mystery of yawning
 
 ..Why do people yawn ?
 
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Flip-flop switch et bâillements
Prostaglandines, adénosine, sommeil & bâillements
Leptine, ghréline, histamine et bâillements
 
 
 
 

mise à jour le
10 octobre 2010
 
 
mode d'emploi du site
 
 
Le premier Holter pour
les bâillements
 
Vidéo d'un bâillement typique
 
lexique
Essai de vulgarisation des connaissances
sur le bâillement
Scholarpedia
 
le bâillement raconté aux enfants d'après une émission télévisée
 
Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
http://www.baillement.com
 
Le bâillement: son histoire interne
Echokinésie du bâillement, théorie de l'esprit et empathie
FindMe
Le bâillement est un comportement adaptatif transitionnel mais n'est pas un réflexe : le déclenchement est involontaire, mais une fois déclenché, la volonté peut en moduler le cours. Le bâillement est interprêté comme mécanisme visant à accroître la vigilance. Il apporte une brève sensation de bien-être.
 
Le neurophysiologiste américain Paul MacLean a proposé dans les années 70 de voir notre cerveau comme le résultat d'un sédiment dont la formation aurait vu s'empiler, lentement au cours de l'évolution, trois cerveaux (évolution phylogénétique). Ce schéma d'organisation fonctionnelle du cerveau permet de comprendre les différents types de bâillements:
  1. -un cerveau ancestral «reptilien», gérant de "purs instincts" et qui ne possède pas de mémoire (tronc cérébral et noyaux gris centraux), lieu d'origine du bâillement; il est commun à tous les vértébrés, dont ceux qui ne régulent pas leur température corporel (poïkilothermes). Ce type de bâillements "universels" surviennent lors de transitions entre la veille et le sommeil (ou l'inverse) et lors des senstaions de faim ou de satiété.
  2. -un cerveau «paléomammalien» interface synaptique et humorale commune à tous les mammifères (homéothermes), répondant à l'acquisition de réponses émotionnelles contrôlées (système limbique) et doué de mémoire. Les bâillements d'émotivité des singes, les bâillements associés au stress et les bâillements sexuellement induits y trouveraient leur origine.
  3. -un cerveau «néomammalien» caractérisé par le développement du cortex chez les grands primates, serait le site fonctionnel permettant la contagion (ou mieux la réplication) du bâillement, en raison de la capacité qu'il procure d'avoir une réflexion sur soi-même et développer de l'empathie. Les études sociologiques, neuropsychologiques et d'imagerie fonctionnelle cérébrale indiquent une "filiation" entre empathie et réplication du bâillement. L'âge d'apparition, entre 2 et 4 ans, c'est à dire lors de l'acquisition d'une théorie de l'Esprit (Theory of Mind), sa déficience en cas d'autisme sont autant d'arguments pour accepter cette théorie. La réplication du bâillement serait une forme d'empathie involontaire, motrice, véritable synchronisateur d'états de vigilance entre plusieurs personnes.
Ce comportement existe chez presque tous les vertébrés (sauf la girafe et les cétacés). Son existence au sein d'espèces au cerveau rudimentaire comme les reptiles montre que son origine est extrêmement ancienne dans l'arbre de l'évolution. Il témoigne de la survivance de comportements archaïques, chez l'homme, malgré l'extrême développement du cerveau. En corallaire, il apparait très tôt au cours de la vie foetale et se voit dès douze semaines de grossesse à l'échographie.
 
Un peu de neurophysiologie
Le bâillement met en jeu différents neuromédiateurs au niveau des structures anatomiques décrites ci-dessus, c'est à dire des messagers entre groupes de neurones : ocytocine et dopamine sont cruciaux. (C'est la dopamine qui fait défaut dans la maladie de Parkinson; ceci explique la disparition du bâillement chez de nombreux malades). Mais interviennent aussi la sérotonine et l'acéthylcholine. Les médicaments qui modifient les concentrations de ces médiateurs modifient le bâillement. Ainsi Paroxétine ou Fluoxétine, utilisés pour soigner des états dépressifs et qui augment la concentration en sérotonine, déclenchent des salves de bâillements inapropriés chez certains patients. Les médicaments, qui calment le mal des transports, diminuent les bâillements (effet comme l'atropine qui inhibe l'acéthylcholine).
 
Il n'existe pas de consensus sur la finalité du bâillement. Il est scientifiquement démontré que le bâillement ne modifie en rien l'oxygènation sanguine ou celle du cerveau (R. Provine). De nombreux arguments comportementaux plaident pour un rôle dans la stimulation de la vigilance. La puissante contraction musculaire engendrée déclencherait, en retour, une stimulation de la réticulée activatrice et du locus céruleus, structures de l'éveil au niveau du tronc cérébral, immédiatement contigues aux noyaux des nerfs moteurs commandant l'exécution du bâillement. A. Gallup développe depuis 2007 une théorie du rôle de régulateur thermique du bâillement, sans apporter de preuve pertienente.
 
Pourquoi s'intéresser au bâillement ?
Le bâillement représente un modèle tout à fait pertinent pour comprendre des bases du comportement, tant sur le plan des neurotransmetteurs que sur le plan neuro-anatomique et embryologique. Son ancienneté phylogénétique montre l'intérêt de l'étude de la neurophysiologie sous l'angle de la phylogénèse.
 
Once born, each of us will yawn an average 250,000 times before we breathe our last !
 
De notre premier à notre dernier souffle nous bâillons environ 250 000 fois !
 
 
 
Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
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Le bâillement foetal
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