- extrait de
- Une
leçon de Charcot à La
Salpêtrière
- tableau de André
Brouillet 1887
-
- Paul-Adrien Berbez (15/09/1859 - ?),
déjà externe chez Charcot en 1882,
succède à Guinon en 1886. Il a son
portrait peint par Brouillet
dans La Leçon à la
Salpêtrière, où il est
assis à la droite de Brissaud, en avant
de Jean-Baptiste Charcot (21). Sa thèse,
soutenue devant Charcot en 1887, rapporte les
expériences sur l'hystérie :
« Hystérie et traumatisme,
paralysies, contractures, arthralgies,
hystéro-traumatisme ».
Influencé par la lecture du livre de
Claude Bernard (1813-1878), «L'introduction
à la médecine
expérimentale», paru en 1865,
Charcot a encouragé l'écriture de
cette thèse afin d'expliciter
l'interprétation physiologique qu'il veut
donner aux phénomènes qu'il
décrit, et marquer ainsi qu'il s'est
détaché de l'empirisme de ses
prédécesseurs.
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- Paul Berbez en 1886
- ©
Extrait de l'Album de l'internat de La
Salpêtrière conservé
à la Bibliothèque Charcot à
l'hôpital de la
Salpêtrière
- (Université
Pierre et Marie Curie, Paris)
-
- En 1887, Charcot et Richer publient «
Les démoniaques dans l'art ». Pierre
Marie, dans sa critique de La Revue Neurologique
de 1887, commente : « Ils ont soumis
celles-ci (cf les uvres d'art) à
une analyse délicate qui, séparant
ce qu'avait créé la seule
imagination de ce qui était le fruit
d'une observation éclairée, et
quelquefois géniale, leur a permis
d'établir la valeur documentaire de ces
diverses uvres. Ils ont ainsi
montré, d'une façon
irréfutable, que les prétendues
convulsions des démoniaques
n'étaient que des attaques
hystéro-épileptiques et,
qu'à ce point de vue, les
caractères de l'hystérie dans les
siècles passés ne
différaient en rien de ceux qu'on observe
aujourd'hui » (55).
-
- Les fiches d'internat de Paul
Berbez
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