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Yawning has been rarely described in
association with seizures and not previously
documented by video-EEG. Yankovsky A et al. present a
48-year-old woman with a long history of non-dominant for
speech hemisphere seizures and post-ictal yawning.
Yawning was irresistible, forceful and often repetitive.
The authors review the few similar epileptic cases
(all cases are
available on the site) described in the literature
and discussed the possible mechanisms.
Le bâillement n'a été que
rarement décrit en
association avec des crises épileptiques.
Jusqu'à présent, aucune publication ne
présentait un enregistrement video-EEG. Yankovsky
A et al. presentent le cas d'une femme de 48 ans ayant
une longue histoire d'épilepsie de
l'hémisphère non-dominant
caractérisée par des bâillements
post-ictaux. Ces bâillements étaient
irrésistibles, puissants et souvent
répétitifs. Les auteurs passent en revue
d'autres cas décrits dans la littérature
(tous proposés
sur le site) et discutent des possibles
mécanismes.
As we become more experienced with the long-term use of
selective serotonin reuptake inhibitors (SSRIs), more
subtle side-effects (but frequent and unprompted
reporting, so the frequency is underestimated) may become
evident.
Clinicians may be aware of yawning as side-effect
of antidepressant therapy. Harada
KI presents two new cases in which excessive daytime
yawning was associated with SSRI treatment. Sexual
dysfuntion have been also reported:
clitoral engorgement, and orgasm. The
opposite effects appear also: anorgasmia, erectile
dysfunction, and diminished libido. W.
Seuntjens has argued, in his thesis, that yawning
appears as an erotic side and a sexual aspect.
The feeling of depression is one of emotional
suffering, sometimes seen as a mental analogue of
physical pain. It is frequently associated with apathy,
boredom, emptiness and lack of any positive source of
interest or joy. Clinicians can make a misinterpretation
of repetitive yawning (pertinacious boredom and apathy).
It is not an ineffective antidepressant effect and the
increase of drugs can only increase the rate of
yawns.
Serotonin is known to affect various aspects of human
behavior. Interactions between serotonergic and
cholinergic systems in the control of different functions
and behaviors have been reported, some of them possibly
exerted directly through presynaptic receptors localized
on cholinergic terminals in the CNS. Serotonergic
facilitatory or inhibitory effects on yawning behavior
might be exerted directly through different types of
serotonergic receptors localized on central cholinergic
neurones, which play an important role in yawning
behavior. But, the possibility should be explored
that these serotonergic influences could be exerted
indirectly by modulating, or interacting with, the
activities of other monoaminergic neurotransmitters
(dopamine or norepinephrine) or neuropeptides
(corticotropin, oxytocin, prolactin), the effects of
which on yawning behavior are also well known.
A mesure que les données de pharmacovigilance
concernant les antidépressifs de la famille des
inhibiteurs de la recapture de la sérotonine,
s'accumulent, des effets indésirables moins
flagrants apparaissent. Il sont sans doute
fréquents mais méconnus et sous
déclarés. Les cliniciens doivent avoir
à l'esprit que les bâillements
répétitifs peuvent être un de ces
effets secondaires. Ont été
également rapportées des dysfonctions
sexuelles: érection clitoridienne, orgasmes
"spontanés". Des effets inverses, à type
d'anorgasmie, d'impuissance, de réduction de
libido ont été aussi mentionnés.
W. Seuntjens a
consacré sa thèse à l'aspect
érotique du bâillement et à son lien
avec la sexualité humaine, évoquant toutes
ces données.
La dépression est une souffrance psychique qui
doit être appréciée comme d'une
gravité équivalente à une douleur
physique sévère. Elle s'extériorise
fréquemment par une apathie, une fatigue, une
sensation de vide avec un manque d'envie, de
désir, d'anhédonie. Dans ce contexte, le
clinicien peut mal interpréter des
bâillements répétés,
les considérant comme un signe de persistance de
la "neurasthénie" de Gilles
de la Tourette et une insuffisance d'effet
thérapeutique. La majoration des doses conduit
à l'exagération des bâillements
répétitifs induits, alors que seul
l'arrêt du médicament
sérotoninergique peut les voir
disparaître.
