The dog has a special relationship with humans, going
beyond that of other domestic animals. Recent evidence
suggests this comes from domestication rather than wolf
behaviour, perhaps involving something as simple as a
change in natural looking behaviour.
The ability of animals to use behavioral/facial cues
in detection of human attention has been widely
investigated; showing the ability of recognizing human
attention across different situations dogs proved to be
more flexible than chimpanzees investigated in similar
circumstances. These findings suggest that during the
process of domestication, dogs have been selected for a
set of social-cognitive abilities that enable them to
communicate with humans in unique ways. The hypothesis is
that this similarity is attributable to the social
experience and acquired social routines in dogs because
they spend more time in close contact with humans than
apes do, and as a result dogs are probably more
experienced in the recognition of human gestures.
This paper reviews the behavioral capacity of dogs to
catch human yawns looking like human contagiosiness
(echokinesis).
Joly-Mascheroni RM, Senju A, Sheperd AJ present 29
dogs with yawning humans and also with a control
movement, where people just opened their mouths. Even
though a wide variety of breed was represented, such as
Dobermans, Yorkshire Terriers, Dachshund, Spaniels,
Labradors and more besides, they found that 21 of the
dogs yawned in response, showing that "dogs possess the
capacity for a rudimentary form of empathy."
The selection of dogs that were more communicative
and aware of human emotions then wolfs, probably helped
them to be so empathic. "As the dog's amazing skills to
read human communication cues are thought to have been
selected by human over last 15,000 years, it is also
possible that the same evolutionary process affected
their skills to empathise with humans". More work must be
done to prove this conjecture. "Another possibility is
that contagious yawning (and possibly empathy) could be a
more widespread characteristics among mammals."
The authors advance: "since yawning is known to
modulate the levels of arousal, yawn contagion may help
coordinate dog-human interaction and communication.
Understanding the mechanism as well as the function of
contagious yawning between humans and dogs requires more
detailed investigation."
Les chiens
bâilleraient à la vue du bâillement
d'un humain qui bâille
Les chiens ont une relation particulière avec
l'homme, plus profonde que celle des autres animaux. Des
travaux récents suggèrent que cela vient
plus de la domestication que de la nature du
comportement, peut-être simplement par simple
adpatation d'une prédisposition naturelle.
La capacité des animaux à
décoder l'expression comportementale/faciale
humaine a été largement explorée. Le
chien apparaît comme plus capable que le
chimpanzé à décoder
l'intentionalité humaine, dans des conditions
similaires. Ces données suggèrent que lors
du processus de domestication, les chiens ont
été sélectionnés pour leur
aptitude à une socialisation avec l'homme, leur
permettant une communication privilégiée
unique. Ces acquis sociaux s'expliquent, peut-être,
par le temps plus prolongé de vie commune
homme/chien que homme/singe, expliquant la plus grande
facilité des chiens à déchiffrer un
sens aux gestes humains.
Cet article fait le point sur la capacité que
semble posséder les chiens de bâiller en
voyant bâiller un humain.
Le bâillement est "contagieux" chez l'homme
(échokinésie) et peut être
assimilé à une certaine forme d'empathie,
capacité à ressentir les sentiments d'une
autre personne. Cette échokinésie du
bâillement, également présente chez
les chimpanzés et, peut-être, les macaques,
pourrait également exister chez le chien.
Une étude menée par Joly-Mascheroni RM,
Senju A, Sheperd AJ (Birkbeck College de
l'Université de Londres) essaie de le
démontrer. 29 chiens, mis en présence
d'humains bâillant ou effectuant un mouvement de
contrôle (consistant en une simple ouverture de la
bouche) ont été étudiés.
Plusieurs races étaient représentées
dans l'échantillon canin (Doberman, Yorkshire,
Teckel, Labrador...).
21 des 29 animaux auraient montré une
capacité à répondre au
bâillement de l'expérimentateur, distinguant
les vrais bâillements des faux. Cette
capacité reflèterait l'aptitude du chien
à montrer une forme primaire d'empathie envers son
maître.
Une précédente recherche avait
déjà montré que les chiens savent
trouver des objets cachés en suivant une direction
pointée du doigt par leur maître. Une autre,
étudiant les chiens qui volent de la nourriture,
avait mis en évidence que ces animaux savent
"étudier" le regard de leur maître,
commettant leur méfait quand ce dernier regarde
ailleurs ou qu'il ferme les yeux.
Atsushi Senju souhaite aujourd'hui étendre ses
recherches à d'autres mammifères,
déclarant que "les bâillements contagieux,
possible forme d'empathie chez le chien, pourraient
être des caractéristiques plus largement
répandues parmi les mammifères."
"Je crois pouvoir assurer que le
bâillement est sympathique chez les chiens
comme chez les hommes, pourvu que ces animaux soient
placés comme nous dans les circonstances qui le
produisent...."
