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While the
patient was yawning vigorously, he heard a loud crack
!
Fractures of
the styloid process and yawning
Fracture of an elongated styloid process or ossified
stylohyoid ligament is uncommon. Neck or throat pain,
decreased mobility, hoarseness, and mass in the neck are
signs and symptoms of fracture. The inciting trauma may
be as mild as yawning
but more often blunt
trauma of a serious nature, such as motor vehicle
accident, is the cause. The diagnosis may be missed
because of difficulty imaging the stylohyoid apparatus.
Some cases are presented that demonstrate the variability
of symptoms and trauma.
Pendant
que le patient bâillait amplement, il entendit un
craquement sourd !
Fractures de
l'apophyse styloïde et
bâillements
Les fractures d'une longue apophyse styloïde ou
d'un ligament stylo-hyoïdien ossifié ne sont
pas courantes. Des douleurs de la gorge ou du cou, une
mobilité réduite du cou, un enrouement, une
masse latérale du cou sont autant de signes
pouvant faire évoquer cette pathologie. Le
traumatisme déclenchant peut être aussi
véniel qu'un
bâillement mais souvent correspond à
un choc direct
grave, comme au cours des accidents de la
circulation. Le diagnostic peut être erroné
ou retardé car l'image radiologique est difficile
à réaliser. Quelques cas sont
présentés ici et démontrent la
variablité des signes et symptômes de ce
type de fractures.
Eagle's
syndrome: a symptomatic calcification of the stylohyoid
ligaments
A case of
symptomatic calcification of the stylohyoid ligaments
is described. The patient presented with head and neck
pain, with the neck pain being reproduced by palpation of
the styloid process through the tonsillar fossa and
yawning. Calcification or ossification of the stylohyoid
ligament is a frequent, often incidental finding on
radiographs, however when the source of pain is from the
styloid process or calcified stylohyoid ligaments it
referred to as Eagle's syndrome. The symptoms may be
confused with other causes of head and neck pain. This
paper also discusses the pain patterns, clinical
presentation, radiologic findings and treatment of
Eagle's syndrome.
Syndrome
d'Eagle: calcifications symptomatiques des ligaments
stylo-hyoïdiens
Un cas de
calcification symptomatique des ligaments
stylo-hyoïdiens est décrit. Le patient s'est
présenté avec des maux de tête et une
cervicalgie, la douleur au cou étant reproduite
par palpation du processus styloïde dans la fosse
amygdalienne et le bâillement. La
calcification ou l'ossification du ligament
stylo-hyoïdien est fréquente et sa
découverte sur les radiographies est fortuite.
Lorsque la source de la douleur provient du processus
styloïde ou de ligaments stylo-hyoïdiens
calcifiés, on la désigne sous le nom de
« syndrome d'Eagle ». Les
symptômes peuvent être confondus avec
d'autres causes de maux de tête et cervicalgies.
Cet article discute également des schémas
de la douleur, de la présentation clinique, des
résultats radiologiques et du traitement du
syndrome d'Eagle.
History: A 10 year-old boy who has throat pain
while swallowing that began shortly after
tonsillectomy.
Diagnosis: Eagle syndrome, also called the
stylo-hyoid ligament syndrome
Discussion: The syndrome was described by Dr.
Watt W. Eagle in 1937 (Elongated styloid
processes: report of two cases. Arch Otolaryngol 1937;
25; 584-587). It consists of glossopharyngeal
nerve neuralgia caused by elongation of the styloid
process or calcification of the stylo-hyoid ligament.
Rarely, the whole ligament is ossified to form a
stylohyoid bone.Pain is felt in the throat, head, teeth,
and neck. The pain may be caused by chewing, swallowing,
head turning, tongue protrusion, and yawning. The
pain may first occur after neck trauma or tonsillectomy.
The long styloid process or calcified stylo-hyoid
ligament are easily shown on neck radiographs or by CT.
Treatment is surgical excision.
On the basis of knowledge derived
from embryology, ethology, neurophysiology and pathology,
this book integrates all available data as well as
unifing a substantial amount of disparate research. This
is the first comprehensive review of yawning behaviour
ever published.
Usant d'une approche
multidisciplinaire, empruntant à l'embryologie,
l'éthologie, la neurophysiologie, la pathologie,
ce livre de 200 pages collecte nombre de
données variées, restées
dispersées jusque-là. Il comble le vide
laissé par l'absence de toute publication
scientifique antérieure sur le
bâillement.
1. The yawning reflex appears to have received little
attention from American psychologists except in the
observation of its appearance in the newborn infant.
2. In this investigation trained yawners apparently
stimulated college students in assemblies and libraries
to yawn as well as church goers in both the morning and
evening services.
3. The phonograph record stimulated some of the blind
subjects but few of the graduate nurses to yawn.
4. Motion pictures of a girl yawning seemed to
initiate the yawning reflex in several students taking
general psychology.
Yawning in animals does not appear
to have been studied under rigidly controlled conditions
up to the present time. The following statement appears
in Charles
Darwin's book : The
Expression of the Emotions in Man and Animals:
«Baboons often show their passion and threaten
their enemies in a very odd manner, namely, by opening
their mouths widely as in the act of yawning. Mr.
Bartlett has often seen two baboons, when first placed in
the same compartment, sitting opposite to each other thus
ALTernately opening their mouths; and this action seems
frequently to end in a real yawn» (p.
136).
