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- Du
baaillement (page 250)
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- Gellius rapporte une histoire d'un certain
Homme, qui estant dans le Barreau pour entendre
un Iujement, en presence des Iuges
baailla trop
haut & auec grand son & bruit, comme
s'il eu voulu par là signifier que le
Iujement qu'on rendoit, procedoit d'un esprit
incertain & vagabond, que Ie juge se
trompoit & qu'en ce Iugement il n'y auoit
pas bien de l'assurance: le Iuge l'ayant fait
approcher il iura qu'il estoit fort suiet
à ce vice malgré luy & quoy
qu'il put faire, lequel vice ont appelle
mauvaise coustume de
baailler, il
sauva ainsi par la response la prise qu'on luy
alloit faire.
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- Giovanni Battista della
PORTA
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- De humana
physiognomonia
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- Vico Equense : Josephus Cacchius,
1586
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- Jean-Baptiste Porta, de Naples,
écrivit en 1586, le traité de
physiognomonie. L'importance de cet ouvrage, son
retentissement en Italie et à
l'étranger, firent de Porta un
écrivain célèbre au
XVII° et même au XVIII°
siècle, et pour beaucoup de gens,
l'unique représentant de l'ancienne
physiognomonie.
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- Giambattista della Porta nait à
Naples aux alentours de 1540 ses biographes, peu
précis, situent la date de sa naissance
de 1536 à 1541.
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- Dès l'âge de quinze ans,
Jean-Baptiste donne les preuves évidentes
d'une attirance pour la magie, fort
prisée à 1'époque, et
compose les trois premiers volumes de sa
«Magie
naturelle» dont l'édition
originale française sera imprimée
à Lyon en 1563, par Jean Martin.
(en
italdien)
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- Porta peut être
considéré comme le créateur
de l'optique moderne: il est l'auteur de la
première théorie acceptable de la
vision et à côté de
nombreuses expériences curieuses, de la
découverte de la chambre obscure.
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- C'est par le truchement de la physique, que
Porta s'oriente vers la Physiognomonie.
Il emprunte la majorité de ses
idées à Aristote. Il innove par
une analyse d'anatomie comparée,
véritable revue générale de
tous les animaux connus à cette
époque, profitant des découvertes
anatomiques de Vésale. Il y mêle
des connaissances médicales
fondées sur l'humorisme de Galien et
Hippocrate. En 1586 paraît à
Sorrente "de humana physiognomonia" en
latin, tiré in folio, suivi de nombreuses
autres éditions, qui seront traduites en
plusieurs langues. L'édition
française paraît en 1650,
imprimée à Rouen, ne repoduisant
qu'une partie des magnifiques bois
gravées de l'édition
italienne.
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- De
Furtivis Literarum Notis
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- Dans « La magie naturelle »
(1558), PORTA décrit le principe de la
chambre noire.
- Giovanni Battista (or Giambattista) della
Porta (1535 -1615) was a natural philosopher and
physician who made significant scientific
contributions, he was first, for example, to
recognize that light rays have a heating effect.
However, his approach employed many principles
now known to be invalid and in his pursuit of
the ancient pseudo-science of physiognomy he
tried to determine a man's character from his
outward resemblance to animals.
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- "Porta's system . . . leads him constantly
to conclusions of analogies between plants,
animals and men. Similar humours are found in
various apparently unrelated organisms. Plants
and animals that correspond in shape are
interrelated. A leaf formed like a stag horn
shares the character of the deer. The horse is a
noble animal, therefore it is a sign of nobility
to walk erect with the head held high. Men who
resemble a donkey are like that animal: timid,
stupid, nervous. He who looks like an ostrich is
akin to it in character: he is timid, elegant,
vicious, stolid. A man who reminds us of a swine
is a swine, eating greedily and having all the
other characteristics, such as rudeness,
irascibility, lack of discipline, sordidness,
lack of intelligence [and] modesty. In a
similar way, men who look like ravens are
impudent; those who resemble oxen are stubborn,
lazy, irascible; men who have lips shaped like
those of a lion are hearty, magnanimous,
courageous; others who make us think of a ram
are timid, malicious and humble. When practising
medicine, Porta had many occasions to observe
his patients, and to study their character and
complexion; the results of this studious inquiry
are laid down in his book." (Seligmann)
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- This work was written in Latin and first
published in 1586 under the title De humana
physiognomia. It saw 19 editions before 1701,
and has been translated into Italian (1598;
translation by Salvatore Scarano), German
(1651), French (1655), and English (1817).
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