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Although both nurse, clinicians and researchers use
infant behaviors to indicate the responses of preterm
infant to stimulation, little is known about how the
biological factors of development, sleeping and waking
states, infant characteristics, and infant illness
severity affect preterm infant behaviors.
The study of Diane
Holditch-Davis examined the development of eight
infant behaviors (yawn, sigh,
negative facial expression, startle/jerk, jitter, large
body movement, mouth movements, hiccup, sleeping and
waking states) over the preterm period and
determined the relation of these behaviors to sleeping
and waking and to infant characteristics and illness
severity. Seventy-one preterm infants were observed from
7 to 11 pm weekly from the time they were no longer
critical until term or discharge. The occurrence of four
sleep-wake states and eight behaviors were recorded every
10-seconds during the observations.
Negative facial expressions increased over the
preterm period and sighs, startle/jerks, jitters, and the
likelihood of having hiccups decreased. Infant
characteristics had only minor effects: boys had more
negative facial expressions, and longer mechanical
ventilation was associated with more sighs and jitters.
All behaviors showed state-related differences in
frequency. In addition, only startle/jerks and jitters
showed the same developmental patterns within each
state.
Significant development of infant behaviors occurs
over the preterm period but involves changes not only in
the absolute percentage of each behavior but also in the
percentages within each sleeping and waking state. Thus,
preterm infant behaviors can not be used clinically for
assessment without consideration of the state in which
they occur.
«Yawns
and negative facial expressions were less
common
Bien que les puéricultrices, les cliniciens
comme les chercheurs jugent les réponses
comportementales à diverses stimulations chez les
prématurés et les nourissons, peu de
connaissances sont validées afin de savoir quels
facteurs de développement modifient les
comportements des prématurés (états
d'éveil et stades de sommeil) tant chez l'enfant
sain que malade.
L'étude conduite par Diane
Holditch-Davis passe en revue huit comportements
infantils (bâillement,
cri, expressions faciales douloureuses, sursaut/secousse,
peur, grand déplacement du corps, mouvements
buccaux, hoquet, éveil et stades de
sommeil) pendant la période de
prématurité et détermine la relation
de ces comportements avec l'éveil et le sommeil
chez le bébé sain et malade, en fonction de
la sévérité de son atteinte. 71
prématurés ont été
observés de 19 à 23 heures, chaque semaine,
dès que leur état n'était plus
critique juqu'au terme théorique ou la sortie de
pouponnière. L'occurence des 4 stades de sommeil
et des 8 comportements étaient colligés
toutes les 10 secondes pendant chaque période
d'observation.
Alors que les expressions faciales douloureuses
augmentent de fréquence, les cris, les sursauts,
les éveils et le hoquet se raréfient
pendant la période de prématurité.
Les caractéristiques individuelles de chaque
enfant ont des effets mineurs: les garçons ont
plus d'expressions faciales douloureuses; une ventilation
mécanique prolongée est corellée
à plus de cris et de peurs. Chaque comportement a
une fréquence propre à chaque stade
d'évolution. A noter que seuls les sursauts et la
peur présentent les mêmes aspects
développementaux à chaque stade
évoutif.
Des évolutions significatives des
comportements ont lieu dans la période de
prématurité; ces changements ne concernent
pas uniquement la fréquence respective de chacun,
mais aussi la fréquence de chacun par rapport aux
différents niveaux d'éveil et des stades du
sommeil.
En conclusion, les comportements des
prématurés doivent être cliniquement
évalués, non seulement en eux mêmes,
mais aussi en fonction des états d'éveil au
cours desquels ils apparaissent.
«Automatic-voluntary dissociation of
orofaciolingual-pharyngeal motility is one of the
hallmarks of the biopercular Foix-Chavany-Marie
syndrome.
[...]
On detailed examination of jaw movement, he could not
open or close the jaw on order and needed to help himself
with his hand in order to open or close his mouth. When
asked to do so, despite strenuous attempts of synkinesia,
such as opening of the eyelids, contracting the frontalis
muscle, or through movements of the eyes, or retraction
of the head backwards, his mouth remained shut.
Similarly, he was also totally unable to cough on
command. However, the patient was found on several
occasions with his mouth wide open and movements of the
inferior facial muscles when yawning.»
Persistance
d'une dissociation automatico-volontaire des mouvements
oro-mandibulaires chez un patient atteint d'un syndrome
bioperculaire et d'un infarctus pontique
unilatéral
«La dissociation automatico-volontaire de la
motricité oro-facio-linguo-pharyngée est un
des traits caractéristiques du syndrome
bioperculaire de Foix-Chavany-Marie.
[...]
