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- Une
leçon de Charcot à La
Salpêtrière tableau de André
Brouillet 1887
- André
Breuillet 1857-1914
-
- Marguerite
Bottard l'infirmière laïque de JM
Charcot
-
- Liste des 32 internes de JM
Charcot de 1862 à 1893
-
- 1862 Henri
Soulier 1834-1921
- 1863 Victor Cornil
1837-1908
- 1864 Charles Bouchard
1837-1915
- 1865 Jules
Cotard 1840-1889
- 1866 Charles Bouchard
1837-1915
- 1867 Raphael
Lépine 1840-1919
- 1868 Désiré
Magloire Bourneville
1840-1909
- 1869 Alix Joffroy
1844-1908
- 1870 Jules-Aimé
Michaud
- 1871 Jules-Aimé
Michaud
- 1872 Albert
Gombault 1844-1904
- 1873 Georges
Debove 1845-1920
- 1874 Antoine-Auguste
Pierret 1845-1920
- 1875 Fulgence
Raymond 1844-1910
- 1876 Albert
Pitres 1848-1928
- 1877 Paul
Oulmont 1849-1917
- 1878 Paul
Richer 1849-1933
- 1879 Edouard
Brissaud 1859-1909
- 1880 Gilbert Ballet
1853-1916
- 1881 Charles
Féré
1852-1907
- 1882 Pierre
Marie 1853-1940
- 1883 Désiré-Antoine
Bernard 1853-1887
- 1884 Gilles
de la Tourette 1857-1904
- 1885 Georges
Guinon 1859-1932
- 1886 Paul
Berbez 1859-
- 1887 Paul
Blocq 1860-1896
- 1888 Ernest
Huet 1858-1917
- 1889 Adolphe
Dutil 1862-1929 (?)
- 1890 Achille
Souques 1860-1944
- 1890 Emile
Parmentier 1860-1940
- 1891 Jean-Baptiste Charcot
1867-1936
- 1891 Louis
Hallion 1862-1940
- 1892 Jean-Félix Guyon
1864-1907
- 1892 Henri Lamy
1864-1909
- 1893 Albert Londe
1858-1917
- 1893 Achille
Souques 1860-1944 (interne
médaille d'or)
-
- Pierre
Janet (1859-1947)
-
- Les chefs de clinique de
Charcot
- 1882 Gilbert Ballet
- 1883-1884 Pierre
Marie
- 1885-1886 Joseph
Babinski
- 1887-1888 Georges
Gilles de la Tourette
- 1889-1890 Georges
Guinon
- 1891-1892 Adolphe
Dutil
-
- Mademoiselle
Bottard. Gilles de la Tourette G. La Revue
Hebdomadaire 1898
- Marguerite
Bottard (1822-1906) sa biographie et la lettre
inédite de G. Gilles de la Tourette
Walusinski O. PDF
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-
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- ©
Extrait de l'Album de l'internat de La
Salpêtrière conservé
à la Bibliothèque Charcot à
l'hôpital de la
Salpêtrière
- (Université
Pierre et Marie Curie, Paris)
-
- Gilbert Ballet
(1853-1916)
- extrait de
- Une
leçon de Charcot à La
Salpêtrière
- tableau de André
Brouillet 1887
- Résumé
- De sa prise de fonction
de chef de service à La
Salpêtrère en 1866 à sa mort
en 1893, Jean-Martin Charcot eut 32 internes.
Certains sont demeurés
célèbres comme DM. Bourneville, E.
Brissaud, P. Marie, G. Gilles de la Tourette.
D'autres sont moins connus. Pourtant Charcot
savait s'entourer d'élèves de
valeur et exploiter, au mieux, leurs talents
afin de faire progresser les découvertes
neurologiques qui l'ont rendu mondialement
célèbre. Nous proposons des
biographies de H. Soulier (1862), J. Cotard
(1865), R. Lépine (1867), A. Gombault
(1872), A. Pierret (1874), A. Pitres (1876 ), P.
Oulmont (1877), G. Guinon (1885), P. Blocq
(1887), E. Huet (1888), E. Parmentier (1890), A.
Souques (1893). Aucun de ces parcours singuliers
n'a manqué d'apporter une pierre à
la construction de la neurologie naissante en
cette fin du XIX° siècle à
Paris.
-
- En 1955, Georges
Guillain commence sa biographie de JM.
