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- Du bâillement : On sait que
l'inspiration longue, convulsive, involontaire,
à l'aide de laquelle l'air
pénètre avec bruit dans la
poitrine, est suivie d'une expiration courte,
forte et souvent accompagnée de
mouvements synergiques des muscles de la face,
des membres supérieurs. Ces derniers ont
reçu le nom de pandiculations. La
sécrétion lacrymale est
excitée et des pleurs involontaires
s'écoulent pendant la convulsion des
muscles respirateurs.
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- Le bâillement est ordinairement le
signe d'une certaine gêne de la
circulation cardio-pulmonaire et surtout d'une
hématose insuffisante et
incomplète; il a pour but de les faire
cesser par des mouvements respiratoires plus
énergiques et plus profonds. Quand le
sang perd ses propriétés
physiologiques parce qu'il n'est pas
suffisamment hématosé, comme dans
l'asphyxie commençante, dans la
pneumonie, la pleurésie et toutes les
affections qui limitent le champ de la
respiration, les malades bâillent
fréquemment. Il en est de même si
les globules du sang ont diminué
(chlorose, anémie), on s'il n'est plus en
assez grande quantité pour stimuler le
cerveau et le bulbe rachidien. C'est pour cela
que les sujets qui ont perdu beaucoup de sang,
ou qui vont être pris de lipothymie, de
syncope, bâillent si fréquemment et
avec tant de force.
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- Ce symptôme révèle
encore la gêne de la respiration et de
l'hématose chez les sujets soumis
à une chaleur extrême, dans un
endroit circonscrit où l'ai est
confiné, ou bien encore lorsque le froid
extérieur a agi fortement ou pendant
longtemps.
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- L'ensemble des phénomènes qui
caractérisent le bâillement se
retrouve surtout dans toutes les névroses
dans l'hystérie, la catalepsie,
l'hypocondrie, après les émotions
morales vives. La volonté peut
réprimer une partie des
phénomènes du bâillement qui
ont leur siège dans les muscles de la
face; mais elle ne peut empêcher la
convulsion des muscles respirateurs. L'ennui,
l'imitation en sont les causes les plus
ordinaires; la volonté peut aussi le
provoquer.
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