- Diagnostic du tic douloureux de la
pommette page
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- Quelquefois nul prodrome n'annonce
l'accès; d'autrefois il est
précédé par des sensations
sourdes d'un genre particulier dans le lieu
affecté, qui s'animent ensuite
insensiblement; des vibrations douloureuses,
qu'on peut comparer à des traits
électriques, se font ensuite sentir dans
cette partie, d'où elles s'irradient en
divers sens, et simulent l'impression que ferait
un instrument tranchant qui parcouroit la
même route.
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- Ce sentiment, joint à l'agitation
convulsive des muscles de la face, peut
être regardé comme le signe
pathognomonique de la maladie, lorsqu'il existe
aucun vice extérieur, aucune
tuméfaction auxquels on puisse attribuer
ce phénomène; ou lorsque celui-ci
suscite après la disparition des
premiers, la certitude peut être
regardée comme acquise sur le
caractère de la maladie.
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- Pendant la durée de l'attaque, les
sourcils sont froncés, les
paupières fortement rapprochées,
la commissure des lèvres d'un
côté retirée vers l'oreille,
comme dans le ris sardonique, la mâchoire
inférieure immobile; il y a quelques fois
chaleur et rougeur vive à la pommette; la
respiration est lente et comme suspendue;
souvent le malade s'interdit le moindre cri, le
plus léger mouvement dans
l'appréhension d'augmenter ou de
prolonger ses souffrances: il est, pour ainsi
dire, dans un état extatique.
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- Cette scène de convulsions et de
douleurs se renouvelle par saccades à des
intervalles plus ou moins rapprochés; les
douleurs sont souvent atroces et
déchirantes; mais ce n'est
communément qu'après un certain
nombre d'accès. Lorsque le calme
survient, les malades se livrent à des
plaintes lugubres et touchantes: ils deviennent
souvent hypochondriaques, et sont en
général si profondément
affectés, que les plaisirs de la
société sont pour eux sans
attraits, et les soins de leurs affaires de nul
intérêt: ils ne goûtent pas
même toujours les douceurs du sommeil; les
attaques sont cependant plus rares la nuit que
le jour, le plus léger contact, une
conversation animée, la mastication, le
bâillement, etc, sont capables de les
faire renaître.
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- Lorsque le tic s'est fixé sur l'oeil,
un état convulsif s'en empare; il devient
douloureux, rouge larmoyant.
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- En terminant l'exquisse du tic douloureux,
il est essentiel d'observer que le
médecin ne doit jamais omettre
d'interroger le malade sur les diverses
affections qu'il peut avoir contractées
ou éprouvées
antérieurement. Ces renseignements lui
fourniront fréquemment des inductions
lumineuses pour le traitement.
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