Kita I et al. have reported that an arousal response
accompanied by yawning behavior can be evoked by
electrical and chemical stimulation of the hypothalamic
paraventricular nucleus (PVN) in rats, although the
mechanism responsible for the arousal response
accompanied by yawning evoked by PVN stimulation is still
unknown.
In the present study, they examined the involvement
of corticotropin-releasing factor (CRF) in the arousal
response during yawning induced by electrical stimulation
of the PVN in anesthetized, spontaneous breathing rats
using intracerebroventricular (icv) injection of
alpha-helical CRF, a CRF antagonist (4.2mug, lateral
ventricle).
The electrocorticogram (ECoG) was recorded to
evaluate arousal responses during yawning. They also
recorded the intercostal electromyogram as an index of
inspiratory activity and blood pressure (BP) as an index
of autonomic function to evaluate yawning response.
PVN stimulation induced significant increases in
relative powers of theta, alpha, and beta bands, but not
delta band, concurrent with yawning events regardless of
icv injection, though the relative powers after icv
injection of alpha-helical CRF were significantly lower
than those after saline injection. These findings suggest
that CRF neurons in the PVN are primarily responsible
for the arousal response accompanied by yawning
behavior.
Corticotropin-releasing factor (CRF)- and
norepinephrine (NE)- containing neurons in the brain are
activated during stress, and both have been implicated in
the behavioral responses. NE neurons in the brain stem
can stimulate CRF neurons in the PVN to activate the
hypothalamic-pituitary-adrenocortical axis and may affect
other CRF neurons. CRF-containing neurons in the PVN, the
amygdala, and other brain areas project to the area of
the locus coeruleus from which comes the arousal
behavior.
La réaction
d'éveil accompagnant le
bâillement
Kita I et al. ont déjà rapporté
qu'une réaction d'éveil accompagne la
stimulation du noyau paraventriculaire de l'hypothalamus
par l'électricité ou des agents
pharmacologiques, chez le rat, bien que le
mécanisme intime de la réponse
d'éveil qui accompagne le bâillement ne soit
pas connu.
Dans cette nouvelle étude, ils examinent le
rôle dévolu au CRF (corticoptrophin
releasing factor) au cours de la réacton
d'éveil accompagnant le bâillement
déclenché par électrostimulation du
PVN chez le rat anesthésié, en ventilation
spontanée, en injectant en
intracérébroventriculaire (icv) du CRF et
un de ses antagonistes (alpha-helical CRF).
L'électrocorticogramme a été
enregistré pour mettre en évidence la
réaction d'éveil, ainsi que l'EMG d'un
muscle intercostal (monitorage inspiratoire), la pression
artérielle (index autonomique), au cours du
bâillement.
La stimulation du PVN induit une augmentation
significative de la puissance des rythmes theta, alpha,
et beta mais pas delta simultanément au
bâillement dans tous les types de soluté
injecté en icv, bien que la puissance d'effet de
l'antagnoiste alpha-helical CRF soit significativement
plus faible que celle du sérum salé.
Ces données suggèrent que les
neurones à CRF du PVN sont les premiers
responsables de la réaction d'éveil qui
accompagne le bâillement.
Les neurones à CRF et à
noradrénaline NA sont actifs pendant la
réaction de stress et ces deux types de neurones
ont été impliqués dans les
réponses comportementales. Les neurones NA du
tronc cérébral pourrait stimuler les
neurones à CRF du PVN à l'origine de
l'activation de l'axe
hypothalamo-hypophyso-surrénalien et pourrait agir
sur d'autres neurones à CRF. Ces neurones à
CRF du PVN, de l'amygdale et d'autres régions
cérébrales projettent sur le Locus
Coeruleus duquel nait la réaction
d'éveil.
