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lundi 1er décembre 2003
la lettre d'information du site baillement.com N°24
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Je remercie Diane Holditch-Davis
de m'avoir envoyé son article
 
Development of behaviors in preterm infants: relation to sleeping and waking
Diane Holditch-Davis et al
Nursing Research
2003; 52; 5; 307-317
 
baby yawn
 
Sleep-wake states and their regulatory mechanisms throughout early human development
Peirano P, Algarin C, Uauy R
Journal Of Pediatrics
2003; 143; 4S; S70-9  
 
 The emergency of fetal behavior
De Vries JIP, Visser GHA, Prechtl HFR
Early Hum Dev
1982; 7; 301-22
 
A scoring system for states of sleep and wakefulness in term and preterm infants
M Stefanski et al
Pediatric research
1984; 18; 1; 58-63
 
Fetal mouth movements during behavioral states 1F and 2F
Van Woerden EE, Van Geijn HP et al
Eur J Obstet Gynecol Reprod Biol
1988; 29; 97-105
 
Classification and quantitative aspects of fetal movements during the second half of normal pregnancy
PJ Roodenburg et al
Early Human Development
1991; 25; 19-35
 
The application of color Doppler technology to the study of fetal swallowing
Petrikovsky BM, Kaplan GP, Pestrak H
Obstet Gynecol
1995; 86; 605-8
 
Fetal yawning in utero at 20 weeks gestation
Sherer DM, Smith SA, Abramowicz JS
J Ultrasound Med
1991; 10; 68
 
Fetal yawning
Sepulveda W, Mangiamarchi M
Ultrasound Obstet Gynecol
1995; 5; 57-9  
 
Color Dopplerimaging of foetal yawning
Masuzaki H
Ultrasound in obstetric & gynecolgy
1996; 8; 5; 355-6
 
A fetal yawn
Egerman RS, Emerson DS
N Engl J Med
1997; 335; 20; 1497  
 
A fetal yawn ?
McManus B, Devine P, Brandsetter RD
N Engl J Med
1997; 336; 1329-30
 

Development of behaviors in preterm infants:
relation to sleeping and waking
Although both nurse, clinicians and researchers use infant behaviors to indicate the responses of preterm infant to stimulation, little is known about how the biological factors of development, sleeping and waking states, infant characteristics, and infant illness severity affect preterm infant behaviors.
 
The study of Diane Holditch-Davis examined the development of eight infant behaviors (yawn, sigh, negative facial expression, startle/jerk, jitter, large body movement, mouth movements, hiccup, sleeping and waking states) over the preterm period and determined the relation of these behaviors to sleeping and waking and to infant characteristics and illness severity. Seventy-one preterm infants were observed from 7 to 11 pm weekly from the time they were no longer critical until term or discharge. The occurrence of four sleep-wake states and eight behaviors were recorded every 10-seconds during the observations.
 
Negative facial expressions increased over the preterm period and sighs, startle/jerks, jitters, and the likelihood of having hiccups decreased. Infant characteristics had only minor effects: boys had more negative facial expressions, and longer mechanical ventilation was associated with more sighs and jitters. All behaviors showed state-related differences in frequency. In addition, only startle/jerks and jitters showed the same developmental patterns within each state.
 
Significant development of infant behaviors occurs over the preterm period but involves changes not only in the absolute percentage of each behavior but also in the percentages within each sleeping and waking state. Thus, preterm infant behaviors can not be used clinically for assessment without consideration of the state in which they occur.
 
fetal yawn
 
 
«Yawns and negative facial expressions were less common
in quiet sleep than active sleep or waking states
in near term fetuses and preterm infants»
Yawning and behavioral states in premature infants
Giganti, Hayes, Akilesh, Salzarulo
Dev Psychobiol 2002; 41; 289-296
Evolution des comportements chez les prématurés:
relation avec le sommeil et l'éveil
Bien que les puéricultrices, les cliniciens comme les chercheurs jugent les réponses comportementales à diverses stimulations chez les prématurés et les nourissons, peu de connaissances sont validées afin de savoir quels facteurs de développement modifient les comportements des prématurés (états d'éveil et stades de sommeil) tant chez l'enfant sain que malade.
 
