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Biographies de neurologues
 
Nouvelle Iconographie de La Salpêtrière
 
 L'histoire des neurosciences à La Pitié et à La Salpêtrière J Poirier
The history of neurosciences at La Pitié and La Salpêtrière J Poirier 
 
 
 

mise à jour du
 11 mars 2007
Théophile Barois
Paris 1781
Précis de médecine pratique
contenant l'Histoire des Maladies & la Manière de les traiter, avec des Observations & Remarques Critiques sur les points les plus intéressants
Joseph Lieutaud (1703-1780)
1781

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Les fièvres intermittentes p 85-86
L'intempérance, les fruits de mauvaise qualité, les saisons pluvieuses, les lieux humides & marécageux, &c, sont les causes les plus ordinaires des fièvres intermittentes. Leurs accès, dont les premiers sont ordianirement modérés, mais qui augmentent ensuite en force & en violence, sont communément annoncés par des bâillemens, des pandiculations, des lassitudes & des douleurs, à différentes parties; par la paleur des mains & des lèvres, par la lividité des ongles, par le refroidissement du nez & des extrêmités, par des frissons; & sont terminés par la sueur.
 
Affection hypochondriaque p 189-190
Le sommeil leur manque, ou est désagréablement interrompu; il est quelquefois si fâcheux, que plusieurs redoutent le lit.. Des terreurs paniques dont la raison ne saurait garantir, la tristesse, une mélancolie affreuse, & beaucoup de frayeur sur son état, troublent souvent l'imagination, & la dérèglent.
 
Les convulsions, le tremblement, l'engourdissement de toutes les parties, les palpitations des muscles, le craquement des articulations, le hoquet, le bâillement, les pandiculations, sont encore des symptômes très communs. On se plaint aussi de bourdonnement aux oreilles qui diminue l'ouie; des étranglements au pharynx & à l'oesophage qui empêchent la déglutition: les muscles de la face & de la tête ne sont pas exempts de convulsions. Le visage prend un teint plombé, & les yeux perdent leur brillant. ....
 
L'assoupissement p 259-260
Le sujet de cet article est traité par les écrivains avec tant de confusion & de discordance, que je serois porté à supprimer entièrement leur nomenclature, s'il n'étoit quelquefois utile de les consulter. Ils établissent quatre espèces d'assoupissement, qu'ils désignent sous le nom de carus, coma, somnolentum, létargus, & coma vigil. Les deux premiers sont communément sans fièvre; le troisième est presque toujours avec fièvre; & le quatrième lui appartient absolument. ce qu'on appelle carus, ne diffère en presque point de l'apoplexie; c'est un sommeil très profond, que les cris, l'agitation & même la piqure ont de la peine à interrompre: si les malades ouvrent les yeux à force d'être troumentés, ils les referment aussitôt; plusieurs même ont un râlement & un ronflement semblable à celui des apoplectiques. Le coma somnolentum est un sommeil plus long & plus profond qu'il ne l'est dans l'état naturel, mais qu'on interromp assez facilement: il est le plus souvent idiopathique, & très familier aux vieillards, qui s'endorment en parlant, & même quelquefois en mangeant; il y en a même qui oublient en bâillant de fermer la bouche. ....
 
Les convulsions p 301-302-304-305
On doit distinguer la convulsion, des mouvements convulsifs. dans le premier cas, les parties demeurent fixes & immobiles: dans le second, elles sont agitées par des secousses plus ou moins violntes. Les mouvements convulsifs entraînent presque toujours la perte de connoisssane: on la conserve assez communémant dans la convulsion....
 
Il y a d'autres maladies convulsives, que nous renvoyons à des articles particuliers; telles sont l'épilepsie, l'asthme convulsif, le cauchemar, la palpitation, l'éternuement, le hoquet, le priapisme, &. On pourroit encore mettre dans la classe des convulsions le bâillement et les pandiculations. On fait mention d'une autre sorte de convulsion générale qu'on nomme catalepsie, sur laquelle on a débité bien des fables: ce n'est qu'un degré des autres convulsions, dans lequel les parties plus flexibles peuvent se déplacer & retenir la situation qu'on leur donne: elle appartient principalement à l'affection hypochondriaque & hystérique, & demande le même traitement....
 
Les malades, pour reprendre notre sujet, ne peuvent, dans la plupart des convulsions, ni parler ni agir, ou tombent dans une espèce d'affection comateuse qui peut durer plus d'un mois; mais quelques-uns, dans cet état, voient & entendent tout, & conservent même le souvenir. Nous avons dit qu'il n'en étoit pas de même des mouvements convulsifs, qui privent ordinairement de tous les sens. Les convulsions de l'une & de l'autre espèce sont souvent annoncées par des éblouissements, & les tintements d'oreilles, par des bâillemens, des pandiculations & des tremblements; par des anxiétés, des cardialgies & des nausées; par des palpitations, & le désordre du pouls, par un froid ou un fourmillement aux pieds, par l'apparence d'un air froid, qui du coccyx monte le long de l'épine, par la tension des hypochondres, la constriction violente de l'anus, du col de la vessie, &c. ..
 
La colique p 498
La colique flatuleuse a beaucoup d'affinité avec les suivantes, & paroît très communément dépendre d'une affection spasmodique, qui donne lieu aux flatuosités: les grouillements & les borborygmes, l'éruption des vents, tant par la bouche que par le fondement; le gonflement & la tension du ventre, & souvent la difficuté à respirer, la distingent assez des autres coliques. La douleur plus ou moins aigues est quelque fois fixe, mais le plus souvent vague: elle est plus terrible dans le duodénum & les autres boyaux grêles. L'arc supérieur du colon en est très souvent le siège, & la proximité de l'estomac & du foie en rend quelques fois le jugement difficile. Elle est accompagnées de bâillemens, de nausées, de cardialgies, de la constipation, & autres symptômes dont nous avons fait mention. La distension des boyaux est quelquefois si violente, que le nombril en est forcé, & qu'il s'y forme une hernie.
 
Affections hystériques tome II p 396-397
Sont encore des symptômes très familiers aux hystériques, de même que le chaud & le froid qui se succèdent, ce dernier se fait pricipalement sentir dans le dos, qui peut être encore le siège de très grandes douleurs; Les malades sujettes aux bâillemens & aux pandiculations, se plaignent aussi de crampes ou des inquiétudes dans les jambes, qui troublent leur repos.....