Médecin des
Hôpitaux Professeur de pathologie médicale
puis de clinique médicale
Membre de l'Académie
de médecine
«Son oeuvre, toute
d'érudition et de vulgarisation ne peut
guère lui survivre. Dans vingt ans la science
ayant évolué, ses livres,
remplaçés par d'autres plus au courant, ne
se liront plus et seront oubliés. On ne lui doit
aucune découverte importante: ses trouvailles ont
été rares. Pour avoir trop cité les
autres, il ne sera point cité lui-même, et,
dans les livres que ses imitateurs de l'avenir
écriront, son nom ne figurera pas, laconiquement
accolé, entre deux parenthèses, à
une vérité durable, ce qui, pour un savant,
constitue la vraie gloire».......
La forme convulsive présente à
la fois les symptômes de l'état
hystérique, témoignage permanent de
l'ataxie cérébro-spinale, et des attaques
de convulsions, manifestations temporaires de
l'hyperkinésie spinale. Ces attaques sont assez
souvent précédées de prodromes qui
les devancent de plusieurs heures ou même d'un on
deux jours ; ce sont des frissons suivis de
palpitations, de bâillements ou de
pandiculations, une courbature ou une fatigue
douloureuse, une sensation pénible d'agitation
dans les jambes, des envies fréquentes d'uriner,
un sentiment de constriction et de pression à
l'épigastre, dans la poitrine et dans le larynx;
cette constriction ascendante est comparée par la
malade à une boule qui remonterait de la
région xiphoïdienne vers la gorge (boule
hystérique); plus rarement des éclats de
rire sans motifs, une loquacité incessante, de
l'agitation intellectuelle, de l'incohérence dans
l'idéation, des hallucinations même, sont
les phénomènes précurseurs de
l'attaque ....
La forme tonique est constituée par un
spasme qui occupe la sphère du sympathique et des
nerfs crâniens, plus particulièrement celle
des nerfs vagues et des faciaux; la contraction
spasmodique de l'oesophage, des bronches, de la glotte,
donne aux malades la sensation de la boule ascendante, et
l'angoisse d'une suffocation immédiate
(strangulatio hysterica); elles sont tourmentées
en même temps par une toux bruyante,
métallique, des sanglots, des
bâillements ou un hoquet incoercible; le spasme
des muscles innervés par le facial et le nerf
masticateur produit le rire sardonique, le trismus, le
grincement de dents; enfin l'ischurie ou la
rétention momoentanée d'urines
témoigne de l'excitation des plexus
hypogastriques. Lorsque l'attaque est bornée
à ces spsmes toniques, elle se dissipe en
général assez rapidement après vingt
à trente minutes au plus, et la terminaison est
souvent accompagnée d'une émission
abondante de gaz et de sécrétion lacrymale,
phénomène purement réflexe et
totalement involontaire.........
L'attaque de catalepsie est ordinairement subite;
lorsqu'il y a des prodromes, ils ne
précèdent que de quelques heures le
paroxysme, et ils consistent en phénomènes
nerveux qui n'ont pas grande signification, tristesse ou
irritabilité de l'humeur, douleur de tête,
vertige, pandiculations, bâillements
incoercibles, parfois quelques tressaillements oo
secousses musculaires. Le malade frappé est
pétrifié sur place, mais il ne tombe pas,
il reste comme figé sur le lieu même et dans
la position précise où il a
été atteint ; la connaissance est abolie.
C'est-à dire que la notion du moi et du monde
extérieur est suspendue; ou bien cette notion
persiste, le malade sent, il entend, il voit, il
comprend, mais il ne peut transformer en actes les
déterminations intentionnelles que ses perceptions
provoquent en lui....
In Mutants, Armand Marie Leroi gives a brilliant
narrative account of our genetic grammar and the people
whose bodies have revealed it, balancing both the science
and the stories behind some of history's most captivating
figures-including a French convent girl who found herself
changing sex upon puberty; children who, echoing Homer's
Cyclops, are born with a single eye in the middle of
their foreheads; a village of long-lived Croatian
dwarves; a hairy family who was kept at the Burmese royal
court for four generations (and from whom Darwin took one
of his keenest insights into heredity); and the
ostrich-footed Wadoma of the Zambezi River Valley.
Stepping effortlessly from myth to molecular biology,
this elegant, humane, and illuminating book is about us
all.
Armand Marie Leroi nous dévoile, dans son
livre Mutants, une brillante description de notre
grammaire génétique et des pauvres gens
dont le corps l'a conjuguée avec des fautes.
Mariant avec pertinence les données scientifiques
et les récits de quelques cas historiques ou
légendaires, il retrace, par exemple, le cas d'une
religieuse qui se serait vue changer de sexe à la
puberté, ou la légende du cyclope
d'Homère. Admirons la capacité de Armand
Marie Leroi de nous transporter de l'ère des
mythes à la biologie moléculaire dans ce
livre empreint de compassion pour tant de
misères.
Combien de fois
bâillez-vous par jour ? <5 = 25,4%.. 5-10 =
25,6%.. 10-15 = 15,3%.. 15-20 = 8,7%.. >20 =
25%
Ressentez-vous des
baillements excessifs ?
71% = non, tant
mieux
27,2% = oui et je ne sais pas pouquoi
7,2% = oui et je prends
des antidépresseurs
1,3% = oui et je prends
des anti-épileptiques
4,6% = oui et je prends d'autres médicaments
2,7% = oui et j 'ai des troubles neurologiques
2,5% = oui et j 'ai des troubles hormonaux
3,1% = oui et j 'ai des tics moteurs
1,9% = oui et j 'ai des tocs
déclenchez-vous
facilement le bâillement d'autrui ? 75,2%
êtes-vous sensible
au bâillement d'autrui ? 74%
«C'est à la
fois l'honneur et le charme de la médecine moderne
que souvent la vérité de la veille devienne
l'erreur du lendemain, et que pour elle, évolution
et révolution soient parfois
synonymes.»
Pierre Marie
Leçons de Clinique
Médicale, Hôtel Dieu, 1894-1895, page
63