L'étude conduite par Diane Holditch-Davis passe en revue huit comportements infantils (bâillement, cri, expressions faciales douloureuses, sursaut/secousse, peur, grand déplacement du corps, mouvements buccaux, hoquet, éveil et stades de sommeil) pendant la période de prématurité et détermine la relation de ces comportements avec l'éveil et le sommeil chez le bébé sain et malade, en fonction de la sévérité de son atteinte. 71 prématurés ont été observés de 19 à 23 heures, chaque semaine, dès que leur état n'était plus critique juqu'au terme théorique ou la sortie de pouponnière. L'occurence des 4 stades de sommeil et des 8 comportements étaient colligés toutes les 10 secondes pendant chaque période d'observation.

Alors que les expressions faciales douloureuses augmentent de fréquence, les cris, les sursauts, les éveils et le hoquet se raréfient pendant la période de prématurité. Les caractéristiques individuelles de chaque enfant ont des effets mineurs: les garçons ont plus d'expressions faciales douloureuses; une ventilation mécanique prolongée est corellée à plus de cris et de peurs. Chaque comportement a une fréquence propre à chaque stade d'évolution. A noter que seuls les sursauts et la peur présentent les mêmes aspects développementaux à chaque stade évoutif.

 
Des évolutions significatives des comportements ont lieu dans la période de prématurité; ces changements ne concernent pas uniquement la fréquence respective de chacun, mais aussi la fréquence de chacun par rapport aux différents niveaux d'éveil et des stades du sommeil.
 
En conclusion, les comportements des prématurés doivent être cliniquement évalués, non seulement en eux mêmes, mais aussi en fonction des états d'éveil au cours desquels ils apparaissent.

La diplegie faciale cérébraIe (forme corticale de la paralysie pseudo-bulbaire)
Alajouanine T, Thurel R
Rev. Neurol
1932; 38; 516-517
 
Le Syndrome operculaire unilatéral avec atteinte controlatérale du territoire des V, VII, IX, XI, XIIe nerfs craniens
Alajouanine T et al
Rev. Neurol
1959; 101; 168-171  
 
Le syndrome operculaire unilatéral d'origine vasculaire
Pertuiset B, F Perrier
Rev Neurol
1960; 103; 63-64
 
Le syndrome operculaire unilatéral d'origine vasculaire
Boudin G, B Pépin, JP Wiart
Rev Neurol
1960; 103; 65
 
Yawning in a case with transsecting glioma of the pons
Gschwend J
Fortschr. Neurol. Psychiat
1977; 45; 652-655
 
The opercular syndrome - diagnostic trap in facial paralysis
Crumley RL
The laryngoscope
1979; 89; 361-365
 
Involuntary motor phenomena in the locked-in syndrome
Bauer G et al
J. Neurol
1980; 223; 191-198
 
Stimulus evoked oral automatismsin the locked-in syndrome
Bauer G et al
Arch Neurol
1982; 39; 435-436
 
Syndrome de Foix Chavany Marie d'origine traumatique
Laurent-Vannier A
Rev Neurol
1999; 155; 5; 387-390
 
Bilateral anterior operculum syndrome
Billeth R, Jorgler E, Baumhackl U
Nervenarzt
2000; 71; 8; 651-654

