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Nouvelle Iconographie de La Salpêtrière
 
 L'histoire des neurosciences à La Pitié et à La Salpêtrière J Poirier
The history of neurosciences at La Pitié and La Salpêtrière J Poirier
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Corvisart par Ricord
Académie de médecine

 mise à jour du
30 octobre 2003
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Baron Jean-Nicolas CORVISART DES MARETS
Dricourt 1755 - Paris 1821
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Sur une affection douloureuse de la tëte, sous forme de migraine ou de tic douloureux
Par M. Méglin docteur en médecine à Colmar
 
Journal de médecine de Corvisart et Leroux
janvier 1812 - tome XXIII - vol 1 - p 1-8
 
Jean-Nicholas Corvisart, an important figure in early 19th century French medicine, popularized percussion as a diagnostic tool, was the author of a major textbook on cardiovascular diseases and was Napoleon's personal physician.
The Austrian physician Leopold von Auenbrugg (1722-1809) first described the diagnostic utility of chest percussion in 1761, in his book Inventum Novum. Ahead of his time, Auenbrugg's work was criticized and ignored and he was forced to retreat to private practice and other interests (including writing the libretto for a Salieri opera!). Corvisart became interested in percussion of the chest, translated Inventum Novum from Latin into French in 1808 (the year before von Auenbrugg died), and popularized the technique.
Corvisart became professor of medicine at the Collège de France in 1797. He acquired a reputation as a skilled bedside diagnostician and an excellent teacher. His students included Laënnec, Dupuytren, Bichat and Bretonneau. Corvisart's main interest was in cardiology. He described some of the clinical features of pericardial and valvular heart disease, including the palpatory "thrill" associated with mitral stenosis. In 1806 he published a major textbook entitled Essay on the Diseases and Organic Lesions of the Heart and Large Vessels. Corvisart's most famous patient was the Emperor, Napoleon ("I do not believe in medicine, but I do believe in Corvisart"), whom he attended from 1804 until Napoleon's fall from power in 1815.
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Son père, procureur au Parlement de Paris, le destine au barreau. Mais le jeune Corvisart préfère les cours de l'Ecole de médecine. Son père lui ayant coupé tous subsides, il s'engage comme infirmier à l'Hôtel-Dieu. Par la suite, son père se ravise et, en 1782, Corvisart est docteur régent de la Faculté de Paris. Ancien élève d'Antoine Petit le "seul docteur de Paris qui sache opérer et accoucher" puis de Pierre-Joseph Desault, créateur de la Clinique Chirurgicale et de Desbois de Rochefort, médecin dans le quartier Saint Sulpice. Il devient médecin des pauvres et entre à l'hôpital de la Charité. Nous sommes en 1788, Corvisart venait à peine de passer sa thèse de Doctorat lorsqu'il succède à Rochefort. Chaque matin il parcourt les salles avec ses élèves après quoi il leur fait une leçon magistrale à l'amphithéâtre.
 
Le diagnostic est l'objet de ses préoccupations les plus attentives; il perfectionne le procédé de la percussion imaginé par Auenbrugger en 1761. Chaque fois qu'il en a l'occasion l'autopsie confirme son diagnostic. Un décret de l'Assemblée législative de 1792 ayant supprimé toutes les corporations enseignantes, toutes les Facultés de Médecine, Collèges de Chirurgie et un Collège de Pharmacie disparaissent ainsi que l'Académie de Chirurgie et la société Royale de Médecine et avec elles toutes les sociétés scientifiques. Dès lors la profession médicale n'ayant plus de défenseur, elle se trouve livrée à un charlatanisme sans retenue.
Vers la fin 1794, les études médicales sont peu à peu réorganisées. C'est ainsi que vont naître les Écoles de Santé de la Révolution, prélude des futures Facultés de Médecine et de Pharmacie. En 1795, à la création de la nouvelle École de Santé de Paris, Corvisart fut recruté comme professeur pour la Clinique Médicale.
 
Convaincu de la nécessité d'une observation rigoureuse des symptômes, il met au point une méthode de médecine clinique. Les étudiants, mais également les médecins français et étrangers, se pressent à ses cours. Maintenant qu'il est médecin-chef d'un grand hôpital parisien, il ambitionne de faire pour la médecine ce que son maître Desault a fait pour la chirurgie; il fonde en 1795, l'École de Clinique Médicale. Professeur au Collège de France en 1797, il acquiert une immense réputation. En 1797, il enseigne au Collège de France.
 