"C'est ainsi qu'en bâillant à la
manière des chiens et en imitant exactement le son
qui, chez ces animaux, accompagne le
bâillement, je suis parvenu à faire
bâiller mon chien à volonté.
Mais il faut, je le répète, que l'animal
soit dans un état calme et tranquille. Je n'ai pu
y parvenir, quand le chien est en marche et à la
promenade, où il met à coup sûr
beaucoup plus d'intérêt que nous.
J'ai remarqué que, quand plusieurs chiens
étaient couchés ensemble, le premier qui
bâillait faisait bâiller les
autres, excepté celui qui était distrait
par l'occupation de s'épucer, de se gratter on
autre chose semblable; celui-là m'a semblé
presque toujours échapper l'effet sympathique du
bâillement."
"I believe I can show that yawning
is contagious in dogs as it is in men, if, like us, these
animals are placed in the circumstances which produce
it.... "
"And so, by yawning in the style
of dogs and by imitating exactly the sound which these
animals make while yawning, I succeeded in making my dog
yawn at will. But it is necessary, I repeat, that the
animal be in a peaceful and quiet state. I was not able
to achieve this when the dog was in movement or out
walking, which certainly holds much greater interest for
the dog than for us. I noticed that, when several dogs
were lying together, the first one who yawned made the
others yawn, except the one distracted by removing fleas,
scratching itself or something similar; that one seemed
to me almost always to escape the contagious effect of
the yawn".
Licking and yawning often occur in situations
involving conflict and stress. Dogs that are uneasy or
fearful of approach often exhibit licking and
lick-intention movements. They have also observed that
yawning appears to occur in conflict situations involving
a delay gratification or frustration (e.g. waiting to be
let outdoors). Licking activity may become an exaggerated
or compulsive self-directed behavior, sometimes resulting
in lesions to the legs. When a dog is restrained and
exposed to an uneventful social situation in which it
feels uneasy or fearful, it may involuntarily doze while
sitting, or lying down (sternal recumbency). Such dogs
appear to fight an urge to doze that develops over time
in the situation, finally losing muscle tone ans slipping
briefly into sleep, whereupon they start and awaken to
continue the vigil. Such dogs appear conflicted between a
need to maintain alertness and an opposing urge to fall
asleep.
Yawning is common in similar situations of declining
attention requering an increased level of arousal and
alertness. Dogs may yawn when forced to practice
repetitive and monotonus training exercices, such as
repeated sit-way behaviors. In some of these dogs,
yawning appears to present with penile erections (see
neurophysiology),
but it is not clear whether the erection are causally
linked with the act of yawning or simply part of coping
response to such situations. Whether such dogs are
stressed, bored, drowsy, or all three is debatable, but
trainers can avoid such tedium by keeping their training
sessions brief, reward dense, and playful. Yawning
probably performs a cognitive-enhancement function by
boosting ebbing attention under conditions in which the
dog must continue to wait or defer. Similarly, yawning
may help to mediate adjustments in response to unsettling
social situations requiring that the dog maintain
alertness while at the same time remaining inconspicuous
and inactive. Yawning may also occur under certain
fear-eliciting social situations....
Chez le chien.
Gérer la peur et le stress en se léchant et
en bâillant
Chez les chiens, le léchage et le
bâillement surviennent souvent dans des situations
impliquant un conflit et / ou un stress. Les chiens qui
sont craintifs et appréhendent l'approche,
extériorisent souvent des comportements de
léchage et des intentions de (se) lécher.
Les bâillements semblent survenir dans des
situations de conflit impliquant un retard dans
l'obtention d'une récompense ou lors d'une
frustration (attente pour être sorti par exemple).
Ce léchage peut devenir un comportement
auto-dirigé, exagéré ou compulsif,
aboutissant parfois à des lésions aux
pattes.
Quand un chien est maintenu et exposé à
une situation sociale dans laquelle il se sent mal
à l'aise, il peut involontairement, somnoler en
étant assis ou couché. De tels chiens
semblent lutter contre cette forte somnolence qui peut
déclencher une hypotonie. Ils peuvent aller
néanmoins jusqu'à s'endormir
brièvement puis se réveiller à
nouveau; ce cycle comportemental peut récidiver
plusieurs fois à la suite. De tels chiens
apparaissent balancer entre un besoin de maintenir leur
vigilance et une forte envie de s'endormir.
Le bâillement est banal dans de telles
situations où l'attention baisse alors qu'elle
requière un niveau d'éveil accru, c'est
à dire une augmentation de la vigilance. Les
chiens peuvent baîller de façon
répétitive, lors d'activités
monotones et répétitives comme le dressage
(se lever s'asseoir sur ordre). Chez certains, ces
bâillements s'associent à une
érection pénienne mais il n'est pas
établi si cette érection est
associée aux bâillements (voir neurophysiologie)
ou liée aux situations.
