- Improbable
research pdf
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- Tout gynécologue a quotidiennement
l'occasion d'observer le phénomène
suivant: lorsqu'il s'apprête à
pratiquer un toucher vaginal, la femme en
position gynécologique lève
automatiquement les bras et les met
derrière sa tête.
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- Il résulte de nos très
nombreuses observations, ainsi que des
témoignages recueillis jusqu'à
présent, que l'élévation
des bras au cours de l'examen
gynécologique est un mouvement commun
à la très grande majorité
des femmes nubiles, sans distinction de race, de
parité, de conditions sociales,
etc...
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- Il semble s'émousser après la
ménopause naturele ou articficielle, et
disparaitre chez les vieillards. Il n'existerait
jamais chez les fillettes. Nous reviendrons plus
loin sur les cas exceptionnels des femmes qui ne
mettent pas les bras derrière la
tête. Notons cependant tout de suite que
les femmes qui subissent de fréquents
examens gynécologiques, en particulier
les prostituées, et les stériles,
ont tendance (nous verrons pourquoi) à ne
plus lever les bras, ou à les mettre sous
leur siège suivant les recommandations du
médecin.
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- L'élévation des bras
s'effectue soit avant tout examen, dès
que la femme est couchée sur le dos
genoux fléchis, soit au moment où
elle écarte les cuisses, soit enfin
lorsque les doigts du médecin
pénètrent dans le vagin.
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- Cependant, aucun des facteurs ne nous semble
déterminant à lui seul. C'est le
fait d'être couchée en vue de
l'examen génital qui incite la femme
à lever ses bras.
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- Ce mouvement ne se produirait pas chez celle
dont les organes génitaux ne sont pas, au
préalable, mis à nu.
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- L'élévation des bras
s'effectue aussi bien lorsque la femme est
couchée dans un lit que sur une table
d'examen, la tête à plat ou
légèrement
surélevée, de sorte que la
question de commodité, de manque de place
pour les bras le long du corps ne semble pas
entrer en ligne de compte. Dans certains cas
assez fréquents, la femme ne met qu'un
seul bras derrière sa tête. Pour
des raisons exposées plus loin, il est
intéressant de noter que ce mouvement des
bras semble se produire aussi bien lorsque le
médecin est un homme que dans le cas de
médecin-femme.
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- II serait néanmoins important de
multiplier les observations sur ce point, et de
vérifier, en outre, si ce geste se
produit aussi souvent lors des examens
pratiqués par des sages-femmes, ou lors
des soins intimes donnés par des
infirmières, etc...
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- Examen gynécologique et
accouplement
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- Notons, en premier lieu que l'attitude
d'élévation des membres
supérieurs rend l'exploration des organes
génitaux difficile, de sorte qu'il ne se
passe pour ainsi dire pas d'examen sans que le
gynécologue n'ordonne à la femme
d'abaisser ses bras.
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- Insistons, ensuite, sur le fait que la
position gynécologique est
généralement aussi celle de
l'accouplement, et qu'accompagnée par la
mise des bras derrière la tête elle
semble exprimer la soumission ou l'abandon des
organes génitaux (et de la poitrine). Si
la femme voulait les abandonner à la
jouissance du mâle, elle ne prendrait pas
une autre attitude. La position des bras
derrière la tête parachève
parfaitement cet abandon de la femme aux genoux
pliés et écartés.
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- Ajoutons, encore, que toute autre attitude
(bras le long du corps, ou croisés sur le
ventre ou la poitrine) serait plutôt
gênante pour l'accouplement (à
moins que la femme n'enlace le partenaire, ce
qui n'exprimerait plus la soumission, mais une
active participation) et non pour l'examen
gynécologique (au contraire !).
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- Nous arrivons ainsi à penser que
l'attente d'un toucher vaginal ou le toucher
lui-même, provoque chez la femme en
position gynécologique un mouvement
inconscient d'élévation des bras
qui contrarie la bonne marche de cet examen et
est sans rapport logique ou direct avec
celui-ci, mais serait parfaitement
compréhensible s'il s'agissait d'une
répétition d'une attitude ancienne
d'accouplement, attitude exprimant la
passivité, l'abandon ou
l'indifférence.
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- En somme: tout se passe comme si les
circonstances de l'examen gynécologique
déclenchaient brusquement un
réflexe conditionnel ancestral
d'élévation des bras qui, à
l'origine, aurait accompagné le
coït. (De même que l'abaissement de
l'avant-bras droit pour couvrir ses organes
génitaux, lorsqu'on ébauche un
mouvement brusque dans leur direction, semble
être chez l'homme un réflexe
ancestral de défense remontant aux temps
où lesdits organes nus étaient
particulièrement exposés aux coups
de l'ennemi.)
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- Car, quel autre sens aurait ce mouvement ?
