Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
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Le bâillement foetal
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mystery of yawning 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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mise à jour du
23 mars 2014
 
Raymond Cestan
1872-1933
 
Olivier Walusinski
 

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 Les biographies de neurologues
 
(Étienne Jacques Marie) Raymond Cestan est né le 6 avril 1872 à Gaillac dans le Tarn (France) où son père, ancien externe d'Armand Trousseau (1801-1867), a exercé la médecine pendant 50 ans. Après des études secondaires à Toulouse, il étudie la médecine à Paris, reçu 19è au concours de l'externat en 1892, 54è à l'internat en 1894. Élève de Charles Féré (1852-1907), Georges Thibierge (1856-1926) qui note dans sa fiche: « Bon interne avec lequel je n'ai eu que de très agréables rapports. S'occupe régulièrement du service tout en se livrant aux travaux de laboratoire. Etudie avec une prédilection pour les maladies nerveuses qu'il connaît bien », Fulgence Raymond (1844-1910) et enfin Joseph Babinski (1857-1932): « j'ai été extrêmement satisfait de Mr. Cestan qui a rempli toute l'année ses fonctions d'interne avec zèle et intelligence ».
 
raymond cestan
Raymond Cestan en 1902 à La Salpêtrière
 
Par contre, plusieurs annotations administratives apparaissent sur sa fiche de l'Assistance Publique: « caractère difficile, rapports très peu agréables, mais laborieux » et un blâme lui est notifié le 20 octobre 1898 pour des difficultés relationnelles avec la hiérarchie administrative hospitalière, sans plus de détail (Cestan, 1894). Une anecdote colportée par ses contemporains biographes pourrait l'expliquer. Au cours d'une de ses nuits de garde, Cestan découvre un gong dans un grenier de La Salpêtrière. Il se met à le cogner, réveillant les malades. L'une d'elles, déjà hospitalisée du temps où Jean-Martin Charcot (1825-1893) y professait, « tomba en catalepsie, un des anciens premiers rôles des mardis, docile, comme naguère, au signal du vieux thaumaturge » (Sendrail, 1933).
 
raymond cestan
R. Cestan interne en 1897
 
En 1899, Cestan soutient sa thèse, présidée par son maître Raymond, consacrée au syndrome de Little (Cestan, 1899). Raymond en fait son chef de clinique en 1899, puis son chef de laboratoire en 1902. Dans la seconde moitié du XIXè siècle, à la suite des descriptions données par Jean-Baptiste Cazauvieilh (1802-1849) en France et par l'othopédiste William John Little (1810-1894) en Angleterre, Charcot dirige plusieurs thèses de ses élèves consacrées à 'l'hémiplégie cérébrale infantile' et à la 'diplégie spastique', notamment celle de Jules Cotard (1840-1889) « l'atrophie cérébrale congénitale » en 1868, et celle de Paul Oulmont (1849-1917) « Étude clinique de l'athétose » en 1878 (Cazauvieilh, 1827; Cotard, 1868; Little,1862; Oulmont, 1878; Siegel, 1988).
 
cestan philippe guillain
R. Cestan, Cl. Philippe, G. Guillain en 1900 à La Salpêtrière
 
Suivant cette piste, Cestan reprend l'ensemble des publications consacrées à ce qui s'appelle alors la maladie de Little, afin d'établir l'unicité pathogénique des paralysies d'origine cérébrale (Cazauvieilh et Cotard) et celles d'origine spinale (Little) que son collègue Henri Le Meignen (1843-1905) venait de décrire dans sa thèse (Le Meignen, 1897). Il s'appuie sur les cas recensés par son ami Maurice Lorrain (1867-?), à Bicêtre, dans le service de Désiré-Magloire Bourneville (1840-1909) qu'il compare aux travaux de Sigmund Freud (1856-1939) (Lorrain,1898; Freud, 1897). En outre, il souhaite utiliser ce modèle pathogénique pour donner une explication physiopathologique à la contracture pyramidale: « la spasticité est-elle fonction de l'absence du faisceau pyramidal ?
 
