75
(30%), modérés chez 81 (32%) et
sévères chez 22 (9%).
Il n'a pas été retrouvé
d'association entre bâillements trop nombreux et
usage
d'antidépresseurs.
Par contre, il ressort nettement une
association entre localisation initiale de la maladie et
sévérité du nombre des
bâillements. 57% des patients atteint de
forme initiale bulbaire déclarait souffrir de
bâillements modérés ou
sévères alors que ce
phénomène n'est rapporté que par 42%
des patients initiallement atteint au membre
supérieur et 31% des patients touchés au
membre inférieur. Deux malades présentant
des signes ventilatoires ont signalés des
bâillements sévères.
Des bâillements de fréquence excessive
ont déjà
été rapportés antérieurement
comme symptôme initial de cette maladie et
rapportés comme un marqueur de la
dégénerescence des moto-neurones
bulbo-pontiques. Pourtant, il a été aussi
noté que la perte fonctionnelle des noyaux
bulbaires entrainait la disparition des
bâillements.
Williams rapporte que ses patients bâilleurs
étaient apaisés par de faibles doses de
thioridazine. Quoiqu'il en soit des recherches futures
devront prendre en compte une polysomnographie avec
mesure de la saturation en oxygène (recherche
d'apnées du sommeil) et mesure de la somnolence
diurne.
Evidence is mounting that we are not as in control of
our judgments and behavior as we think we are.
Unconscious or 'automatic' forms of psychological and
behavioral processes are those of which we tend to be
unaware, that occur without our intention or consent, yet
influence us on a daily basis in profound ways. Automatic
processes influence our likes and dislikes for almost
everything, as well as how we perceive other people, such
as when we make stereotypic assumptions about someone
based on their race or gender or social class. Even more
strikingly, the latest research is showing that the
aspects of life that are the richest experience and most
important to us - such as emotions and our close
relationships, as well as the pursuit of our important
life tasks and goals - also have substantial unconscious
components. (See Buffon in
1749, Lavater in 1797,
Duchenne de Boulogne
in 1862).
Social Psychology and the Unconscious: The
Automaticity of Higher Mental Processes offers a
state-of-the-art review of the evidence and theory
supporting the existence and the significance of
automatic processes in our daily lives, with chapters by
the leading researchers in this field today, across a
spectrum of psychological phenomena from emotions and
motivations to social judgment and behavior.
Il est de plus en plus clair que nos jugements et nos
comportements ne sont pas si
délibérés et volontaires que nous le
pensons. Nos actes quotidiens sont beaucoup plus
influencés par des mécanismes inconscients
ou automatiques que nous ne l'imaginons. Ainsi, notre
manière d'aborder notre prochain, tant dans les
expressions visuo-corporelles que nous donnons à
voir aux autres, que dans nos capacités à
décoder les intentions et émotions des
autres est largement le fait de comportements
inconscients. Notre appréciation
d'éléments sexuels, raciaux, sociaux,
mélange des automatismes réactionnels
à des réflexions acutisées à
l'esprit.
Social Psychology and the Unconscious: The
Automaticity of Higher Mental Processes offre une mise
à jour érudite de ce nouveau champ des
sciences cognitives de la vie sociale. Le
bâillement est un exemple....(voir Buffon
1749, Lavater 1797 et
Duchenne de Boulogne
1862)
A QUOTATION:
Effects of priming and perception
on social behavior and goal pursuit
AP. Dijksterhuis, TL. Chartrand, H Aarts
Facial Expressions.
page 64
"There is also abundant evidence that people imitate
facial expressions of other people. Yawning is an
example of a very contagious facial expression that is
familiar to us all. If someone around you starts yawn, it
is very common to feel the need to yawn as well.
Another example of imitation of facial expressions
comes from research conducted by Bavelas an colleagues
(Bavelas, Black, Lemeiy, & Mullett, 1986, 1987.).
During their research studies participants witnessed a
painful accident to a confederate which resulted in a
wince. It was found that the participants imitated the
expressions of the confederate, especially when the wince
was more visible to the participant. The more visible the
expression of the confederate was to the participant, the
more the participant imitated the expression. In other
words, the easier it was to perceive the expression, the
greater the effect on their own behavior."
"La fonction vocale est éminemment imitative,
comme d'ailleurs toutes les fonctions de relation, mais
surtout en ce qu'elle a de spirituel, la diction et la
prononciation, non le timbre de la voix. L'accent aussi
se transmet, mais avec lenteur, et pendant la jeunesse.
Chaque ville conserve son accent particulier, longtemps
après qu'elle s'alimente et s'habille comme toutes
les autres. Le bâillement, j'entends le
bâillement d'ennui, qui a une cause mentale,
se transmet bien plus contagieusement que
l'étérnuement ou la toux.
Les fonctions des sens supérieurs sont plus
transmissibles imitativement que celles des sens
inférieurs. Si l'on voit quelqu'un regarder ou
écouter on est bien plus porté à
l'imiter que si on le voyait flairer une fleur ou
goûter un met.
Voilà pouquoi dans le grandes villes un
rasseblement est sitôt formé autour d'un
badaud. On se précipite à la porte du
théâtres où l'on voit faire la queue
bien plus que dans les restaurants à travers les
vitrines desquels on voit des consommateurs manger de
grand appétit."