La sérotonine est un neuromédiateur
connu pour moduler de nombreux comportements humains. Il
existe des interactions entre les systèmes
cholinergiques et sérotoninergiques tant au niveau
pré que post synaptique au niveau du
système nerveux central. L'effet
sérotoninergique stimulant ou inhibiteur des
bâillements dépend de différents sous
types de récepteurs à la sérotonine
situés sur des neurones cholinergiques du SNC
impliqués dans les voies exécutrices du
bâillement. Mais il est possible que cette
activité soit modulée indirectement par
d'autres neurotransmetteurs monoaminergiques (dopamine),
des neuropeptides (oxytocine, prolactine,
corticotrophine) dont les effets sur le bâillement
sont connus.
Argiolas
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Sommet A et
coll. "Drug-induced yawning:a review of the French
pharmacovigilance database" 9e congrès annuel de
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pharmacologie; 26e journées de pharmacovigilance,
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Stancampiano
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Tesfaye Y, Lal S
Hazard of yawning Canadian Med Assoc J 1990; 142; 1; 15
& 1991;1 45;12; 1560
What is sleep? Why do we sleep? How much do we normally
need, and what happens if you don't get enough sleep? Are
we modern people with busy lives suffering stress from
'sleep debt'?
This book is about all aspects of sleep. It's a
subject that interests and worries a lot of people. In
recent years, the nature of sleep, our sleeping patterns,
how much sleep we need, and the dangers of lack of sleep
have become increasingly important, as people work longer
hours, styles of working have altered, and the separation
between workplace and home has been eroded by the mobile
phone and the Internet. From drowsiness at the wheel, to
stress and insomnia, this is a subject that matters to
people.
Jim Horne gives an engaging account of what science
has found out about sleep, and problems related to sleep
- from snoring to sleep apnoea. He brings in brain
physiology, psychology, medicine, and social factors. The
book highlights recent research and Horne does not shy
away from areas of controversy, for instance regarding
the amount of sleep we actually need. As a result, it is
likely to provoke lively debate among sleep researchers,
as well as fascinating the general reader. As well as
being richly informative about the nature of sleep, this
book may just help you to get a good night's rest.
A chapter about yawning:
"There are other apparent signs of sleepiness that
can be quite deceptive, even to the trained observer,
with the best example being yawning.
.............."
Jim Horne (Sleep Research Centre, Loughborough
University, Leicestershire, UK.) publie un livre de
vulgarisation sur le sommeil, embrassant sa physiologie
et toutes ses pathologies actuellement connues. Il se
distingue d'autres ouvrages du même genre par la
présence d'un chapitre où le bâillement
a droit à un exposé succint, ce qui est une
première !
Alain REY, dans le Dictionnaire
historique de la langue française,
indique:
«Bâiller verbe intransitif, d'abord
baailler, puis bâiller (XVII ème), est issu
du latin populaire bataculare/bataclare, attesté
dans une glose du X ème siècle. Ce mot est
dérivé de bataculum, bataclum, «action
d'ouvrir involontairement la bouche sous l'effet du
sommeil, de la faim», lui-même
dérivé de batare qui a donné bayer,
béer et qui relève d'une onomatopée
bat-, imitant le bruit du bâillement.
Le mot signifie «ouvrir la bouche sous l'effet
de la faim, du sommeil, de la fatigue, de
l'ennui»(bâiller comme une huître, 1831)
d'où au figuré «s'ennuyer »
(1666), sens que l'on retrouve dans l'usage transitif que
Chateaubriand fait du verbe dans bâiller sa
vie.
Le fait que, dès l'ancien français ,
bâiller est fréquemment attesté au
sens figuré de «soupirer après quelque
chose» a probablement contribué à sa
confusion ultérieure et à son
interchangeabilité avec bayer, puis à la
disparition quasi totale de celui-ci. Par analogie,
bâiller exprime l'idée d'être
entrouvert, mal fermé ou mal ajusté
(1678-1879), notamment à propos d'une
porte.(...)»
