Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
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Le bâillement foetal
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mise à jour du
7 décembre 2009
 
 
Emile Parmentier
1860 - 1940
 
 O. Walusinski
 
Les internes de JM. Charcot
 
 Les biographies de neurologues
 
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L'histoire des neurosciences à La Pitié et à La Salpêtrière J Poirier
 
The history of neurosciences at La Pitié and La Salpêtrière J Poirier  
 
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De la forme narcoleptique de l'attaque de sommeil hystérique Parmentier E 1891 
 
En 1889, Charcot publie le second tome de ses consultations du Mardi, années 1888-1889.
 
Emile Parmentier (1860-1940), originaire du Nord, succède à Dutil en 1890. Il fit ses études à Valenciennes puis vint à Paris pour étudier la médecine. Interne en 1885, il sera successivement l'élève de Victor Hanot (1844-1896), Victor Cornil (1837-1908), Germain Sée (1818-1896), Georges Hayem (1841-1933) et fera, auprès de Charcot, son année de Médaille d'Or (66,67).
emile parmentier
Emile Parmentier, interne en 1890
 © Extrait de l'Album de l'internat de La Salpêtrière conservé à la Bibliothèque Charcot à l'hôpital de la Salpêtrière
(Université Pierre et Marie Curie, Paris)  
 
Cette année-là, Guinon et Parmentier décrivent, dans Les Archives de Neurologie, « Une complication peu connue de la sciatique, la paralysie amyotrophique dans le domaine du poplité ».
 
En 1891, il publie dans Les Archives Générales de Médecine une observation détaillée « De la forme narcoleptique de l'attaque de sommeil hystérique » qu'il sous-titre pseudo-narcolepsie hystérique. La description du cas est minutieuse notant un impubérisme à 26 ans, une petite taille, une extrême pâleur baptisée chlorose. Les accès irrépressibles de sommeil, déclenchés par une émotion, correspondent parfaitement à une narcolepsie qu'on peut supposer secondaire à une pathologie hypophysaire.
 
Dans le tome 3 de La Nouvelle Iconographie de La Salpêtrière de 1890 parait la première partie d'un long article qui s'étendra sur plusieurs numéros successifs : « De l'ophtalmoplégie externe combinée à la paralysie labio-glosso-laryngée et à l'atrophie musculaire progressive ». Après avoir quitté le service de Charcot, il ne publiera plus d'autre travail neurologique mais sera néanmoins un des douze membres fondateurs de la Société de Neurologie (21).
 
Parmentier soutient sa thèse « Etudes cliniques et anatomopathologiques sur le foie cardiaque » sous l'égide de Hanot, descripteur de la cirrhose hypertrophique du foie avec ictère en 1875. Nommé médecin des hôpitaux en 1898, Parmentier se consacrera d'abord à la pathologie pancréatique puis à l'hématologie. En 1900 il rédige les leçons de Hayem professées à l'hôpital Saint-Antoine : « Leçons sur les maladies du sang ».
 
Il sera l'auteur du chapitre « Sang » du Traité de Médecine et de Thérapeutique de Brouardel, Gilbert et Girode en 1902. Réputé distant et d'une grande froideur, cachant peut-être ainsi une timidité à l'image de Charcot, il profita d'une retraite de quinze ans, chose exceptionnelle à l'époque (67).
 
66. Liniger M. Kurzbiographien von Ärzten des französischen Sprachraums, die 1940 verstorben sind. Zürich. Juris. 1979.
67. Anonyme. Emile Parmentier (1860-1940). La Semaine des Hôpitaux de Paris. 1941.