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- Un des
phénomènes les plus
caractéristiques de la fatigue de
l'attention est le bâillement,
sorte d'expiration prolongée: tout le
monde connaît ce symptôme; plus
tard, j'espère écrire un travail
sur ce phénomène.
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- Maintenant, je me
limiterai à ce qui se rapporte
directement à mon sujet. Le
bâillement est produit par un état
léger momentané d'anémie
cérébrale. II y a dilatation des
vaisseaux et, par suite stase
sanguine.
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- La chaleur favorise cette
dilatation et cette stase, et par cela
même rend l'attention plus pénible;
le cerveau se fatigue plus vite; certains sujets
atteints d'anémie cérébrale
ou d'alérations similaires
bâillent pour ainsi dire
continuellement.
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- C'est un signe
d'affaiblissement nerveux; aussi les
hystériques sont-ils tout
particulièrement sujets au
bâillement. IL se produit en
même temps une tendance au mouvement, par
exemple celui de s'étirer, qui augmente
la pression du sang et l'activité
cardiaque, ce qui fait disparaître la
cause du bâillement.
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- 1898 : Angelo Mosso,
professeur de physiologie à Turin,
entreprend la construction du laboratoire
d'altitude de la 'Capanna
Regina Margherita',
au sommet du Mont Rose (4'553m). Il pense que le
MAM est dû à la baisse de la
pression partielle de CO2 dans le sang
plutôt qu'au manque d'oxygène. Il
est le premier à effectuer, en altitude,
le relevé de tracés de la
respiration périodique nocturne. Dans son
livre Vie d'un homme dans les Hautes Alpes, il
fait une description clinique complète
d'un cas fatal d'oedème pulmonaire de
haute altitude, comprenant également le
rapport d'autopsie (il s'agit du cas du Dr
Jacottet, médecin à Chamonix, mort
en 1891, à 4300 mètres, lors d'une
ascension du Mont Blanc). L'autopsie mit en
évidence un coeur normal et un
oedème pulmonaire. On posa le diagnostic
post mortem de pneumonie. En effet, on pensait
que les poumons se remplissaient d'eau à
la suite d'une infection.
Neurologic
aspects of mountain sickness
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