mystery of yawning
Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
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Biographies de neurologues
 
Nouvelle Iconographie de La Salpêtrière
 
 L'histoire des neurosciences à La Pitié et à La Salpêtrière J Poirier
The history of neurosciences at La Pitié and La Salpêtrière J Poirier 
 
 
 

mise à jour du
17 mai 2012
Vincent Imp.
1771
Passion hystérique
 
Dictionnaire du diagnostic ou l'art de connaître les maladies
et de les distinguer exactement les unes des autres
 
Helian DM.
 
Histoire des connaissances sur le bâillement

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helian dictionnaire 
 
Ce nom est le même que suffocation utérine, vapeurs hystériques épilepsie utérine.
 
La passion hystérique est sujette à des retours ou paroxysmes qui sont plus ou moins fréquents, plus ou moins longs, plus ou moins violents, accompagnés de plus ou moins d'accidents, selon les différents sujets ou les différentes circonstances. Ces retours sont toujours irréguliers et ne garde aucune période certaine; le mal est extrême tant qu'ils durent, mais dès qu'ils sont finis, les malades se trouvent dans un état tranquille, et quelquefois dans un état qui ressemble à celui d'une parfaite santé.
 
Ces retours s'annoncent ordinairement par des bâillements, des pandiculations, des hoquets, des borborygmes, des rougeurs qui montent tout à coup au visage, accompagnés d'une chaleur vive et bientôt suivi d'une pâleur et d'un froid proportionné à la rougeur et à la chaleur qui ont précédé. Les mêmes retours finissent par des soupirs profonds et lentement répétés; par l'éruption de vents qui sortent de l'estomac, et surtout par l'écoulement plus ou moins abondant d'une humeur séreuse lymphatique et quelquefois sanguinolente qui coule du vagin.
 
Dans le fort du paroxysme il n'y a point de fonction dans l'économie animale qui ne puisse être dérangée et qui ne le soit souvent: ainsi à l'égard des fonctions animales, il y a des assoupissements avec perte quelquefois absolue de connaissance et de sentiment, et quelquefois avec une liberté confuse d'entendre, et mêmes de voir sans en pouvoir donner aucun indice pendant l'attaque; des délires des paralysies passagères et presque momentanées d'un bras, d'une jambe, de la main, de quelques doigts, des convulsions et des mouvements convulsifs des bras et des jambes, des doigts, des yeux de la tête, surtout du tronc du corps qui se plie en avant et en arrière, qui reste quelque temps plié dans l'un ou dans l'autre sens, et quelquefois dans une situation droite : enfin les malades fondent quelquefois en larmes sans aucun sujet et quelquefois ils font des éclats de rire encore moins raisonnables.
 
A l'égard des fonctions vitales, les malades tombent dans la faiblesse et la pâmoison; le coeur bat et palpite irrégulièrement, le pouls change et varie en mille façons, la respiration varie de même et quelquefois la respiration, le battement du coeur et la pulsation des artères disparaissent entièrement.
 
Enfin à l'égard des fonctions naturelles, les attaques sont ordinairement avec des hocquets, des cardiologies, des nausées et vomissements et surtout des borborygmes presque continuels.
 
Les malades se plaignent outre cela de chaleurs dans tout le corps, qui les obligent de se découvrir et qui bientôt seront suivies d'un refroidissement qui les fait frissonner; elle se plaignent de douleurs aux reins, au dos, aux cuisses, au côté de la poitrine, et surtout à la tête, où ces douleurs au plus qu'une étendue assez médiocre; elles sont pulsatives ou tensives et ordinairement tensives et pulsatives à la fois. Elles occupent différents endroits de la tête, au front, aux tempes, au derrière ou au sommet de la tête. On juge bien que les accidents nombreux dont on vient de parler n'arrivent pas tous à la même malade et ne se présentent pas tous à la fois; mais il n'y en a aucun qui n'arrive quelques fois dans quelque malade, et qui par conséquent ne doive être regardé comme symptôme de cette maladie.