Previous research shows that yawning
enhances intracranial circulation and regulates
brain temperature. Consistent with these
functional outcomes, yawn duration correlates
positively with interspecies variation in brain
weight across mammals, with robust relationships
documented at both the taxonomic rank of class
and the more restricted scale of family (e.g.,
Felidae).
This study provides the first investigation
into whether differences in brain weight within
a single species, domesticated dogs Canis lupus
familiaris, can predict intraspecific variation
in yawn duration. Measures of yawn duration were
obtained from public videos available online and
then paired with previously published brain and
body weight data of different dog breeds.
The final sample consisted of 272 yawns from
198 dogs across 23 breeds. Consistent with
recent studies, the authors find robust
correlations between yawn duration and brain
weight across breeds. Moreover, these
correlations remain significant after
controlling for differences in body weight
across breeds. These findings replicate and
extend upon past work in this area and provide
further support that yawns evolved to serve an
important and large-scale neurophysiologic
function.
Des recherches antérieures montrent
que le bâillement améliore la
circulation intracrânienne et
régule la température du cerveau.
Conformément à ces
résultats fonctionnels, la durée
du bâillement est en corrélation
positive avec la variation
interspécifique du poids du cerveau chez
les mammifères, avec des
corrélatuons solides documentées
à la fois au niveau taxonomique de la
classe et à l'échelle plus
restreinte de la famille (par exemple, les
félidés).
Cette étude fournit la
première enquête pour savoir si les
différences de poids
cérébral au sein d'une même
espèce, les chiens domestiques Canis
lupus familiaris, peuvent prédire la
variation intraspécifique de la
durée du bâillement. Les mesures de
la durée du bâillement ont
été obtenues à partir de
vidéos publiques disponibles en ligne,
puis couplées avec des données
précédemment publiées sur
le cerveau et le poids corporel de
différentes races de chiens.
L'échantillon final était
composé de 272 bâillements de 198
chiens de 23 races. Conformément aux
études récentes, les auteurs
trouvent de solides corrélations entre la
durée du bâillement et le poids du
cerveau d'une race à l'autre. De plus,
ces corrélations restent significatives
après contrôle des
différences de poids corporel entre les
races. Ces résultats reproduisent et
étendent les travaux antérieurs
dans ce domaine et confirment davantage que les
bâillements ont évolué pour
servir une fonction neurophysiologique
importante et à grande échelle.