Dissociated preservation of automatic-voluntary jaw movements in a patient with biopercular and unilateral pontine infarcts
Ghika J, F Vingerhoets, J Bogousslavsky
Eur Neurol 2003, 50; 185-188
 
foix-chavany
 
«Automatic-voluntary dissociation of orofaciolingual-pharyngeal motility is one of the hallmarks of the biopercular Foix-Chavany-Marie syndrome.
[...]
On detailed examination of jaw movement, he could not open or close the jaw on order and needed to help himself with his hand in order to open or close his mouth. When asked to do so, despite strenuous attempts of synkinesia, such as opening of the eyelids, contracting the frontalis muscle, or through movements of the eyes, or retraction of the head backwards, his mouth remained shut. Similarly, he was also totally unable to cough on command. However, the patient was found on several occasions with his mouth wide open and movements of the inferior facial muscles when yawning
 
Persistance d'une dissociation automatico-volontaire des mouvements oro-mandibulaires chez un patient atteint d'un syndrome bioperculaire et d'un infarctus pontique unilatéral
Ghika J, F Vingerhoets, J Bogousslavsky
Eur Neurol 2003, 50; 185-188

«La dissociation automatico-volontaire de la motricité oro-facio-linguo-pharyngée est un des traits caractéristiques du syndrome bioperculaire de Foix-Chavany-Marie.

[...]
A l'observation précise des mouvements de la machoire, on s'aperçoit qu'il ne peut ouvrir ou fermer la bouche, sur ordre, et qu'il doit s'aider de ses mains pour l'ouvrir ou la fermer. Quand on donne un tel ordre, malgré les tentatives d'activations syncinésiques comme ouvrir les paupières, contracter les muscles frontaux, mobiliser les yeux, fléchir le cou en arrière, sa bouche reste fermée. Il est également incapable de tousser sur commande. Pourtant, le patient a été vu à plusieurs reprises avec la bouche grande ouverte, mobilisant les muscles de la moitié inférieure de son visage, lors de ses bâillements...»
 
Bibliography : Pierre Marie (1853-1940), Charles Foix (1882-1927)
 
Référence publication princeps (Julien Marie et non Pierre Marie) 
Diplégie facio-linguo-masticatrice d'origine sous-corticale sans paralysie des membres (contribution à l'étude de la localisation des centres de la face, du membre supérieur)
C. Foix, J. A. Chavany, J. Marie
Revue neurologique, Paris, 1926, 33: 214-219

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The perception-behavior expressway:
automatic effects of social perception on social behavior
 
Ap Dijksterhuis, John A. Bargh reviewes findings showing that social perception automatically results in corresponding social behavior. When we see someone yawn, we start to yawn as well. When we see someone scratch his head, we do so too. When we see elderly people, we start to walk more slowly and we become a bit forgetful. These automatic forms of imitation are the consequence of the way we are wired. Perceptual representations automatically activate corresponding behavior representations. Like other species, such as fish, we automatically imitate others.
 
As imitation is the consequence of "mere" perception, we do not need additional mechanisms to engage in imitation. No motivation is required, nor a conscious decision. We just do it. We start doing it soon after we are born (Meltzoff & Moore, 1977) and we apply our entire perceptual repertoire, ranging from simple gestures to abstract social stereotypes. On the other hand, unlike that of fish, human automatic imitation is not obligatory. We do it, yes, but the tendency to imitate can be inhibited, for instance by important goals or by heightened self-focus. In a way, we can conceive of automatic imitation as "default social behavior." We naturally imitate, as long as some other processes do not have a reason to intervene.
 
Somewhere along the line of our evolutionary history, imitation likely proved to be advantageous over an absence of imitation. With species such as fish and gnus, we can easily see that this is indeed the case. A fish that follows other fish or a gnu that runs away when it sees other gnus do so, reduces the probability that it will be eaten by a shark or a lion. So imitation is safe as a basic, default behavioral tendency. Although this was still true for recent ancestors of human beings as well, it is harder to defend that it is still of paramount importance for human beings today. So are there other benefits of automatic imitation that caused human beings (and maybe other higher animals) that helped the capacity for automatic imitation to stay intact or even to develop more?