Quelle était donc la relation entre la contracture spasmodique permanente et la sclérose de la voie motrice ? ». S'appuyant sur les travaux de Babinski et de Raymond, il conclut que la contracture n'est pas toujours fonction de la sclérose pyramidale. Cestan étudie le développement fœtal du faisceau pyramidal, s'intéresse aux difficultés à chercher le signe de Babinski chez les nouveau-nés, établit une distinction entre les naissances prématurées, les asphyxies néonatales, les traumatismes de la moelle cervicale de nouveaux-nés lors des dystocies. « L'anatomie pathologique vient prouver la faillite de la clinique en montrant que la localisation des lésions commande toute la symptomatologie, localisation dans la région motrice, troubles moteurs, localisation dans les circonvolutions frontales, troubles intellectuels ». Il passe en revue toutes les théories proposant une physiopathologie à la contracture pyramidale. Il n'adhère pas au concept développé par Charcot, Alfred Vulpian (1826-1887) et Paul Blocq (1860-1896) d'une perte d'une fonction inhibitrice libérant une hyperactivité pyramidale au profit de la théorie de Constantin von Monakow (1853-1930) d'une hyperactivité des centres sous-corticaux. Aidé de cette physiopathologie des paralysies néonatales, à forme cérébrale ou médullaire, Cestan identifie plusieurs étiologies, notamment la prématurité et l'anoxie lors des dystocies, ce qui l'amène à proposer le concept de syndrome de Litlle et non de maladie de Little.
 
raymond cestan
de gauche à droite:
Paul Froussard (1870-?),
Madame Berthe Demongeot bibliothécaire de la bibliothèque de l'internat de La Salpêtrière,
Raymond Cestan en 1898
 
 
Cestan donne des conférences de sémiologie du système nerveux à la Clinique Charcot de 1899 à 1903. Il est reçu à l'agrégation en 1904. Il publie des travaux de recherche réalisés au laboratoire de La Salpêtrière avec Philippe comme «principales formes et histogénèse de la myélite tuberculeuse» dans La Revue Neurologique en 1899, «Sarcomes et sarcomatose du système nerveux», «La neurofibromatose» dans La Revue Neurologique en 1900.
 
Il contribue, en 1899, avec Louis Le Sourd (1873- ?), à diffuser et à valider « le signe de Babinski » proposé en 1896 et encore contesté. (Cestan, Le Sourd,1899).
 
En 1899, il présente une famille atteinte d'un tremblement volitionnel d'attidtude héréditaire qui a servi de base d'étude pour son maître Raymond pour publier son article sur le 'tremblement essentiel'. (Cestan, 1899; Louis et al., 2008, Raymond, 1892). 
 
En 1900, à l'instigation de son maître Babinski, il publie la première synthèse jamais publiée consacrée à la polynévrite syphilitique (Cestan, 1900).
 
En 1901, il publie dans la Nouvelle Iconographie de La Salpétriêre une observation avec photographies, et c'est une première, d'un cas d'achondroplasie avec myxoedème. Cette série d'images est très impressionnante avec notamment des photos de foetus achondroplases, des radiographies du squelette. Il fait un rapprochement avec l'aspect de certaines statuettes incas dont l'image est reproduite (Cestan, 1901).
 
Avec Paul Lejonne (1872-?), Cestan tente d'établir une sémiologie des troubles du comportement lors d'une atteinte tumorale du lobe frontal (Cestan, Lejonne, 1901).
 
En 1902, il participe à une tentative de son maître Raymond de présenter de "documents iconographiques relatifs aux myopathies" (Cestan, Lejonne, 1902).
 
Avec Ernest Huet (1858-1917), Cestan décrit la topographie des atrophies musculaires secondaires aux pathologies médullaires, syringomyélie et poliomyélite infantile (Cestan, Huet, 1902)
 
En 1903, il récompensé avec son collègue Claudien Philippe (1866-1903) du Prix Civrieux décerné par l'Académie de Médecine, pour un mémoire intitulé "Des troubles cérébraux dans la sclérose en plaques" (Walusinski, 2014)
 
Son nom reste associé à celui de son maître dans la description du syndrome protubérantiel supérieur, ou syndrome de Raymond-Cestan, et avec son collègue Louis Chenais (1872-1950) pour le syndrome de Cestan-Chenais, correspondant au syndrome de Babinski-Nageotte avec, en plus, atteinte du noyau ambigu responsable d'une paralysie homolatérale du voile du palais et d'une corde vocale. (Raymond, Cestan, 1902; Raymond, Cestan, 1903; Cestan, Chenais, 1903; Loeb, Meyer, 1965).
 