II s'agit bien d'un automatisme puisque presque
toutes les femmes lui sont soumises, et que
l'interrogatoire démontre qu'elles en
sont absolument inconscientes.
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- S'il était déterminé
par la commodité de la position au cours
d'un examen gynécologique (et nous avons
vu que, logiquement, il n'en était rien),
il ne se produirait pas avec une telle
fréquence et il serait plus ou moins
conscient. Tout au contraire, il ne se produit
plus que par intermittence dès que la
femme, fréquemment examinée,
devient consciente de la situation et suit enfin
et après de longues hésitations,
les recommandations du médecin de garder
les bras le long du corps. On a alors la nette
impression qu'elle lutte contre une vieille
habitude, contre un réflexe, jadis
déterminé par d'autres conditions
passées depuis dans le subconscient. Et
même, chez ces femmes au réflexe
aboli en quelque sorte par une
rééducation, ce mouvement atavique
peut réapparaître à la
faveur de certaines circonstances, comme
l'émotion, le changement de
médecin etc... C'est dire à quelle
profondeur il est enraciné.
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- Ce réflexe semble bien prendre
naissance dans la sphère génitale
Car s'il se produit parfois lors de
I'exploration du foie de l'appendice, etc., cela
paraît provenir d'une confusion et
dériver du réflexe génital
lui-même.
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- (Et s'il semble s'effectuer moins
fréquemment chez les femmes enceintes
lorsque leur grossesse est avancée cela
ne proviendrait-il pas du fait que,
primitivement et même à l'heure
actuelle chez certaines peuplades, le coït
était interdit pendant toute la
durée de la gestation ?)
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- On pourrait objecter que lorsqu'ils sont
couchés sur une table plate et
étroite même les hommes dont on
examine le ventre ou les organes
génitaux, mettent parfois les bras
derrière la tête. Cependant ces cas
sont beaucoup moins fréquents que chez
les femmes et le mouvement
d'élévation des bras prend alors
une toute autre allure est moins automatique
plus lent à venir, plus voulu et semble
effectivement commandé par la
commodité, car il consiste, le plus
souvent, à soutenir la tête sur les
deux mains entrecroisées.
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- Nous pensons par conséquent pouvoir
affirmer que le mouvement
d'élévation des bras chez la femme
n'est pas lié à l'examen
médical présent, mais est un
réflexe conditionné jadis par
l'acte de la copulation et réapparaissant
à l'occasion d'un toucher vaginal qui
semble reproduire certaines conditions
originelles à la fois physiques et
psychiques (disons une certaine
atmosphère).
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- Car, si nous admettons qu'à
l'origine, lors de l'accouplement, la femme,
après avoir plié les genoux et
écarté les cuisses, mettait ses
bras derrière la tête, exprimant
par cette attitude sa soumission sexuelle et
mettant ses organes génitaux à la
disposition de son maître tout-puissant,
l'apparition, à l'occasion d'un toucher
vaginal du médecin également
autoritaire et tout-puissant, restituerait
brusquement, quoique sur un autre plan
émotionnel, les conditions
premières et déclencherait ainsi
le même mouvement
d'élévation des bras.
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- Les deux éléments
autorité et soumission, semblent donc
essentiels dans les deux cas.
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- Et si chez des femmes, ayant subi des
nombreux examens gynécologiques, le
réflexe, comme nous l'avons dit,
s'émousse, c'est parce qu'elles prennent,
petit à petit conscience de la situation
réelle, vidée bientôt de
l'élément émotionnel
«autorité» puis de son
corollaire soumission.
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- L'examen génital redevient alors un
examen médical quelconque.
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- De notre interprétation du
réflexe, plusieurs déductions
seraient à tirer
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- a) L'élévation des bras au
cours d'un toucher vaginal devrait être
plus fréquente chez les peuples primitifs
et les femmes intellectuellement peu
développées que chez celles qui,
par réflexion, prennent plus rapidement
conscience de la situation, et se soustraient
ainsi plus facilement au mouvement
ancestral.
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- Ceci serait relativement facile de
vérifier par des observations et des
statistiques, faites dans des consultations de
gynécologie de différents pays
d'Europe, d'Afrique, etc..., ainsi que dans le
même pays chez des femmes de
différentes couches sociales et
intellectuelles.
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- La plus ou moins grande rapidité avec
laquelle une femme se déshabitue de
mettre les mains derrière la tête,
au cours des examens gynécologiques
successifs d'une consultation de
stériIité, par exemple, serait
peut-être un test intéressant et
donnerait même, comme nous le verrons tout
à l'heure, quelques indications sur le
tempérament sexuel de la patiente. Citons
comme exemple le fait que ce réflexe
semble très souvent aboli chez des femmes
ayant un orgasme normal, et persister avec
ténacité chez celles qui sont
frigides.