Le hoquet et le bâillement
J. Wind
Practica Oto Rhino Laryngologica
1970; 32; 1
 
 www.baillement.com
 

Quelle pourrait être la signification physiologique,
la « valeur de survie », du bâillement ?
 
«Etant donné leur caractère de carnivore et leur intelligence supérieure, les mammifères ont un sommeil relativement long et profond, pendant lequel il est probable que des grandes parties de leurs poumons sont affaissées et que dans leur muscles s'amassent des produits du métabolisme. Il est probable que ces entraves possibles de la période d'activité qui suit le sommeil, disparaissent par le bâillement. La valeur de survie de la "contagiosité" du bâillernent, facile à observer chez l'homme, pourrait donc être la suivante : après une période de sommeil l'homme primitif, comme beaucoup des mammifères, s'adonnèrent par groupes à des activités différentes telles que la chasse, la défense, la migration. Il se pourrait donc que le bâillement fût à considérer comme un facteur de socialisation et un social releaser ».
 
Le chapitre réplication du bâillement se conclue : "la réplication aurait conféré un avantage sélectif en permettant une synchronisation efficace des niveaux de vigilance entre les membres d'un groupe. Elle participerait d'une forme d'empathie instinctive involontaire, probablement apparue tardivement au cours de l'évolution des hominidés."

Physiology of yawning and its application to postoperative care
Rh. Bartlett et al
Surgical Forum
1970; 21; 222-223
 
rea
 

Hemodynamic, ventilatory, and gas exchange effects of voluntary sustained maximal yawning prevent postoperative complications
 
Shallow breathing, decreased lung volumes, and increased transpulmonary shunting as high as 20% of the cardiac output, are consistent findings in most patients following major operations. These alterations in pulmonary function usually return to normal without becoming clinically evident, but may progress to obvious respiratory insufficiency with decreased compliance, increased work of breathing, marked shunting, retention of secretions, gross consolidation, and pneurnonitis. The causes of these phenomena are uncertain, but monotonous tidal ventilation leading to alveolar closure has been shown to have this effect.
 
A maneuver which would assure voluntary sustained maximal inspiration (SMI) with glottis open, as in a prolonged yawn, should
1) equilibrate ventilation and perfusion
2) prevent alveolar atalectasis
and advantage safety postoperative upshot.
 
Les effets hémodynamiques, ventilatoires et sur les gaz du sang générés par le bâillement volontaire maximal préviennent les complications post-opératoires
 
La respiration superficielle, la réduction du volume ventilatoire, et l'augmentation de l'effet shunt (jusqu'à 20% du débit cardiaque) sont des éléments constamment retrouvés après une chirurgie lourde. Le retour à des fonctions normales se fait le plus souvent spontanément sans symptôme clinique patent. Parfois, il peuvent se majorer évoluant vers une insuffisance respiratoire évidente avec réduction de la compliance, augmentation du travail ventilatoire, effet shunt marqué, encombrement bronchique, et pneumopathie. Les causes de ces phénomènes ne sont pas clairement établies mais il a été montré que la ventilation réduite et le collapsus aléveolaire qui en résulte favorisent cette évolution.
 
Une manoeuvre qui assure une inspiration volontaire maximale à glotte ouverte, comme le fait le bâillement prolongé,
1) améliore l'équilibre de la balance ventilation / perfusion
2) prévient le collapsus alvéolaire
et favorise des suites opératoires simples.

electro

The Cognitive Electrophysiology of Mind and Brain
Alberto Zani & Alice Proverbio
Academic Press
 
Cognitive electrophysiology is a very well established field utilizing new technologies such as bioelectric events-related potentials (ERP) and magnetic (ERF) recordings to pursue the investigation of mind and brain. Current research focuses on reviewing ERP/ERF findings in the areas of attention, language, memory, visual and auditory perceptual processing, emotions, development, and neuropsychological clinical damages. The goal of such research is basically to provide correlations between the structures of the brain and their complex cognitive functions.
 
