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The term "maintenance behavior" is used here to
describe activities that help regulate the physiological
state of the organism. When given in the presence of
another organism certain maintenance activities may have
secondary communicative effects through "sympathetic
induction" causing social facilitation; for example, some
complex and derived maintenance activities, such as the
collecting of food by individuals and groups for the
benefit of all participants or their dependents, have
become social events in both primary and ritualized
contexts.
Yawning and
stretching are examples of basic regulatory
behavior for the purpose of maintenance of bodily
functions. One should ignore neither the existence and
releasing values of specific, environmentally controlled
releasing mechanisms nor the social implications of
yawning and stretching in species
Maintenance activities are common among all
vertebrates, and yawning and stretching are general
behavioral attributes of the homeotherms as the
poïkilothems. Among birds, as well as among mammals,
yawning is so wide-spread that it is difficult to
understand why it has not become better known.
Maintenance behavior in birds is easily observed:
particularly when the ontogeny of an organism and its
behavioral systems are carefully studied, one has no
difficulty in identifying the patterns of maintenance
behavior. However, students of bird behavior are commonly
more interested in other behavior patterns, such as
social behavior or migration, and the establishment of
ethograms, the complete behavioral catalogues for
individual species, is badly neglected. The organic and
physiological bases of bird behavior are usually
overlooked and also largely unknown. However, a knowledge
of these underlying mechanisms is required for a full
understanding of maintenance behavior and as a basis for
experimental analysis of such behavior. You can now read
this original work about
Ostrich. (PDF
format)
Le terme de "comportement de maintien et d'entretien"
("maintenance behavior") est utilisé ici pour
décrire des activités qui participent aux
régulations des fonctions de l'organisme. En
présence de congénères, certaines de
ces actvités peuvent, "par réplication",
participer d'interactions sociales. Ainsi la recherche de
nourriture peut déboucher sur une mise en commun
et partage des ressources au profit de la
collectivité, le besoin de chaque individu
enrichissant ainsi rituellement les liens au sein d'un
groupe.
Baillements et
étirements, par exemple, sont des
fonctions physiologiques de régulation
homéostasique nécessaires à la
survie. On ne peut ignorer ces fonctions basales ni les
implications sociales qu'elles engendrent. Ce type de
comportements est commun à tous les
vertèbrés; baillements et étirements
existent tant chez les homéothermes que chez les
poïkilothermes. Chez les oiseaux, comme chez les
mammifères, le bâillement est si
généralisé qu'on ne peut que
s'étonner qu'il ait soulevé si peu
d'intérêt d'étude.
Alors que ces comportements peuvent assez facilement
être identifiés et observés, en
particulier au cours de l'ontogénèse, les
études des oiseaux se sont beaucoup plus
orientées sur les interactions sociales et les
migrations, l'établissement d'éthogramme,
catalogue complet des comportements d'une espèce,
et ont négligé les études des
fonctions comportementales concourant aux
régulations vitales individuelles. Vous pouvez
maintenant lire l'intégralité de ce patient
travail d'observations
des Autruches. Télécharger
ce texte au fomat pdf.
De oscitatione :
Sennert explique ainsi la
production du bâillement : « Oscitatio quidem
fit, musculis masticationi dicatis et inferiorem maxillam
moventibus, affectis, cum halitus vaporosi in iis
collecti sunt, qui hoc motu discutiuntur. »
C'est, en somme, la théorie d'Oribase. Il
énumère ensuite les signes tirés du
bâillement : «Oscitatio et pandiculatio etsi
aepe pigritae saltem signa sunt, aut ex imaginatione
proficiscuntur, interdum tamen a causa morbifica ortum
habent et instantium morborum sunt praesagia»
Le bâillement n'est plus considéré
comme un signe morbide naissant toujours dans des
conditions antiphysiologiques, puisque Sennert semble lui
donner souvent un point de départ purement
physiologique. Cependant, dans un autre chapitre, il fait
une sorte de restriction; après avoir dit :
«Interdum tamen sola imaginatio oscitationis causa
est»; il ajoute qu'une prédisposition toute
spéciale est nécessaire : «Cum enim
qui videt alium oscitare, ipse quoque ad oscitandum
invitatur, praecipue si piger et somnolentus sit,
partesque illae vaporibus ejusmodi repletae sint, quae
imaginatione illa moventur.»