Charcot par ces mots : « Jean Martin
Charcot fut un des Professeurs de la
Faculté de Médecine de Paris qui,
au XIX° siècle, eut la plus grande
célébrité en France et dans
tous les pays de l'Ancien et du Nouveau monde;
il fut considéré, dans une opinion
unanime, comme le fondateur de la Neurologie
». Si le recul du temps n'a pas terni son
rayonnement, les travaux historiques se sont
portés sur l'individualisation des
pathologies neurologiques ou sur la naissance
d'une psychiatrie nouvelle ouvrant la voie, en
autre, à la psychanalyse. Une telle
oeuvre n'aurait pu voir le jour sans l'aide de
collaborateurs, internes et chefs de clinique,
nombreux et zélés, devenant des
disciples.
-
- Issue des conséquences de la
Révolution Française à la
fin du XVIII° siècle, l'enseignement
de la médecine a connu, en France, une
dichotomie qui perdura jusqu'au XX°
siècle. L'enseignement théorique
officiel est délivré à
l'Université devant laquelle se soutient
une thèse de doctorat à la fin des
études. Celles-ci pouvaient
théoriquement s'achever sans que la
pratique clinique auprès des malades
n'ait été abordée.
Napoléon Bonaparte est mondialement connu
comme génie militaire et
conquérant, mais son oeuvre
d'administrateur, moins connue, lui survit
encore à notre époque. Afin de
créer des corps d'élite dans tous
les domaines, il créa, à
côté de l'Université, des
écoles dont l'entrée n'est
possible que par des concours très
sélectifs, formant, par exemple, des
officiers pour l'armée (Ecole
Polytechnique), des ingénieurs (Ponts et
Chaussées, Mines), des enseignants (Ecole
Normale Supérieure). Suivant le
même principe, l'internat des
hôpitaux fut créé par le
règlement pour le service de santé
des hospices du 4 ventôse An X (23
février 1802), afin de
sélectionner les futurs meilleurs
médecins. Le premier concours eut lieu le
26 fructidor An X (13 septembre 1802). Le
premier concours eut lieu le 10 février
1802 (4 ventôse an X) avec 64 candidats
dont 24 furent nommés. A
côté de l'enseignement
universitaire, l'étudiant en
médecine pouvait se former au lit du
malade d'abord en passant le concours de
l'externat (il n'était pas logé
à l'hôpital et n'avait pas de
responsabilité diagnostique ni
thérapeutique). Au bout de deux ans,
après avoir suivi des conférences
à titre privé, auprès de
vieux internes ou de jeunes chefs de clinique,
il se présentait au concours de
l'internat dont le plus coté devint celui
de Paris. L'interne devenait ainsi un
salarié de l'administration
hospitalière et non de
l'Université. Après quatre
années, il pouvait soit aller s'installer
comme médecin en ville ou continuer une
carrière universitaire (chef de clinique,
agrégé, professeur) et / ou
hospitalière (médecin des
hôpitaux). Cet enchevêtrement est si
complexe qu'il est, bien naturellement, mal
compris hors de France. Aussi paraissait-il
nécessaire d'apporter ces
précisions avant de proposer quelques
biographies d'internes de Charcot.
Précisons, enfin, que Charcot commence en
1866 ses « Leçons » qui
rendront son enseignement célèbre.
Elles auront toujours lieu à La
Salpêtrière, alors que pendant les
longues années au cours desquelles il fut
professeur d'anatomie pathologique, il
dispensait cet enseignement à la
Faculté.
-
- Charcot termine lui-même son internat
en 1853 et soutient sa thèse de doctorat
consacrée à la distinction entre
la goutte et les autres pathologies
rhumatismales. En 1862, Charcot prend ses
fonctions de médecin des hôpitaux,
à La Salpêtrière, où
il restera pour toute sa carrière. De
1862 à 1893, 32 internes se
succéderont sous son autorité
(liste en annexe). Comme nous le verrons, tous
ne devinrent pas des neurologues. Certains
devinrent des professeurs à la
Faculté de Médecine de Paris :
Victor Cornil, Charles Bouchard, Alix Joffroy,
Georges Debove, Fulgence Raymond, Edouard
Brissaud, Gilbert Ballet, Pierre Marie. Certains
provinciaux retournèrent dans leur ville
natale pour professer soit à la
Faculté de médecine et de
Pharmacie de Lyon, Henri Soulier, Raphaël
Lépine et Antoine-Auguste Pierret, soit
à la Faculté de Bordeaux, Albert
Pitres. Les plus illustres sont
évoqués dans d'autres chapitres du
présent ouvrage. Nous évoquerons
les moins illustres, peut-être à
tort. Jules-Aimé Michaud,
Désiré-Antoine Bernard, Paul
Berbez, A. Dutil, Henri Lamy ne seront que
succintement évoqués. Jean-Baptiste
Charcot bénéficie
déjà, lui, d'une pléthore
de biographies.
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