A l'observation précise des mouvements de la
machoire, on s'aperçoit qu'il ne peut ouvrir ou
fermer la bouche, sur ordre, et qu'il doit s'aider de ses
mains pour l'ouvrir ou la fermer. Quand on donne un tel
ordre, malgré les tentatives d'activations
syncinésiques comme ouvrir les paupières,
contracter les muscles frontaux, mobiliser les yeux,
fléchir le cou en arrière, sa bouche reste
fermée. Il est également incapable de
tousser sur commande. Pourtant, le patient a
été vu à plusieurs reprises avec la
bouche grande ouverte, mobilisant les muscles de la
moitié inférieure de son visage, lors de
ses bâillements...»
Référence publication princeps (Julien
Marie et non Pierre Marie)
Diplégie facio-linguo-masticatrice d'origine
sous-corticale sans paralysie des membres (contribution
à l'étude de la localisation des centres de
la face, du membre supérieur)
automatic
effects of social perception on social behavior
Ap
Dijksterhuis, John A. Bargh reviewes findings
showing that social perception automatically results in
corresponding social behavior. When we see someone
yawn, we start to yawn as well. When we see someone
scratch his head, we do so too. When we see elderly
people, we start to walk more slowly and we become a bit
forgetful. These automatic forms of imitation are the
consequence of the way we are wired. Perceptual
representations automatically activate corresponding
behavior representations. Like other species, such as
fish, we automatically imitate others.
As imitation is the consequence of "mere" perception,
we do not need additional mechanisms to engage in
imitation. No motivation is required, nor a conscious
decision. We just do it. We start doing it soon after we
are born (Meltzoff &
Moore, 1977) and we apply our entire perceptual
repertoire, ranging from simple gestures to abstract
social stereotypes. On the other hand, unlike that of
fish, human automatic imitation is not obligatory. We do
it, yes, but the tendency to imitate can be inhibited,
for instance by important goals or by heightened
self-focus. In a way, we can conceive of automatic
imitation as "default social behavior." We naturally
imitate, as long as some other processes do not have a
reason to intervene.
Somewhere along the line of our evolutionary history,
imitation likely proved to be advantageous over an
absence of imitation. With species such as fish and gnus,
we can easily see that this is indeed the case. A fish
that follows other fish or a gnu that runs away when it
sees other gnus do so, reduces the probability that it
will be eaten by a shark or a lion. So imitation is safe
as a basic, default behavioral tendency. Although this
was still true for recent ancestors of human beings as
well, it is harder to defend that it is still of
paramount importance for human beings today. So are there
other benefits of automatic imitation that caused human
beings (and maybe other higher animals) that helped the
capacity for automatic imitation to stay intact or even
to develop more?
Quelle pourrait
être la signification
physiologique,
la «
valeur de survie », du bâillement
?
«Etant donné leur caractère de
carnivore et leur intelligence supérieure, les
mammifères ont un sommeil relativement long et
profond, pendant lequel il est probable que des grandes
parties de leurs poumons sont affaissées et que
dans leur muscles s'amassent des produits du
métabolisme. Il est probable que ces entraves
possibles de la période d'activité qui suit
le sommeil, disparaissent par le bâillement. La
valeur de survie de la "contagiosité"
du bâillernent, facile à observer chez
l'homme, pourrait donc être la suivante :
après une période de sommeil l'homme
primitif, comme beaucoup des mammifères,
s'adonnèrent par groupes à des
activités différentes telles que la chasse,
la défense, la migration. Il se pourrait donc que
le bâillement fût à considérer
comme un facteur de socialisation et un social releaser
».
Le chapitre
réplication du bâillement se conclue :
"la réplication aurait conféré un
avantage sélectif en permettant une
synchronisation efficace des niveaux de vigilance entre
les membres d'un groupe. Elle participerait d'une forme
d'empathie instinctive involontaire, probablement apparue
tardivement au cours de l'évolution des
hominidés."
Hemodynamic, ventilatory, and gas exchange effects of
voluntary sustained maximal yawning prevent postoperative
complications
Shallow breathing, decreased lung volumes, and
increased transpulmonary shunting as high as 20% of the
cardiac output, are consistent findings in most patients
following major operations. These alterations in
pulmonary function usually return to normal without
becoming clinically evident, but may progress to obvious
respiratory insufficiency with decreased compliance,
increased work of breathing, marked shunting, retention
of secretions, gross consolidation, and pneurnonitis. The
causes of these phenomena are uncertain, but monotonous
tidal ventilation leading to alveolar closure has been
shown to have this effect.