Peu après la naissance de
l'imprimerie,
ou comment le
bâillement a servi à décrire la
lettre O, vers 1545 :
Total laryngectomy has a wide range of adverse
effects, mainly as a result of the permanent
disconnection of the upper and lower airways. Not only is
the natural voice lost, but other physiological systems,
which require a more or less normal nasal airflow, are
disrupted and/or hampered as well. This change in anatomy
often leads to deterioration in pulmonary function, with
an associated range of physical and psychosocial
problems, and a loss (or at least a serious decrease)
of the sense of smell and taste. Olfaction is either
a passive process that occurs during normal nasal
breathing (so-called passive smelling) or an active
process (so-called active-smelling or sniffing). Total
laryngectomy inevitably results in the loss of passive
smelling, and only a minority of patients are still able
to actively smell anything.
Recently, F.
Hilgers et al. developed a technique that makes use
of a simple physical mechanism by creating an
"underpressure" in the oral cavity, which then generates
a flow of air through the nose. Patients are
instructed to make an extended yawning movement while
keeping their lips securely closed and simultaneously
lowering their jaw, floor of the mouth, tongue, base of
the tongue, and soft palate. The underpressure thus
created in the oral cavity results in an airflow through
the nose. This technique, which is easily mastered by the
patient, is taught by explaining that this movement
resembles what one does when yawning with the mouth
closed, ie, so-called polite yawning. This
polite yawning maneuver has to be repeated rapidly to
increase its effectiveness. In an intervention study,
F. Hilgers et
al. were able to show that after only one 30-minute
training session, 25 (57%) of the 44 laryngectomees were
able to smell using this technique.
La
technique du "baillement-poli" engendre-t-elle un vrai
bâillement ?
La layngectomie totale a de multiples effets
secondaires, en particulier du fait de la solution de
continuité entre les voies aériennes basses
et hautes. Non seulement la voix est perdue, mais aussi
d'autres fonctions physiologiques sont perturbées.
La perte du goût et de l'odorat s'ajoute aux
désagréments des modifications des
fonctions ventilatoires et à leurs retentissements
physiques et psychiques variées. L'olfaction est
tantôt un phénomène passif survenant
au cours de la respiration, tantôt un
phénomène actif, inspiratoire et
volontaire. La laryngectomie totale supprime
inévitablement l'olfaction passive, et seule
une minorités de patients est encore capable
d'olfaction volontaire.
Récemment, F.
Hilgers et al. ont développé une
technique, basée sur des phénomènes
physiques simples, créant une dépression
dans la cavité buccale, générant un
flux d'air au travers du nez. Les patients sont
entrainés à réaliser un
bâillement maximum mais en gardant les
lèvres strictement closes tout en aspirant leurs
joues, abaissant la langue et le plancher de la bouche.
Cette dépression ainsi créée dans la
cavité buccale favorise une aspiration d'air par
le nez. Cette technique aisément maitrisée
par les patients leur est apprise en leur expliquant que
c'est un geste similaire à un bâillement
masqué par politesse ou 'polite yawning'. Cette
manoeuvre de bâillement masqué a besoin
d'être répétée plusieurs fois
de suite pour en augmenter les effets attendus. Dans une
étude, F.
Hilgers et al. ont montré qu'après
seulement 30 minutes d'entrainement, 25 (57%) d'un groupe
de 44 laryngectomisées étaient capables de
percevoir les odeurs en usant de cette technique.
The importance of studying yawning behavior is clear from
the point of view of physiological responses or as an
experimental tool to elucidate the mechanisms of actions
of drugs and hormones :
Lectrice: "J'ai 66 ans et depuis quelques
semaines, je suis réveillée par des
baillements qui s'enchainent sans arrêt. Je me
lève car, de plus, je ressens une chaleur et une
douleur dans les paumes et dans les pieds, je marche donc
en bâillant, souffrant de plus en plus dans ma cage
thoracique. La première fois, j'ai eu envie de
manger qq chose de salé et j'ai croqué
"furieusement" des chips. J'ai bu un verre d'eau, j'ai
passé mains et pieds à l'eau fraiche. Je me
suis recouchée en massant encore mes pieds tout en
lisant puis me suis rendormie. J'avais pensé
à un phénomène allergique...mais
depuis cela s'est reproduit sans que je trouve dans mes
derniers repas quoi que ce soit de douteux. Je prends
TRAMADOL 200mg 2 fois par jour depuis environ 2
ans pour soulager de nombreux points d'arthrose. Ces
moments me sont très pénibles, mon
médecin ne voit pas. Qu'est-ce ?"