Le bâillement stimule probablement les
fonctions cognitives en augmentant l'attention lorsque
les chiens doivent attendre ou différer leurs
envies. De même, le bâillement peut aider
à des ajustements comportementaux en
réponse aux situations sociales troublantes
exigeant que les chiens maintiennent leur vigilance en
restant en même temps calme et immobile...
JR Perkins and al. taught dogs to yawn on cue within
a few trials. Another dog has been taught to sneeze on
cue. The dogs are each part of a close multi-dog family
household receiving a very large amount of human contact.
Breed and age varies. Dogs 1,2 and 4 are a part of the
household's Perkins, and represent every dog in that
household. Dog 3 is a part of a co-workers household,
which has three dogs in total. The time taken to train
each dog varied from minutes to days.
Each dog was easily trained to yawn on command using
a combination of traditional gentle training methods. The
primary method was yawning at the dog to solicit yawning
which was then rewarded and put on cue. A hand signal was
composed (a modification of the "speak" signal with the
hand open but thumb and forefinger touching) and the yawn
prompt rapidly faded. It is important to reward only full
yawns from the outset. Dogs 2 and 4 learned by observing
another dog yawn on cue for reward: dog 2 learned from
dog 1 and dog 4 from dog 2. Furthermore, dogs 2 and
especially 4 appeared motivated to compete using yawning
to secure resources ahead of another dog.
Dresser des chiens
à bâiller
JR Perkins et collaborateurs ont dressés des
chiens à bâiller sur commande, d'autres
à éternuer. Ces chiens appartiennent
à une importante communauté de chiens, tous
habitués à des contacts très
rapprochés et fréquents avec les humains.
Races et âges sont variables. Les chiens 1,2 et 4
sont des chiens personnels de l'auteur et affecté
à chaque catégorie. Le chien 3 est l'un des
3 chiens appartenant à un autre co-auteur. Le
temps consacré au dressage varie de quelques
minutes à plusieurs jours.
Chaque chien a été facilement
dressé à baîller sur commande en
utilisant une combinaison de méthodes de formation
douces traditionnelles. La méthode principale
était de baîller face au chien pour
solliciter son bâillement qui a été
alors récompensé et répliqué.
Un signe de la main a été associé
à ce conditionnent pour en assurer l'extinction
rapide. Il est à noter l'importance de la
récompense seulement accordée au
bâillement complet. Les chiens 2 et 4 ont appris
à bâiller en voyant leurs
congénères bâiller et être
récompensés: le chien 2 appris du chien 1
et le chien 4 du chien 2. En outre, les chiens 2 et
particulièrement 4 sont apparus motivés, en
rivalisant de bâillements afin de s'assurer des
récompenses avant qu'elles ne soient
accordées à un autre chien.
Les conditions de sensation se rapportent à
des sensations simples ou composées.
Celles de sensation simple résultent
nécessairement du toucher, du goût, de
l'odorat, de l'ouïe ou de la vue. Dans les faits que
j'ai cités et à la discussion desquels je
veux me borner dans ce travail, elles ne naissent que des
deux dernières, de la vue et de l'ouïe.
Celles de sensation composée résultent
de la complication des sensations simples par
l'intervention des facultés affectives ou des
facultés intellectuelles. Les conditions
nécessaires de ces deux ordres distincts de
sensations dans la propagation des
phénomènes nerveux peuvent se
réduire à une seule, l'exemple ou
communication. Dans un grand nombre de cas, ce fait est
dû à des sensations simples; le plus souvent
c'est la vision. Il en est ainsi de la plupart des faits
que j'ai cités de répétition
sympathiques ou involontaire des mouvemens, des
impressions, du bâillement, du vomissement,
de la chorée, de l'hystérie, de
l'épilepsie, et de la catalepsie, de quelques cas
de monomanie homicide.
Les phénomènes du
système nerveux se présentent
communément dans l'ordre suivant. L'impulsion des
corps externes agit sur les extrêmités
sentantes des nerfs; c'est ce qui donne lieu à la
perception ou à la pensée, qui, quand elle
commence à naître dans l'esprit, porte le
nom de sensation: cette sensation, suivant ses
différentes modifications, donne lieu à la
volition, ou au désir de parvenir à
certaines fins qui exigent le mouvement de certaines
parties du corps; & cette volition donne lieu
à la contraction des fibres musculaires, qui
produit le mouvement que doit exécuter une
partie.
The phenomena of the nervous
sytem occur commonly in the following order. The impulse
of external bodies acts upon the sentiment extremeties of
the nerves; and this gives occasion to perception or
thought, which, as first aristing in the mind, we term
sensation. This sensation, according to its various
modifications, gives occasion to volition, or the willing
of certain ends to be obtained by the motion of certain
parts of the body; and this volition gives occasion to
the contraction of muscular fibres, by which the motion
of the part required is produced.