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 Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
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 mise à jour du
6 mai 2007
YAWNING AND YAWN - STRETCH REFLEX
BAILLEMENTS & PANDICULATIONS

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YAWNING AND YAWN - STRETCH REFLEX
 
 
 
The functional relationship between yawning and vigilance
 
Yawning is not just a matter of opening one's mouth, but a generalised stretching of muscles, those of the respiratory tract (diaphragm, intercostal), the face and the neck.
 
Pandiculation, Oscitation and Chasma are occasionally given as synonyms for yawning. Pandiculation (derived from Latin pandiculatio "To stretch oneself") is however commonly defined as the stretching phenomena which accompanies the yawn reflex. Hence the expression is to refer to the yawn-stretch reflex, if stretching accompanies yawning. 
 
Systematic, coordinated stretching occurs in a compound pattern of almost identical general form among many animals in such a way as to extend vigorously and stiffen the extremities and trunk. It often comes in salvos of two or three cycles accompanied by stretching movements of the torso in hyperlordosis, with members hyperextended in the case of bipeds, essentially at wake-up time. Among quadrupeds, the back may take a very rounded position (carnivores). Non-human primates generally yawn is a seated position, sometimes lying down, exceptionnally while walking. At the acme of the yawning cycle, there can be either a raising of the shoulders (mangabeys) or a contraction of muscles in the nape of the neck in the shape of a "zebu hump" (macaques). The head is carried in cervical hyperextension during inspiration, followed by some flexion at expiration. Its occurrence in man and animals is alike.
 
This association of complex and synergic movements (true pandiculation) is a very stereotyped behaviour that can be classified as a reflex due to its involuntary occurrence. Stretching can be see as a feature among categories of maintenance behaviour. Its current value may lie in the fact that it appears to be a sign of well-being. Behavior functions according to the principles of homeostasis and may therefore be called regulatory (sleep - wakefulness). The term "maintenance behavior" used here to describe activities that help regulate the physiological state of the organism. When given in the presence of another organism certain maintenance activities may have secondary communicative effects through "sympathetic induction" causing social facilitation.
 
Much evidence supports the view that yawning is an important mediator of behavioral arousal levels, a view that is further strengthened by a review of endocrine, neurotransmitter, and pharmacological mechanisms of yawning: A major function of yawning appears to involve maintenance or increase of arousal when environments provide relatively little stimulation.
 
Mechanistically, physiological homeostasis is effected by feedforward and feedback operations that predictively and reactively minimize the influences of internal and external disturbances on the organism. Stretching is purported to stretch the shortened muscle and simultaneously strength the antagonist muscle. The proprioception (neuromuscular retrocontrol and interoception) of the muscles is largely dependent on its movement by the stretching of them. The fusomotor system plays probably a role in arousal but it is poorly understood how muscle stretching modulates states of arousal.
 
It may be added that the force enhancement following stretch can reach values of almost 50% of the corresponding isometric reference force, and thus might affect movement control.
 
The tendon cells differentially express genes in response to mechanical strectch.
 
BAILLEMENTS & PANDICULATIONS
 
Le bâillement n'est pas une simple ouverture de la bouche, mais, un mouvement d'étirement musculaire généralisé, des muscles respiratoires (diaphragme, intercostaux, scalènes), et des muscles de la face et du cou.
 
Le mot pandiculation (du latin pandiculatio) signifie association de bâillements et d'étirements généralisés. Il survient de façon comparable chez la plupart des animaux, souvent par salves de deux ou trois cycles.
 
Cette association complexe et synergique de mouvements est un comportement très stéréotypé qu'on peut qualifier de réflexe car de survenue involontaire. Ces mouvements d'étirement du tronc en hyperlordose, des membres en hyperextension chez les bipèdes, surviennent essentiellement au sortir du sommeil. Chez les quadrupèdes, le dos peut se déformer en dos rond (carnivores). Les primates non humains bâillent le plus souvent assis, parfois allongés et même exceptionnellement en marchant. À l'acmé du bâillement, on peut observer soit un haussement d'épaules (mangabés), soit une contraction des muscles de la nuque dessinant une « bosse de zébu » (macaques). Le port de la tête se fait en hyperextension cervicale à l'inspiration, suivie d'une flexion à l'expiration.
 
La pandiculation appartient à ce que l'éthologie nomme "comportement de maintien et d'entretien" ("maintenance behavior"). Il s'agit ici d' activités motrices qui participent aux régulations des fonctions de l'organisme ou régulations homéostasiques nécessaires à la survie. En présence de congénères, certaines de ces actvités peuvent, "par réplication", participer d'interactions sociales.
 
La neurophysiologie plaide pour une interprétation où bâillements et pandiculations concourent aux mécanismes de l'éveil, en particulier lorsque les circonstances sont peu stimulantes. En 2007, Guggisberg et al. ont publié une étude (EEG et autonomique) pouvant mettre en doute cette hypothèse : The functional relationship between yawning and vigilance.
 
D'un point de vue mécaniciste, la physiologie de l'homéostasie consiste en une série d'actions de stimulation et de rétro-contôle qui minimisent de façon prédictive ou a posteriori les variations du milieu intérieur sous l'influence de facteurs internes ou externes. La pandiculation tend à contracter des muscles agonistes et antagonistes, simultanément, en privilégiant l'action des muscles anti-gravitaires. La proprioception musculaire (l'intéroception basée sur la perception de l'activité neuromusculaire) dépend essentiellement de l'étirement musculaire. Le système neurofusorial joue probablement un rôle dans l'éveil mais les mécanismes neurophysiologiques intimes par lesquels la pandiculation stimule l'éveil restent à explorer.
 
Ajoutons que l'étirement musculaire est suivi d'une augmentation de la force développée par le muscle étiré, et ce jusqu'à 50% de la force isométrique de base, ce qui peut affecter les mouvements qui suivent l'étirement.
 
Enfin, les cellules tendineuses expriment des gênes de façon modulée après un étirement.
 

chickenstretching
stretchingstretching
 
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muscle
gessa

pour la science
 
Pour La Science
A lire, page 66, dans le numéro 312, d'octobre 2003