Réponse : Si votre formulation est
exacte dans ces termes et sa chronologie, il est en effet
très curieux d'être réveillé
par des bâillements. Ceux-ci arrivent en effet, qq
instants après l'éveil pour en prolonger le
mécanisme. Actuellement, devant un excès de
bâillements, il faut toujours penser à une
cause iatrogène (c'est à dire un effet
latéral inattendu d'un médicament). Le
tramadol que vous prenez pour apaiser vos douleurs est un
dérivé morphinique. La chronologie de vos
troubles me fait penser que vos crises de
bâillements avec une hyperpathie
périphérique (allodynie?), ou des
paresthésies, sont le témoin d'un
état de manque de fin de doses, lié
à votre dépendance en morphinique.
interne de JM Charcot
à La Salpétrière, puis
médecin de l'hospice de
Bicêtre
«La Salpêtrière, où la
toute-puissante influence de Charcot (1880)
commençait à faire triomphante une Ecole
scientifique nouvelle, ouverte à toutes les
personnalités et à tous les travailleurs,
décida Féré et l'entraîna dans
l'étude de la neuropathologie. Sa thèse
(1882) sur les « Troubles fonctionnels de la vision
par lésions cérébrales (amblyopie
croisée et hémianopsie) » en est la
preuve et est déjà marquée de
l'empreinte ordonnée de Charcot, qui portait sa
méthode dans le chaos de la pathologie nerveuse.
Bientôt, l'esprit mûri de notre
collègue prenait son propre élan et allait
faire de lui une personnalité des plus marquantes
dans les sciences biologiques. C'est qu'en effet, non
content d'appliquer à la neuropathologie et
à la psychopathologie ses qualités
remarquables et sans cesse cultivées d'observateur
sagace et de clinicien plein de finesse,
Féré apportait à ses études
médicales l'enquéte scientifique, plus
précise et plus sûre, de
l'expérimentation. Notre collègue aura eu
le rare mérite de contribuer pour une part
capitale, par son labeur incessant et par les beaux
résultats obtenus, à une révolution
bienfaisante, à la revision de la psychologie,
tant normale que pathologique, au moyen de
l'expérimentation biologique.
Expérimentateur ingénieux autant
qu'impeccable, allant parfois même jusqu'à
la minutie, Féré, soutenu par la passion de
la science et par ses études approfondies, se
façonna psychophysiologiste et psychopathologiste
de premier ordre.
Les innombrables travaux consacrés par lui
à la «Pathologie des émotions»,
à la «Famille névropathique»,
à la «Dégénérescence et
à la criminalité», au
«Magnétisme. animal», à l'
«Evolution et à la dissolution de l'instinct
sexuel», aux «Troubles de l'intelligence»,
à l' «Aphasie et à ses diverses
formes», au «Traitement des
aliénés dans les familles», pour ne
citer que ses principaux ouvrages, en font foi et
montrent la diversité de ses recherches, autant
que la souplesse de son esprit....»
mâcher
de l'écorce de citron ou d'orange, ou de
canelle
Kim A. Bard
Raeching into Thought
- The Minds of the Great Apes
Edited by Anne E. Russon, Kim A. Bard, Sue Taylor
Parker -1998
Cambridge University Press (UK)
What special qualities of mind set the great apes
apart from other nonhuman primates, and indeed from
ourselves? In this book, field and laboratory researchers
show that the great apes have high level abilities in
both social and ecological domains, including tool use,
pretense, self-awareness, deception, consolation,
teaching and culture itself. Great apes are also shown to
be capable of thinking at symbolic levels, traditionally
considered to be uniquely human. Here, the mechanisms
involved in building these abilities - especially the
lengthy developmental and "enculturation" processes, are
emphasized, showing how new discoveries are changing
views on how primates and human intelligence
evolved.
En
s'immisçant dans la pensée - Les
intelligences des grands singes
Publié sous la direction de Anne E. Russon,
Kim A. Bard, Sue Taylor Parker -1998
Cambridge University Press (UK)
Quels caractères différencient
l'intelligence des grands singes de celle des autres
primates non humains mais aussi de la nôtre? Dans
ce livre, des chercheurs de laboratoire et de terrain
exposent combien les grands singes manifestent des
capacités étendues aussi bien dans le
domaine social qu'écologique: manipulations
d'outils, ruse et tromperie, apprentissage et même
culture. Les grands singes se montrent capables de
raisonnement symbolique, traditionnellement
considéré comme propre de l'Homme. Les
méchanismes mis en jeu sont explicités dans
ce livre, notamment "l'enculturation" lente et
progressive sur une longue période de
développement. Tout ceci met en lumière
combien ces nouvelles découvertes doivent changer,
maintenant, notre appréciation de
l'évolution de l'intelligence chez l'Homme et les
primates non humains.