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- Le test de l'élévation des
bras
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- b) Si l'élévation des bras au
cours de la copulation avait été
jadis effectivement l'expression d'une
passivité sexuelle de la femme primitive,
instrument de jouissance du mâle, cette
position devrait alors, même à
notre époque, être fréquente
pendant le coït, par exemple, chez les
femmes esclaves des peuplades
arriérées, et de moins en moins
répandue, chez celles qui,
économiquenient, socialement et
intellectuellement émancipées, ont
pris petit à petit, vis-à-vis du
partenaire, une attitude affective moins
soumise, plus positive et plus exigeante.
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- Au mouvement passif de
l'élévation des bras, se serait
alors substitué chez la femme des temps
modernes le mouvement volontaire de la prise'du
conjoint dans ses bras avec, peut-être,
des corollaires nouveaux, que cette attitude
récente pourrait comporter, comme par
exemple un orgasme, plus fréquent, une
communion affective, etc...
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- Il serait évidemment
intéressant de savoir si, quand et chez
quelles femmes (suivant l'âge, la, race,
le tempérament sexuel, les conditions
sociales, etc.) la position des bras
derrière la tête avait
accompagné, ou accompagne encore le
coït.
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- Des observations, des renseignements dans ce
domaine sont, cela se conçoit, difficiles
d'obtenir. II se peut cependant que
l'étude des images rupestres, des
légendes, des textes anciens et
d'observations récentesd'ethnographes
dans des pays reculés, puissent donner
quelques indications à ce sujet. D'autre
part, il est possible de pousser parfois ces
investigations à l'heure actuelle,
notamnent auprès des femmes des
consultations de stérilité.
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- Le réflexe de
l'élévation des bras et
l'orgasme
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- Pour en revenir au point
précédent, pourrait-on, de cette
attitude de passivité au cours du
coït, conclure que les femmes des temps
reculés ne prenaient pas, ou rarement,
part à la jouissance sexuelle, qu'elles
ne faisaient que subir l'acte sans arriver
à l'orgasme (aboutissant d'un processus
physiologique peut-être incompatible avec
la notion de la femme instrument de plaisir)
?
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- L'orgasme serait-il donc un
phénomène physiologique
relativement récent, ou plus
fréquent actuellement qu'aux temps
préhistoriques ?
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- On aurait quelques raisons de l'admettre.
Ainsi les textes anciens ne mentionnent jamais,
nous semble-t-il, l'orgasme de la femme.
Certains signalent la sécrétion
vaginale accrue au cours de la copulation, mais
la satisfaction ou l'insatisfaction sexuelle de
la femme ne préoccupe, sauf erreur, les
auteurs.
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- La littérature ancienne
(écrite exclusivement par l'homme), y
compris la Bible, ne semble connaître que
la femme volée, achetée, prise,
séduite, mariée par les parents,
etc... L'homme, son maitre absolu, n'y parait se
soucier que de sa propre passion et satisfaction
sexuelle. La femme parait d'ailleurs toujours
accepter son sort, aux côtés de tel
ou tel partenaire, jamais librement choisi. Les
sentiments intimes, et peut-être l'orgasme
devaient être pour ces femmes du luxe plus
ou moins ignoré.
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- La femme adultère était
souvent mise à mort, tandis que la
polyandrie était pour elle plutôt
une obligation tribiale qu'un choix. Et il ne
paraît nullement probable que l'homme
primitif se soit préoccupé de
l'orgasme éventuel de sa partenaire. Sa
satisfaction propre était le but du
coït, et les religions le confirmaient dans
cette attitude.
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- D'ailleurs, la vie sexuelle de l'homme
actuel, raccourci de son évolution
historique, ne montre-t-elle pas que l'orgasme
de la partenaire ne devient sa
préoccupation que bien tardivement ?
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- Signalons enfin que, suivant certains
voyageurs et ethnographes, et contrairement ce
qu'on suppose communément, les femmes des
peuplades primitives, comme par exemple les
négresses de certaines contrées
africaines, n'arriveraient à l'orgasme
que difficilement et rarement.
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- D'ailleurs, suivant les statistiques
récentes, le nombre des femmes qui,
même à notre époque, dans
les pays occidentaux, ne connaîtraient pas
l'orgasme, paraît
considérable.
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- Leur frigidité ou leur manque
d'orgasme seraient-ils simplement un écho
d'une lointaine, d'une ancestrale habitude,
qu'il faut vaincre lentement, comme il faut
vaincre le réflexe de
l'élévation des bras ?
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- Pour conclure nous dirons, qu'avec
l'évolution des temps, il semble se
substituer au réflexe ancestral de
l'élévation des bras, expression
de la femme sexuellement insatisfaite,
réflexe que nous observons au cours des
examens gynécologiques et qui serait un
écho d'une attitude physique et affective
primitive il semble se substituer, disons-nous,
chez la femme socialement et affectivement
émancipée, un mouvement voulu de
la prise du conjoint dans ses bras, avec
participation à la jouissance sexuelle et
à l'amour.
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