"L'homme jouit en commun avec tous
les animaux parfaits de la faculté de
reconnaître, à une certaine distance, les
choses nécessaires à l'entretien de ses
fonctions; d'aller chercher ses matériaux
nutritifs et de les déposer dans une cavité
centrale où ils reçoivent une assimilation
préliminaire, et d'où une partie
pénètre dans l'intérieur de ses
tissus, pendant que l'autre est rejetée comme
superflue."
"Quelle que soit la cause de
l'ennui, il s'annonce par un sentiment pénible que
l'on rapporte à l'épigaste. On y sent une
espèce de vide, un froid, un relâchement
particulier qui semble se répéter dans
l'appareil locomoteur. Le bâillement a lieu, les
pandiculations le suivent : on éprouve un
malaise qui parait universel. Alors ceux qui sont
disposés au sommeil s'endorment; les autres
s'agitent, et ne peuvent trouver une position du corps
qui les soulage de leur
tourment."
Alnwick: printed and published by W. Davison,
[1816]. Single sheet, image 133x220 on paper
187x265mm. Printed in black partly contemporary hand
colour of a yellow wash, dustsoiled and a little frayed
at the outer margins. (Isaac Some Alnwick caricatures; a
note and handlist 18) In the period between 1812 and
1817, Davison produced a number of caricatures, amusing
if somewhat crudely executed plates in the manner of
Gilray, Rowlandson and Bunbury. In this instance, two men
and a woman sit around a table yawning widely, with - in
a nice example of product placement - a copy of Davison's
list of his pharmacy products lies on the table.
Combien de fois
bâillez-vous par jour ? <5 = 24,7%.. 5-10 =
25,6%.. 10-15 = 15.5%.. 15-20 = 9,2%.. >20 =
24,9%
Ressentez-vous des
baillements excessifs ?
65,6% = non, tant
mieux
28,5% = oui et je ne
sais pas pouquoi
7,9% = oui et je prends
des antidépresseurs
1% = oui et je prends
des anti-épileptiques
4,8% = oui et je prends
d'autres médicaments
2,9% = oui et j 'ai des
troubles neurologiques
2,2% = oui et j 'ai des
troubles hormonaux
2,5% = oui et j 'ai des
tics moteurs
2% = oui et j 'ai des
tocs
déclenchez-vous
facilement le bâillement d'autrui ? 74,6%
êtes-vous sensible
au bâillement d'autrui ? 73%
Geolocalisation des visiteurs du site :
"Y a-t-il une
anatomie pour les facultés intellectuelles ainsi
que pour celles du corps ? Si on analyse les
premières, trouve-t-on qu'elles ont besoin d'un
ressort qui les mette en en jeu et qui les rende, si on
peut s'exprimer ainsi, élastiques? Oui sans doute;
ce sont les passions qui communiquent à
l'âme son mouvement. L'action des passions est donc
une chose essentielle à notre constitution, parce
que leur origine est dans la sensibilité physique,
dans l'amour du plaisir et la crainte de la douleur qui
remuent également tous les hommes."
TISSOT
Clément-Joseph, médecin français,
né a Ornans (Doubs) en 1768, mort à Paris
en 1866. Reçu, Docteur en Médecine a
Montpellier le 10 Juillet 1781. Il se fit connaître
par divers mémoires qu'il présenta à
l'Académie royale de chirurgie et qui furent
couronnés par cette société savante,
notamment : Gymnastique médicinale et
chirurgicale ou essai sur l'utilité du Mouvement,
ou des différents exercices du corps et du repos
dans la cure des maladies. P. Bastien éd. 1780.
C'est le premier livre qui préconise
l'exercice physique pour améliorer la santé
et est l'ancêtre de la
kinésithérapie.
Tissot fut pendant
vingt ans environ chirurgien dans divers corps
d'armée ou dans les hôpitaux
militaires.
A ne pas confondre
avec son homonyme suisse Samuel
Tissot.