L'homme, ce pauvre singe condamné à
faire l'homme... Jean Rostand (Pensées d'un
biologiste - 1954)
Connaissez-vous le robot démontable en
trois valises qu'il porte lui-même?
How can we come to understand
the mind if we have to use it to understand it
?
Brain Wise
Studies in neurophilosophy
Progress in the neurosciences is profoundly changing
our conception of ourselves. This texte of Patricia Smith
Churchland examines old questions about the nature of the
mind within the framework of brain sciences. What is the
neurobiological basis of consciousness, the self and free
choice ? How does the brain learn about the external
world and about the intropsective world ? What can
neurophilosophy tell us about the basis and signifiance
of religious and moral experiences ?
Drawning on results from research at the
neurochimical, neuronal, system, end whole brain levels,
the book gives an up-to-date perspective on the state of
neurophylosophy, what we know, what we don not know and
where things may go from here.
«The Queen of the Science is visting the
kitchen. Patricia Churchland is one of the creators
of neurophilosophy, the movment that thinks philosophers
should know something about the brain.» F.
Crick
Patricia Smith Churchland is professor of
philosophy at the University of
California.
Comment arriver à
comprendre l'intelligence si nous avons besoin d'elle
pour la comprendre ?
Brain Wise
Studies in neurophilosophy
Le progrès des neurosciences a
profondément changé la conception que nous
pouvons avoir de nous-même. Ce live de Patricia
Smith Churchland passe en revue de vieilles questions sur
la nature de l'esprit, avec l'aide des neurosciences.
Quelles sont les bases neurobiologiques de la conscience,
du soi, du libre arbitre ? Comment le cerveau
perçoit le monde extérieur, introspecte le
monde intérieur ? Que peut nous apporter la
neurophilosophie sur les bases et la signification des
expériences religieuses ou morales ?
Utilisant les résultats des recherches tant de
neurochimie ou sur le neurone que sur les systèmes
ou le cerveau en entier, ce livre apporte une mise au
point des conceptions actuelles de la neurophilosophie,
ce que nous savons, ce que nous ne savons pas, sur ce qui
peut advenir à partir de ces bases.
«La reine des sciences visite la cuisine.
Patrica Churchland est une des initiateur(trice)s de la
neurophilosophie, ce mouvement qui pense que les
philosophes doivent savoir quelque chose du
fonctionnement du cerveau.» F. Crick
Combien de fois
bâillez-vous par jour ? <5 = 26%.. 5-10 = 25%..
10-15 = 15%.. 15-20 = 8%.. >20 = 25,2%
Ressentez-vous des
baillements excessifs ?
75,1% = non, tant
mieux
25,9% = oui et je ne sais pas pouquoi
6,3% = oui et je prends
des antidépresseurs
1,2% = oui et je prends
des anti-épileptiques
4,8% = oui et je prends d'autres médicaments
2,4% = oui et j 'ai des troubles neurologiques
2% = oui et j 'ai des troubles hormonaux
2,9% = oui et j 'ai des tics moteurs
1,8% = oui et j 'ai des tocs
déclenchez-vous
facilement le bâillement d'autrui ? 75,2%
êtes-vous sensible
au bâillement d'autrui ? 73,5%
« A aucune
époque l'observation pure n'est parvenue sans de
suprêmes efforts à dominer l'esprit
d'hypothèse. Pour ce qui concerne
spécialement la médecine, qui seule doit
nous occuper ici, jamais on n'a vu les intelligences
même les plus stoïques se borner à
constater les faits sans chercher à les relier
entre eux par une théorie quelconque ; dès
l'origine, on voit les esprits occupés autant et
plus des rapports subjectifs des choses que de leur
réalité même ; les données
empiriques de l'observation, à peine acquises,
sont rapprochées, éprouvées les unes
par les autres, pour en faire sortir des théories
ou des systèmes.»
Jean-Martin Charcot :
Introduction des Leçons Cliniques sur les maladies
des vieillards et les maladies chroniques