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The history of neurosciences at La Pitié and La Salpêtrière J Poirier
 
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duchenne de boulogne
Guillaume Benjamin Armand Duchenne
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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mise à jour
du 20 mai 2007
Duchenne de Boulogne
Guillaume Benjamin Armand
18/09/1806 -1875 - Boulogne sur Mer
Membre de l'Académie de médecine
 
Duchenne : dicourses of aesthetics, sexualiy and power in ninteenth-century medical photography HP. Mauro (pdf)
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duchenne de boulogne
duchenne de boulogne

duchenne de boulogne
Expression des passions
G. B. Duchenne de Boulogne. Paris 1852-1856
Epreuve sur papier. 110-130 mm. Extrait de G. B. Duchene de Boulogne.
Mécanismes de la physionomie humaine,
ou analyse électro-physiologique de l'expression des passions
Paris, Baillière 1862
duchenne de boulogne
Appareil Volta-Faradique à double courant de Duchenne de Boulogne, construit par Charrière
Musée d'histoire de la médecine, 12 rue de l'Ecole de Médecine Paris 6°
 
"En créant l'électrisation localisée, Duchenne de Boulogne montra que si l'on place sur la peau deux rhéophores humides d'un appreil à courant induit, le courant traverse la peau et localise son action sur les nerfs et muscles sous-jacents. C'était une grande découverte qui servit à traiter les maladies nerveuses" Daremberg
 
Médecin français (Boulogne-sur-Mer, 1806 - Paris, 1875) Né en 1806 à Boulogne-sur-Mer, Guillaume Duchenne est considéré comme l'un des plus grands cliniciens du XIXème siècle et le fondateur de la neurologie. Elève de Cruveilhier, Velpeau et Magendie, médecin sans statut hospitalier officiel, il impressionne par la rigueur de ses expériences, ce qui lui vaut de la part de Jean Martin Charcot le titre de "maître".
 
Duchenne apparaît comme un pionnier dans l'utilisation de l'électricité comme instrument d'investigation physiologique. L'usage du courant alternatif lui permet de stimuler avec beaucoup de précision un seul faisceau musculaire à la fois. Grâce à cette technique, il décrit plusieurs affections et localise leur origine : c'est le cas d'une forme d'atrophie musculaire qui porte aujourd'hui son nom (myopathie de Duchenne) et du tabès. Il travaille également sur la poliomyélite, individualise pour la première fois chacun des muscles de la face et inaugure la technique de la biopsie en inventant un instrument permettant de prélever des échantillons de tissu à l'intérieur du corps.
 
Duchenne publie divers travaux parmi lesquels De l'électrisation localisée (1855) et Physiologie des mouvements (1867). Il meurt à Paris, quelques jours avant son soixante-dixième anniversaire.
 
G. B. Duchenne de Boulogne occupe une place très importante dans les débuts de la photographie médicale. Il est certainement le premier clinicien français à en saisir l'importance et à l'utiliser systématiquement C'est dès 1852 qu'il eut l'idée de représenter à l'aide de la photographie l'action propre des muscles. Les premiers clichés de Duchenne concernaient un champ particulier du savoir, celui de l'expression des passions. Il désirait comprendre l'action propre de chaque muscle du visage à l'aide de la faradisation, en vue de dresser un tableau montrant une corrélation entre la contraction d'un muscle ou d'un groupe de muscles déterminés et l'expression d'une passion précise. Ainsi, Duchenne s'adressait à deux publics différents, d'abord à celui des médecins et des chercheurs, mais également à celui des artistes pour les aider dans l'étude et le rendu des expressions.
 
En 1855 publie "De l'électrisation localisée et de son application à la pathologie et à la thérapeutique".
En 1858 et 1859, il publie plusieurs articles sur le tabès, l'atrophie musculaire, l'ataxie locomotrice et la paralysie faciale. "De l'ataxie locomotrice progressive " dans Arch. gén. méd. 1858. 12. 641-652, 13. 36-62, 158-181, 417-451,
en 1860 "Paralysie musculaire progressive de la langue, du voile du palais et des lèvres" ; affection non encore décrite comme espèce morbide distincte dans Arch. gén. méd. 1860. 16. 283-296, 431-445.
 
duchenne de boulogne
Duchenne de Boulogne
(Institut Myologie, La Salpêtrère, Paris)
 
 
Stanley Finger
Origins of Neuroscience Oxford Ed
Duchenne de Boulogne. After studying medicine in Paris, Duchenne returned to his home town of Boulogne-sur-Mer in 1831 to set up a clinical practice. He remained there for a few years, but after his wife died lie returned to Paris to spend most of his time at the Salpêtrière. Surprisingly, Duchenne never held an official teaching or hospital position, even after he had achieved considerable fame His expressed goal was to be a "searcher," not to be "riveted" to a hospital ward.
 
Duchenne maintained a longstanding interest in electricity (faradism) as a means of stimulating the skeletal muscles. He was especially interested in the facial muscles of expression. In 1850, he began his work on faradic stimulation of these muscles with an induction coil. In 1860, Jean-Martin Charcot, Duchenne's close personal friend established the first clinical photography department in a hospital. Apppriately, this was at the Salpêtrière, where Duchenne spent many hours pursuing his science. In 1862, he published the second edition of his Mécanisme de la Physionomie Humaine, a scholarly volume now accompanied by a separate atlas of 84 original photographs.
 
Duchenne accomplished many firsts, especially in his Mécanisme de la Physionomie Humaine. He was the first to combine clinical photography with faradism, the first to illustrate a medical publication with original photographs, and the first to record facial expressions as they related to systematic stimulation of the facial muscles.
 
Duchenne used models for some of the photographs in his Mécanisme de la Physionomie Humaine, but apologized for the amateurishness of some of his items. One problem was that his films lacked light sensitivity, so that he was often forced to take pictures in front of windows with people staring into the sunlight. A second problem was that the subject's eyes and nose could not be put into simultaneous focus with the lenses available between 1855 and 1857. Although the depth of field problem was solved by 1862, Duchenne wanted to include his original photographs in his books because he considered some of this material unique.
 
On a theoretical level, Duchenne postulated that there was a specific facial muscle for each emotion. He painstakingly applied localized faradic stimulation to the various facial muscles and studied the results, many of which lie photographed. He found some muscles highly expressive of emotion, others somewhat expressive, and still others inexpressive. In addition, some muscles were found to be complementary to others. Duchenne classified those facial muscles expressive of the emotions in part on the basis of the specific emotions that the muscle movements seemed to convey. He called the Zygomaticus major the "muscle of joy." Certain other muscles were termed "muscles of disdain and doubt," and some were called "muscles of crying."
 
In the supplementary "aesthetic" section of the Méchanisme de la Physionomie Humaine, Duchenne applied his findings toi paintings and sculpture. He examined the emotions in several paintings and explained them on the basis of his new theory of human facial expression. Occasionally he noted that artists depicted two muscles fixed in positions which could not possibly be occurring simultaneously. As a result, he chided some artists for not examining emotional states more carefully.
Of course, not everybody agreed with Duchenne that facial expression depends on the activity of single muscles.
 
Nevertheless, he motivated scientists to think about the emotions in a more scientific way. As for the future of his applied photography, the advantages it offered attracted many scientists to adopt his methods. For example, Charles Darwin (1872, p. 147) later wrote, "It is easy to observe infants whilst screaming; but I have found photographs made by the instantaneous process the best means for observation, as allowing more deliberation.
 
Histoire du bâillement
 
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