Yawning is not just a
matter of opening one's mouth, but a generalised
stretching of muscles, those of the respiratory
tract (diaphragm, intercostal), the face and the
neck.
Pandiculation, Oscitation and Chasma are
occasionally given as synonyms for yawning.
Pandiculation (derived
from Latin pandiculatio "To stretch
oneself") is however commonly defined as the
stretching phenomena which accompanies the yawn
reflex. Hence the expression is to refer to the
yawn-stretch reflex, if stretching accompanies
yawning.
Systematic, coordinated stretching occurs in
a compound pattern of almost identical general
form among many animals in such a way as to
extend vigorously and stiffen the extremities
and trunk. It often comes in salvos of two or
three cycles accompanied by stretching movements
of the torso in hyperlordosis, with members
hyperextended in the case of bipeds, essentially
at wake-up time. Among quadrupeds, the back may
take a very rounded position (carnivores).
Non-human primates generally yawn is a seated
position, sometimes lying down, exceptionnally
while walking. At the acme of the yawning cycle,
there can be either a raising of the shoulders
(mangabeys) or a contraction of muscles in the
nape of the neck in the shape of a "zebu hump"
(macaques). The head is carried in cervical
hyperextension during inspiration, followed by
some flexion at expiration. Its occurrence in
man and animals is alike.
This association of complex and synergic
movements (true pandiculation) is a very
stereotyped behaviour that can be classified as
a reflex due to its involuntary occurrence.
Stretching can be see as a feature among
categories of maintenance
behaviour. Its current value may lie in the
fact that it appears to be a sign of well-being.
Behavior functions according to the principles
of homeostasis and may therefore be called
regulatory (sleep - wakefulness). The term
"maintenance behavior" used here to describe
activities that help regulate the physiological
state of the organism. When given in the
presence of another organism certain maintenance
activities may have secondary communicative
effects through "sympathetic induction" causing
social facilitation.
Much evidence supports the view that yawning
is an important mediator of behavioral arousal
levels, a view that is further strengthened by a
review of endocrine, neurotransmitter, and
pharmacological mechanisms of yawning: A major
function of yawning appears to involve
maintenance or increase of arousal when
environments provide relatively little
stimulation.
Mechanistically, physiological homeostasis
is effected by feedforward and feedback
operations that predictively and reactively
minimize the influences of internal and external
disturbances on the organism. Stretching is
purported to stretch the shortened muscle and
simultaneously strength the antagonist muscle.
The
proprioception (neuromuscular retrocontrol
and interoception) of the muscles is largely
dependent on its movement by the stretching of
them. The fusomotor system plays probably a role
in arousal but it is poorly understood how
muscle stretching modulates states of
arousal.
It may be added that the
force enhancement following stretch can
reach values of almost 50% of the corresponding
isometric reference force, and thus might affect
movement control.
The tendon cells differentially express
genes in response to mechanical
strectch.
BAILLEMENTS
& PANDICULATIONS
Le
bâillement n'est pas une simple ouverture
de la bouche, mais, un mouvement
d'étirement musculaire
généralisé, des muscles
respiratoires (diaphragme, intercostaux,
scalènes), et des muscles de la face et
du cou.
Le mot pandiculation
(du latin pandiculatio)
signifie association de bâillements et
d'étirements
généralisés. Il survient de
façon comparable chez la plupart des
animaux, souvent par salves de deux ou trois
cycles.
Cette association complexe et synergique de
mouvements est un comportement très
stéréotypé qu'on peut
qualifier de réflexe car de survenue
involontaire. Ces mouvements d'étirement
du tronc en hyperlordose, des membres en
hyperextension chez les bipèdes,
surviennent essentiellement au sortir du
sommeil. Chez les quadrupèdes, le dos
peut se déformer en dos rond
(carnivores). Les primates non humains
bâillent le plus souvent assis, parfois
allongés et même exceptionnellement
en marchant. À l'acmé du
bâillement, on peut observer soit un
haussement d'épaules (mangabés),
soit une contraction des muscles de la nuque
dessinant une « bosse de zébu »
(macaques). Le port de la tête se fait en
hyperextension cervicale à l'inspiration,
suivie d'une flexion à l'expiration.
La pandiculation appartient à ce que
l'éthologie nomme "comportement de
maintien et d'entretien" ("maintenance
behavior"). Il s'agit ici d'
activités motrices qui participent aux
régulations des fonctions de l'organisme
ou régulations homéostasiques
nécessaires à la survie. En
présence de congénères,
certaines de ces actvités peuvent, "par
réplication", participer d'interactions
sociales.
La neurophysiologie plaide pour une
interprétation où
bâillements et pandiculations concourent
aux mécanismes de l'éveil, en
particulier lorsque les circonstances sont peu
stimulantes.
En 2007,
Guggisberg et al. ont publié une
étude (EEG et autonomique) pouvant mettre
en doute cette hypothèse
:The
functional relationship between yawning and
vigilance.
D'un point de vue mécaniciste, la
physiologie de l'homéostasie consiste en
une série d'actions de stimulation et de
rétro-contôle qui minimisent de
façon prédictive ou a posteriori
les variations du milieu intérieur sous
l'influence de facteurs internes ou externes. La
pandiculation tend à contracter des
muscles agonistes et antagonistes,
simultanément, en privilégiant
l'action des muscles anti-gravitaires. La
proprioception musculaire (l'intéroception
basée sur la perception de
l'activité neuromusculaire) dépend
essentiellement de l'étirement
musculaire. Le
système neurofusorial joue
probablement un rôle dans l'éveil
mais les mécanismes neurophysiologiques
intimes par lesquels la pandiculation stimule
l'éveil restent à explorer.
Ajoutons que l'étirement musculaire
est suivi d'une augmentation
de la force développée par le
muscle étiré, et ce jusqu'à
50% de la force isométrique de base, ce
qui peut affecter les mouvements qui suivent
l'étirement.
Enfin, les cellules tendineuses expriment
des gênes de façon
modulée après un
étirement.