  -
- Henri
Joachim Dutrochet est né le 14 novembre
1776 à Néon dans l'Indre et meurt
le 4 février 1847 à Paris.
- Né noble, fils du comte Louis du
Trochet, il abandonna rapidement la
carrière des armes et l'armée des
chouans après avoir contracter le typhus.
Il réussit à traverser La
Révolution sans ni perdre la tête
ni le chateau familial à Neuville sur
Brenne près de Chateau Renault mais
seulement la particule de son nom que sa
mère transforma en Dutrochet.
-
- Il commença par suivre les
récentes découvertes de
Linné et déploya une
activité ludique de botaniste.
L'étude des vertus médicinales des
plantes l'encouragea à suivre des
études de médecine à Paris.
En 1804, il est reçu au deuxième
concours de l'Internat qui venait d'être
créé par le Consulat en 1802 mais
n'exerça jamais.
-
- Il acquit un microscope
et observa le tissu végétal
décrit la cellule pour la première
fois "la moelle de la sensitive, est, comme
celle de tous les végétaux,
entièrement composée de tissu
cellulaire. Les cellules qui le composent
offrent une forme hexagonale assez
régulière..." Ses observations
regroupées dans un livre publié en
1824, "Recherches anatomiques et physiologiques
sur la structure intime des aniamux et des
végétaux et sur leur
motilité". Baillière Paris
1824.
marquent la naissance de la notion de cellule,
en tant qu'unité
élémentaire
vivante.
-
- Chercheur éclectique, fasciné
par les phénomènes qui
sous-tendent les mouvements, il
s'intéressa à la circulation
de la sève. Il développa la
notion originale de l'endosmose
et de l'exosmose.
-
- A 57 ans, il quitte la Touraine pour
épouser la soeur de Geoffroy Saint
Hilaire qui vient d'inaugurer la
ménagerie du Jardin des Plantes.
Grâce à l'aide de celui-ci il est
élu à l'Académie des
Sciences.
-
- La structure intime de la matière
vivante avait enfin trouvé sa
définition, rendant moribond le
vitalisme. L'ère de la cytologie pouvait
commencer.
-
- Dans le fascicule présenté
ci-dessus, H. Dutrochet aborde avec un regard
nouveau certains phénomènes " que
l'on désigne sous les noms d'habitude et
de sympathie (et qui) n'ont point encore
été soumis à une analyse
exacte". Il évoque le bâillement...
Il décrit avec précision ce qui
revient au système nerveux (la notion de
réflexe comme le diamètre de la
pupille en fonction de la luminosité) et
s'interroge sur un autre système de
communication entre les organes pouvant
expliquer l'absence de la mue de la voix et de
l'absence de barbe en cas de castration. Il y a
là les prémices des hormones et du
système endocrinien qu'il devinne sans
preuve. Un visionnaire !
-
- René Joachim Henri DUTROCHET
(1776-1847)
- French physiologist, was born at Chateau de
Neon (Indre) on the 14th of November 1776, and
died at Paris on the 4th of February 1847.
-
- In 1799 he entered the military marine at
Rochefort, but soon left it to join the Vendean
army. In 1802 he began the study of medicine at
Paris; and he was subsequently appointed chief
physician to the hospital at Burgos. After an
attack of typhus he returned in 1809 to France,
where he devoted himself to the study of the
natural sciences.
-
- His
scientific publications were numerous, and
covered a wide field, but his most noteworthy
work was embryological.
- His " Recherches sur l'accroissement et la
reproduction des vegetaux," published in the
Memoires du museum d' histoire naturelle for
1821, procured him in that year the French
Academy 's prize for experimental physiology. In
1837 appeared his Memoires pour servir a
l'histoire anatomique et physiologique des
vegetaux et des animaux, a collection of all his
more important biological papers.
-
- Rich AS, The place of H. Dutrochet in the
development of the cell theory. Bull Johns Hopk
Hosp1926; 39: 330Ð365
- Dutrochet H. L'agent immédiat du
mouvement vital dévoilé dans la
nature et dans son mode d'action chez les
végétaux et les animaux. JB
Ballière, Paris 1826. See also: Nouvelles
recherches sur l'endosmose et l'exosmose. JB
Ballière, Paris,
- Schiller J, Schiller T. Henri Dutrochet
(Henri du Trochet 1776Ð1847), le
matérialisme mécaniste et la
physiologie générale. Blanchard
Ed, Paris, 1975; 79
-
|