Emotions and actions are powerfully contagious; when
we see someone laugh, cry, show disgust, or experience
pain, in some sense, we share that emotion. When we see
someone in distress, we share that distress. When we see
a great actor, musician or sportsperson perform at the
peak of their abilities, it can feel like we are
experiencing just something of what they are
experiencing. Yet only recently, with the discover of
mirror neurons, has it become clear just how this
powerful sharing of experience is realised within the
human brain. This book provides, for the first time, a
systematic overview of mirror neurons, written by the man
who first discovered them.
In the early 1990's Giacomo Rizzolatti and his
co-workers at the University of Parma discovered that
some neurons had a surprising property. They responded
not only when a subject performed a given action, but
also when the subject observed someone else performing
that same action. These results had a deep impact on
cognitive neuroscience, leading the neuroscientist vs
Ramachandran
to predict that 'mirror neurons would do for psychology
what DNA did for biology'. The unexpected properties of
these neurons have not only attracted the attention of
neuroscientists. Many sociologists, anthropologists, and
even artists have been fascinated by mirror neurons. The
director and playwright Peter Brook stated that mirror
neurons throw new light on the mysterious link that is
created each time actors take the stage and face their
audience - the sight of a great actor performing
activates in the brain of the observer the very same
areas that are active in the performer - including both
their actions and their emotions.
A l'évidence, faire quelque chose et imaginer
le faire ne reviennent pas au même. Et pourtant !
Il se pourrait bien que, pour notre cerveau, la
pensée et l'action soient une seule et même
chose.
Giacomo Rizzolatti et son équipe ont
découvert des neurones étonnants : ils
s'activent lorsqu'on effectue une action, mais aussi
lorsqu'on voit quelqu'un d'autre la réaliser
lui-même. Ce livre décrit les
stupéfiantes propriétés de ces
«neurones miroirs», explique leur
mécanisme et souligne leur importance. Ils sont
les promoteurs du langage, ils expliquent pourquoi nous
parlons aussi avec nos mains. Ils rendent compte de
l'expression des émotions ; ils sont le
mécanisme de notre compréhension d'autrui.
Et si ces neurones miroirs étaient à la
base de nos comportements sociaux?
Ces neurons miroirs peuvent donner un support
neurophysiologique expliquant la théorie de
l'esprit. Quelle place leur donner pour expliquer
l'échokinésie alias "la contagion" du
bâillement ? Lire : Echokinésie
du bâillement, theorie de l'esprit et
empathie
Messerschmidt, qui commença sa carrière
comme sculpteur à la cour de Vienne,
réalisa après 1770 une série de
têtes grimaçantes, dérivations
singulières de son autoportrait. L'oeuvre,
exposée au Louvre, représente un homme au
visage déformé par la douleur, les yeux
fermés, une bandelette posée sur les
lèvres (une allusion aux expériences sur le
magnétisme du docteur Mesmer, ami du sculpteur).
Elle est caractéristique de ce reflet
grinçant des Lumières qui est aujourd'hui
si abondamment commenté.
Messerschmidt, who began his career as sculptor in
the Vienna's Royal Court, realized after 1770 a series of
contorted heads, singular translation of its
self-portrait. The work, exhibited in Le Louvre in Paris,
represents a man, the face deformed by the pain, blindly,
a strip put on lips (an allusion to the experiments on
the magnetism of the doctor Mesmer, a sculptor's friend.
It is characteristic of the reflections on the
Enlightenment time which is commented today so
abundantly.
lire la seule biographie: "Sous le signe de
Babinski"
Hubert Déchy
Association des amis de la
BIUM - 2007
"Retirer de la neurologie
toutes les découvertes faites par
JM.
Charcot la rendrait
méconnaissable. En fait, dans un service de
neurologie, il ne se passe pas un jour sans qu'une
donnée qu'il a introduite ne soit utilisée;
sa pensée est toujours parmi
nous."
"To remove from neurology all
the discoveries made by
JM. Charcot would be
render it unrecognizable. Indeed, in a neurologic
service, not a single day passes in which we do not use
some of the notions he introduced; his thinking is always
with us."