This book reviews the latest findings in the areas of attention, language, memory, visual and auditory perception, and brain damage research based primarily on research conducted using ERP recordings. Beyond just compiling the knowledge gained from ongoing research, the authors also identify outstanding problems in the field and predict future developments.
 
The Cognitive Electrophysiology of Mind and Brain
Alberto Zani & Alice Proverbio
Academic Press
 
L'électrophysiologie cognitive est un champ d'explorations utilisant les techniques des potentiels évoqués électriques ou magnétiques afin d'approfondir l'exploration du cerveau et de la pensée. Le but de telles recherches est d'apporter des éléments de corrélation entre les différentes structures cérébrales et les fonctions cognitives complexes qu'elles sous-tendent.
 
Ce livre passe en revue les dernières données ainsi découvertes concernant le langage, l'attention, la mémoire, les perceptions visuelles et auditives mais aussi les acquis antérieurs répertoriés dans les pathologies lésionnelles déficitaires. Les auteurs tracent également les perspectives que ces technqiues pourront contribuer à apporter dans l'avenir.

Dictionaire des sciences médicales
1812-1822
édité par
Charles-Louis-Fleury Panckoucke
 
BÂILLEMENT
 
PANDICULATION
 
Le mot dictionnaire semble s'écrire, à l'époque, avec un seul N. Est-ce parce qu'il y avait n connaissances en moins qu'à ce jour ?
 

panckoucke
BÂILLEMENT, s.f. oscitatio, action de bâiller : on fait dériver ce mot de balare, bêler......

Cette édition monumentale de 60 volumes in-8° (35.000 pages), parue de 1812 à 1822, est le premier dictionnaire médical encyclopédique du XIXe siècle, avant ceux de Jaccoud (1864-1886) et Dechambre (1864-1889). Elle est l'œuvre de Charles-Louis-Fleury Panckoucke (1780-1844), fils d'un célèbre imprimeur-libraire de l'Ancien Régime qui abandonna en 1807 la carrière de secrétaire de la présidence du Sénat pour se consacrer à de grandes entreprises d'éditions.

 
Sa première publication fut ce Dictionaire des sciences médicales, pour lequel il fit appel aux plus grandes signatures de l'époque, comme les Alibert, Pinel, Esquirol, Laënnec, Desgenettes ou Larrey. En plus de 4.000 notices et un peu plus de 200 illustrations, ce dictionnaire tente de faire la synthèse du savoir médical de l'époque, à la naissance de la clinique et de l'anatomie-pathologie. Il rencontra un grand succès commercial qui arrondit la fortune de son promoteur et assura une large promotion de la pensée médicale française.

salpetriere
 
 
 
 
salpetriere
 
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The history of neurosciences at La Salpêtrière Jacques Poirier
The history of the Salpêtrière hospitals began 4 centuries ago, and encompasses the development of psychiatry, neurology, neuropathology, neurosurgery, neuroradiology, and more generally, neuroscience, in France.
In 1862, Jean-Martin Charcot (1845-1893) and his friend Vulpian, became directors of clinics at the Salpêtrière. Charcot and Vulpian began a systematic anatomo-clinical study of this truly «living museum of pathology» with hundreds of chronic patients in their two medical departments.
 
Their enormous accomplishements cannot be summarized in a few lines. No type of nervous system disorder was excluded: multiple sclerosis, amyotrophic lateral sclerosis, also called Charcot's disease, Charcot-Marie-Tooth disease, cerebral localization, and, of course, the study of hysteria which contributed to Charcot's world-wide reputation.
 
In 1882, a specific chair for neurology was created, the «Clinique des Maladies du Système Nerveux» which was the summit of Charcot's career. His successors maintained the anatomo-clinical tradition that he had initiated with Vulpian, Brissaud, Raymond, Déjérine,Pierre Marie, Guillain, Alajouanine and Castaigne, the last occupant of Charcot chair, all contributed to the development of this field. Neuropsychology, especially the study of speech and language, was illustrated in particular by the work of Alajouanine and his school, François Lhermitte, Jean-Louis Signoret and their successors....
 
