Introduction Qu'est-ce qu'un bâillement Bâiller : l'étymologie Quand bâillons-nous ? Interprétations historiques Pourquoi bâillons-nous? Contagion du bâillement Phylogénèse Neurophysiologie du bâillement en anglais, yawning schéma Schémas anatomiques, embryologie Sémiologie et examen clinique Complications : manoeuvre de Nélaton Bâillements pathologiques Bâillements iatrogènes Enquête en médecine générale Observations et cas cliniques Les mystères restant à éclaircir Bibliographie Neural basis of drug induced yawning Visiter des sites sur le sommeil Visiter des sites médicaux et bibliothèques Résumé-vulgarisation Imprimer des textes du site Les critères éthiques du site L'actualité du site Répondre au sondage du site L'auteur : Dr O. Walusinski Recherche par thèmes Index du site Le bâillement vu par les peintres Du bâillement en littérature S'inscrire à la lettre d'information sur le bâillement Télécharger textes du site   avec l'aide de FreeFind   Biographies de neurologues   Nouvelle Iconographie de La Salpêtrière    L'histoire des neurosciences à La Pitié et à La Salpêtrière J Poirier The history of neurosciences at La Pitié and La Salpêtrière J Poirier

mise à jour du 1 octobre 2006  Germer-Baillière 2 volumes Traité pratique des maladies nerveuses Claude Marie Stanislas Sandras 1851   page 177 tome 1 De l'hystérie Ce sont les phénomènes hystériques que nous devons envisager et décrire:   Le sujet malade éprouve au commencement de son accès un redoublement quelconque des phénomènes nerveux qui le tourementent, quand il y en a. Quand il n'y en a pas habituellement l'accès hystérique peut débuter tout d'un coup et montrer brusquement une violence qui lui donne quelques ressemblances avec l'épilepsie.   Le plus souvent, une, deux ou trois heures avant l'accès, la personne qui en est menacée éprouve à l'épigastre une gêne indéfinissable; c'est un poids comparable à ce qu'on ressent quand on a un gros chagrin; une gêne au creux de l'estomac qui le rend un peu douloureux à la moindre pression; un étouffement avec respiration pénible et suspirieuse; souvent il faut ajouter à cela des bâillements réitérés qu'on ne peut pas réprimer, ou un hoquet fatigant, ou des pleurs er des rires inexplicables Tous ces phénomènes podromiques indiquent un léger degré de l'attaque hystérique, et se répèttent à diverse reprises pendant qu'elle dure et dans les intervalles de repos que laissent les convulsions.