Quand Joséphine, qui l'a connu chez Barras, le présente au Premier Consul, Corvisart est l'une des grandes figures de la médecine du moment. Ses manières tranquilles et la sûreté de son diagnostic séduisent Bonaparte. Il se l'attache comme premier médecin, charge assortie d'appointements confortables, et le couvre d'honneurs; officier de la Légion d'Honneur, baron, commandeur de l'Ordre de la Réunion. Recommandé par plusieurs membres de l'entourage de Bonaparte, et par Joséphine elle-même, il parvient à gagner la confiance du Consul qui se méfie des médecins, et à dissiper ses malaises par un régime alimentaire strict (1801). "Je ne crois pas en la médecine, mais je crois en Corvisart" . Premier médecin de sa Majesté Impériale en 1804, baron l'année suivante, Corvisart accompagne l'Empereur en Italie en 1805, puis en Autriche en 1809.
 
Le praticien soigne également Joséphine. L'Impératrice ne cessant de réclamer des médicaments Corvisart lui prescrit des pilules qui ne sont que de la mie de pain enveloppée dans du papier d'argent. Lorsque le premier Consul constate que son épouse ne peut lui donner d'héritier, Corvisart établit que Joséphine est responsable de cette stérilité et la soumet à un traitement. Pendant une dizaine d'années, Corvisart est proche de Napoléon. Corvisart participe en 1808 à la vulgarisation de l'usage de la percussion. A Vienne en 1809, il annonce à l'Empereur la grossesse de Marie Walewska. La même année le 30 novembre, le médecin de l'Empereur soigne Joséphine qui, lorsque son époux lui annonce son intention de divorcer, feint l'évanouissement.
 
Quelques jours plus tard, lorsque l'Impératrice s'évanouit réellement après avoir annoncé officiellement qu'elle consent au divorce, le baron Corvisart se rend à nouveau à son chevet. Comblé d'honneurs par l'Empereur, le médecin entre à l'Institut en 1811. Bien qu'ami de Joséphine il sait gagner la confiance de Marie-Louise dès son arrivée en France, il suit sa grossesse et aide plus tard Dubois, à accoucher l'Impératrice. A la nouvelle de l'abdication, en 1814, Corvisart choisit de rester auprès de l'impératrice, qu'il accompagne dans son exil à Blois. Redevenu premier médecin de Napoléon aux Cent-Jours, il se retire après Waterloo.
 
Il meurt en 1821, après plusieurs attaques d'apoplexie, cinq mois après son impérial patient. La méthode du futur médecin personnel de l'Empereur est simple: elle vise à ne s'interesser qu'à la maladie, en se préoccupant le moins possible de la personne et de la personnalité qui la subissent. C'est la reconnaissance symptomatique qui inaugure l'acte médical, alors que l'autopsie réglera les incertitudes

 
In 1795 Jean Nicolas Corvisart became the first professor of medicine at the Charité Hospital in Paris. His Essai sur les maladies et les lésions organiques du coeur et des gros vaisseaux, published in 1806, was one of the first books on this subject and was translated into English in the United States in 1812. In it he describes a man of 48 shown at necropsy to have severe calcific aortic stenosis, in whom he diagnosed "constriction of the aortic orifice" from the "undulating and tremulous" character of the pulse. This was preLaennec, but he recognised in some cases of valve disease there was a "peculiar rushing like water" sensation which could be felt over the heart, caused, he said, by blood passing through a narrowed valve.

Corvisart became impressed by the value of the new diagnostic method of percussion which had lain dormant after its invention in 1761 by joseph Leopold Auenbrugger, and he championed its use in clinical medicine. He popularised the use of percussion with his translation in 1808 of Auenbrugger's monograph Inventum novum ex percussione thoracis humani and always gave credit to Auenbrugger for its invention.

Corvisart was a close friend of Napoleon Bonaparte, who greatly enjoyed his company. He became his personal physician and accompanied the Emperor on his campaigns. Napoleon gave him a large carved mahogany chair which he used in his consulting room.

As a young man he originally studied law, but having visited some of the hospital clinics in Paris he decided to become a physician. This so angered his father that he was expelled from the family home, but luckily he got a job at the famous Hôtel-Dieu which enabled him to study there and gain the degree of doctor-regent in 1785.  MK Davies, A Hollman