L'histoire des neurosciences à la Salpêtrière Jacques Poirier
Etalée sur bientôt quatre siècles, l'histoire de la Salpêtrière recouvre en grande partie celle des origines et du développement de la psychiatrie, de la neurologie, de la neuropathologie, de la neurochirurgie, de la neuroradiologie et, plus généralement des neurosciences françaises.
En 1862, Jean-Martin Charcot (1825-1893) et son ami Vulpian deviennent tous deux chefs de service à la Salpêtrière. Charcot et Vulpian entreprirent l'étude anatomo-clinique systématique de ce véritable «musée pathologique vivant» que représentaient les centaines de malades chroniques de leurs deux services.
 
Leur oeuvre monumentale ne peut être résumée en quelques lignes; aucun domaine des maladies du système nerveux ne lui reste étranger; citons seulement la sclérose en plaques, la sclérose latérale amyotrophique ou maladie de Charcot, l'amyotrophie spinale de Charcot-Marie-Tooth, les localisations cérébrales et, bien sûr, les travaux sur l'hystérie qui contribuèrent à la réputation mondiale de Charcot.
 
En 1882, la création de la Chaire de Clinique des Maladies du Système Nerveux qui lui était destinée fut le couronnement du règne de Charcot. Ses successeurs maintinrent la tradition anatomo-clinique qu'il avait initiée avec Vulpian, Brissaud, Raymond, Déjerine, Pierre Marie, Guillain, Alajouanine et Castaigne, dernier titulaire de la chaire de Charcot, tous ont contribué avec leurs élèves à développer et à enrichir la neurologie. La neuropsychologie, en particulier l'étude du langage, a été particulièrement illustrée par Alajouanine et son école, François Lhermitte, Jean-Louis Signoret et leurs successeurs.
 

nature
octobre 2003
une couverture suggestive,
et pourtant,
rien sur le bâillement !
 
Sleep states alter activity of suprachiasmatic nucleus neurons
Tom Deboer et al
Nature neuroscience
october 2003; 6; 10; 1086-1090

Autres documents mis en ligne ce mois-ci :

Résultats du sondage
 
au 30 novembre 2003

Nombre de questionnaires remplis : 1046
Combien de fois bâillez-vous par jour ? <5 = 25,6%.. 5-10 = 24,9%.. 10-15 = 15.6%.. 15-20 = 8.9%.. >20 = 25%
Ressentez-vous des baillements excessifs ?
75,0% = non, tant mieux
25,5% = oui et je ne sais pas pouquoi
6,2% = oui et je prends des antidépresseurs
1,2% = oui et je prends des anti-épileptiques
4,7% = oui et je prends d'autres médicaments
2,3% = oui et j 'ai des troubles neurologiques
2% = oui et j 'ai des troubles hormonaux
2,8% = oui et j 'ai des tics moteurs
1,7% = oui et j 'ai des tocs
déclenchez-vous facilement le bâillement d'autrui ? 75,5%
êtes-vous sensible au bâillement d'autrui ? 73,2%
thermometre
 

«Qu'est-ce donc que la foi thérapeutique ? - Est-ce la crédulité aux annonces des ignorants qui proclament la vertu d'un remède sans savoir ce qu'il est, d'où il vient, ni les indications de son emploi? - Est-ce l'empirisme antique proscrivant la raison du choix des médicaments? Ce n'est rien de tout cela. - Croire à la thérapeutique, c'est chercher l'utilité des remèdes dans les maladies, après avoir expérimentalement étudié leur action sur l'homme et rigoureusement déterminé leurs effets sur ses fonctions.»

E Bouchut & A Després
Dictionnaire de médecine et de thérapeutique médicale et chirugicale
Librairie Germer Baillière Paris 1877
 

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