A maneuver which would assure voluntary sustained
maximal inspiration (SMI) with glottis open, as in a
prolonged yawn, should
1) equilibrate ventilation and perfusion
2) prevent alveolar atalectasis
and advantage safety postoperative upshot.
Les effets
hémodynamiques, ventilatoires et sur les gaz du
sang générés par le bâillement
volontaire maximal préviennent les complications
post-opératoires
La respiration superficielle, la réduction du
volume ventilatoire, et l'augmentation de l'effet shunt
(jusqu'à 20% du débit cardiaque) sont des
éléments constamment retrouvés
après une chirurgie lourde. Le retour à des
fonctions normales se fait le plus souvent
spontanément sans symptôme clinique patent.
Parfois, il peuvent se majorer évoluant vers une
insuffisance respiratoire évidente avec
réduction de la compliance, augmentation du
travail ventilatoire, effet shunt marqué,
encombrement bronchique, et pneumopathie. Les causes de
ces phénomènes ne sont pas clairement
établies mais il a été montré
que la ventilation réduite et le collapsus
aléveolaire qui en résulte favorisent cette
évolution.
Une manoeuvre qui assure une inspiration volontaire
maximale à glotte ouverte, comme le fait le
bâillement prolongé,
1) améliore l'équilibre de la balance
ventilation / perfusion
2) prévient le collapsus
alvéolaire
et favorise des suites opératoires
simples.
The Cognitive Electrophysiology
of Mind and Brain
Alberto Zani & Alice Proverbio
Academic Press
Cognitive electrophysiology is a very well
established field utilizing new technologies such as
bioelectric events-related potentials (ERP) and magnetic
(ERF) recordings to pursue the investigation of mind and
brain. Current research focuses on reviewing ERP/ERF
findings in the areas of attention, language, memory,
visual and auditory perceptual processing, emotions,
development, and neuropsychological clinical damages. The
goal of such research is basically to provide
correlations between the structures of the brain and
their complex cognitive functions.
This book reviews the latest findings in the areas of
attention, language, memory, visual and auditory
perception, and brain damage research based primarily on
research conducted using ERP recordings. Beyond just
compiling the knowledge gained from ongoing research, the
authors also identify outstanding problems in the field
and predict future developments.
The Cognitive
Electrophysiology of Mind and Brain
Alberto Zani & Alice Proverbio
Academic Press
L'électrophysiologie cognitive est un champ
d'explorations utilisant les techniques des potentiels
évoqués électriques ou
magnétiques afin d'approfondir l'exploration du
cerveau et de la pensée. Le but de telles
recherches est d'apporter des éléments de
corrélation entre les différentes
structures cérébrales et les fonctions
cognitives complexes qu'elles sous-tendent.
Ce livre passe en revue les dernières
données ainsi découvertes concernant le
langage, l'attention, la mémoire, les perceptions
visuelles et auditives mais aussi les acquis
antérieurs répertoriés dans les
pathologies lésionnelles déficitaires. Les
auteurs tracent également les perspectives que ces
technqiues pourront contribuer à apporter dans
l'avenir.
Le mot dictionnaire semble
s'écrire, à l'époque, avec un seul
N. Est-ce parce qu'il y avait n connaissances en moins
qu'à ce jour ?
BÂILLEMENT,
s.f. oscitatio, action de bâiller : on fait
dériver ce mot de balare, bêler......
Cette édition monumentale de 60 volumes
in-8° (35.000 pages), parue de 1812 à 1822,
est le premier dictionnaire médical
encyclopédique du XIXe siècle, avant ceux
de Jaccoud (1864-1886) et
Dechambre
(1864-1889). Elle est l'uvre de
Charles-Louis-Fleury Panckoucke (1780-1844), fils
d'un célèbre imprimeur-libraire de l'Ancien
Régime qui abandonna en 1807 la carrière de
secrétaire de la présidence du Sénat
pour se consacrer à de grandes entreprises
d'éditions.
Sa première publication fut ce Dictionaire
des sciences médicales, pour lequel il fit
appel aux plus grandes signatures de l'époque,
comme les Alibert, Pinel, Esquirol, Laënnec,
Desgenettes ou Larrey. En plus de 4.000 notices et un peu
plus de 200 illustrations, ce dictionnaire tente de faire
la synthèse du savoir médical de
l'époque, à la naissance de la clinique et
de l'anatomie-pathologie. Il rencontra un grand
succès commercial qui arrondit la fortune de son
promoteur et assura une large promotion de la
pensée médicale française.
The history of the Salpêtrière hospitals
began 4 centuries ago, and encompasses the development of
psychiatry, neurology, neuropathology, neurosurgery,
neuroradiology, and more generally, neuroscience, in
France.
