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                       La fatigueEnfin, on sait que chez les anxieux, il
                     existe des crises de fatigue à
                     caractère angoissant, qui peuvent se
                     produire spontanément à la suite
                     d'excès musculaires, tandis
                     qu'inversement une crise d'anxiété
                     psychique peut être suivie
                     d'érintement musculaire sans que les
                     muscles aient été employés
                     à l'effort. Ainsi l'asthénie peut suivre
                     l'anxiété, comme
                     l'anxiérté l'asthénie. A
                     l'état normal, même chez des gens
                     vigoureux, entrainés et bien
                     équilibrés, on a remarqué
                     que le premier symptôme de la fatigue
                     était l'ennui et l'inquiétude,
                     préludes de l'anxiété. Ces
                     phénomènes s'observent dans les
                     grandes épreuves sportives, telles que
                     les courses cycliste de six jours. Si la fatigue
                     est poussée à l'extrême,
                     après l'ennui, l'inquiétude
                     accompagnée souvent de
                     bâillements et de pandiculations
                     apparaissent la mauvaise humeur,
                     l'irritabilité, le découragement,
                     le manque de confiance qui sont de proches
                     voisins de l'anxiété. Bien des
                     sportifs professionnels passent par ces
                     états successifs de la fatigue, et dans
                     les grands efforts finissent par avoir ce qui,
                     en terme d'entraineurs, est qualifié de
                     défaillance, ensemble de
                     phénomènes qui ne sont autre
                     chose, à mon avis, qu'une simple crises
                     d'anxiété à forme
                     cardiaque. |