In 1862, Jean-Martin Charcot
(1845-1893) and his friend Vulpian, became directors
of clinics at the Salpêtrière. Charcot and
Vulpian began a systematic anatomo-clinical study of this
truly «living museum of pathology» with
hundreds of chronic patients in their two medical
departments.
Their enormous accomplishements cannot be summarized
in a few lines. No type of nervous system disorder was
excluded: multiple sclerosis, amyotrophic lateral
sclerosis, also called Charcot's disease,
Charcot-Marie-Tooth disease, cerebral localization, and,
of course, the study of hysteria which contributed to
Charcot's world-wide reputation.
In 1882, a specific chair for neurology was created,
the «Clinique des Maladies du Système
Nerveux» which was the summit of Charcot's career.
His successors maintained the anatomo-clinical tradition
that he had initiated with Vulpian, Brissaud,
Raymond, Déjérine,Pierre
Marie, Guillain,
Alajouanine and Castaigne, the last occupant of Charcot
chair, all contributed to the development of this field.
Neuropsychology, especially the study of speech and
language, was illustrated in particular by the work of
Alajouanine and his school, François Lhermitte,
Jean-Louis Signoret and their successors....
Etalée sur bientôt quatre
siècles, l'histoire de la Salpêtrière
recouvre en grande partie celle des origines et du
développement de la psychiatrie, de la neurologie,
de la neuropathologie, de la neurochirurgie, de la
neuroradiologie et, plus généralement des
neurosciences françaises.
En 1862, Jean-Martin Charcot
(1825-1893) et son ami Vulpian deviennent tous deux
chefs de service à la Salpêtrière.
Charcot et Vulpian entreprirent l'étude
anatomo-clinique systématique de ce
véritable «musée pathologique
vivant» que représentaient les centaines de
malades chroniques de leurs deux services.
Leur oeuvre monumentale ne peut être
résumée en quelques lignes; aucun domaine
des maladies du système nerveux ne lui reste
étranger; citons seulement la sclérose en
plaques, la sclérose latérale amyotrophique
ou maladie de Charcot, l'amyotrophie spinale de
Charcot-Marie-Tooth, les localisations
cérébrales et, bien sûr, les travaux
sur l'hystérie qui contribuèrent à
la réputation mondiale de Charcot.
En 1882, la création de la Chaire de Clinique
des Maladies du Système Nerveux qui lui
était destinée fut le couronnement du
règne de Charcot. Ses successeurs maintinrent la
tradition anatomo-clinique qu'il avait initiée
avec Vulpian, Brissaud,
Raymond, Déjerine,
Pierre Marie, Guillain,
Alajouanine et Castaigne, dernier titulaire de la chaire
de Charcot, tous ont contribué avec leurs
élèves à développer et
à enrichir la neurologie. La neuropsychologie, en
particulier l'étude du langage, a
été particulièrement
illustrée par Alajouanine et son école,
François Lhermitte, Jean-Louis Signoret et leurs
successeurs.
octobre 2003
une couverture suggestive,
et pourtant,
rien sur le bâillement !
Sleep states alter activity of
suprachiasmatic nucleus neurons
Combien de fois
bâillez-vous par jour ? <5 = 25,6%.. 5-10 =
24,9%.. 10-15 = 15.6%.. 15-20 = 8.9%.. >20 =
25%
Ressentez-vous des
baillements excessifs ?
75,0% = non, tant
mieux
25,5% = oui et je ne
sais pas pouquoi
6,2% = oui et je prends
des antidépresseurs
1,2% = oui et je prends
des anti-épileptiques
4,7% = oui et je prends
d'autres médicaments
2,3% = oui et j 'ai des
troubles neurologiques
2% = oui et j 'ai des
troubles hormonaux
2,8% = oui et j 'ai des
tics moteurs
1,7% = oui et j 'ai des
tocs
déclenchez-vous
facilement le bâillement d'autrui ? 75,5%
êtes-vous sensible
au bâillement d'autrui ? 73,2%
«Qu'est-ce
donc que la foi thérapeutique ? - Est-ce la
crédulité aux annonces des ignorants qui
proclament la vertu d'un remède sans savoir ce
qu'il est, d'où il vient, ni les indications de
son emploi? - Est-ce l'empirisme antique proscrivant la
raison du choix des médicaments? Ce n'est rien de
tout cela. - Croire à la thérapeutique,
c'est chercher l'utilité des remèdes dans
les maladies, après avoir expérimentalement
étudié leur action sur l'homme et
rigoureusement déterminé leurs effets sur
ses fonctions.»
E Bouchut & A
Després
Dictionnaire de médecine
et de thérapeutique médicale et
chirugicale