Encouragé par Babinski qui l'avait affirmé depuis 1889, Cestan, avec Louis Dupuy-Dutemps (1871- ?), confirme dans une revue générale « Le signe pupillaire d'Argyll Robertson; sa valeur sémiologique; ses relations avec la syphilis » que l'abolition du réflexe n'est pas l'exclusivité du tabès mais un signe pathognomonique de la contamination syphilitique quelle qu'en soit la symptomatologie apparente. (Babinski, Charpentier, 1899; Cestan, Dupuy-Dutemps, 1901).
 
Une fois installé à Toulouse, il publie avec Emile Noguès, en 1905, une curieuse observation rappelant l'Hysteria Major de JM. Charcot, accompagnée d'anurie dont ils hésitent à donner une explication purement psychogène, pensant qu'une pathologie organique va apparaître secondairement (l'ischurie hystérique de Charcot, 9è leçon 1872-1873) (Cestan R, Noguès E, 1905).
 
Dans la même livraison de La Revue Neurologique de 1905, Cestan (il est bien indiqué, professeur agrégé à Toulouse), publie avec Fulgence Raymond le résultat de l'autopsie de 18 cas de sclérose latérale amyotrophique, réalisées de 1896 à 1903. Ils notent la grande variété des tableaux cliniques, la variabilité de la durée évolutive. Cestan reprend les hypothèses physiopathologiques de la contracture pyramidale, qu'il avait développées dans sa thèse, rapportant les observations collectées par Léon Parrot dans sa thèse, dirigée par Cl. Philippe en 1903, 'les variations de la spasmodicité dans la sclérose latérale amyotrophique'. La variabilité des lésions histologiques et de leurs localisations les fait s'interroger sur la mystérieuse physiopathologie de la maladie de Charcot. Avaient-ils été confrontés à des cas de neuropathie motrice multifocale avec blocs de conduction ? (Raymond, Cestan, 1905) (Parrot, 1903)
 
Raymond Cestan
R Cestan avec un enfant atteint d'une myopathie, en 1902
 
La carrière toulousaine.
 
Son frère aîné, Étienne Cestan (1867-1912), ancien interne de Paris et urologue, professeur de chirurgie à Toulouse, l'appelle à ses côtés en 1904. Cestan est médecin des hôpitaux de Toulouse dès 1905, titulaire de la chaire des maladies nerveuses et mentales en 1915. Dans sa leçon inaugurale, il déclare: « la médecine est la moins exacte des sciences, je dirais d'ailleurs, plutôt, la plus mouvante » expliquant ainsi qu'il tenait à lui donner des bases solides grâce à son esprit d'observation aiguisé, suppléé d'une mémoire exceptionnelle. Pendant la première guerre mondiale, Cestan dirige un centre de neurologie de guerre à Toulouse, comme le font d'autres neurologues de l'époque, partout en France. On peut dire qu'il est vraiment à l'origine de l'école neurologique toulousaine.
 
Son élève Marcel-Marie Riser (1891-1975) prend sa succession à la chaire de neurologie quand, lui, de façon bien inaccoutumée, reprend la Chaire de clinique médicale où il va se consacrer à des travaux d'hématologie et de compréhension des mécanismes des douleurs viscérales (angor, coliques), alliant neuro-physiologie, clinique et concepts humanistes disant: « pour connaître beaucoup d'une chose, il faut savoir assez de tout » (Loeper, 1934). Cestan a dirigé la revue locale de médecine « Toulouse Médical ». En compagnie de l'élève d'Albert Pitres à Bordeaux, Henri Vigne (1873-1930), il rédige le quatrième tome du 'Précis de Pathologie Interne' dirigé par Victor Balthazard (1872-1950), consacré au système nerveux, et dont le succès conduira à trois éditions successives de 1906 à 1912 (Balthazard et al., 1906). Il consacre plusieurs travaux aux valeurs prédictives du diagnostic de syphilis nerveuse par l'utilisation des réactions d'August von Wassermann (1866-1925) et du benjoin colloïdal de Georges Guillain (1876-1961) dans la LCR (Cestan, Riser, 1922). Semblant ignorer les travaux de Constantin von Economo (1876-1931), Cestan discute, en 1926, de l'opportunité de l'épidémie d'encéphalites léthargiques, au cours de laquelle des cas d'agrypnie surgissent, pour identifier les centres hypniques cérébraux, sans y parvenir (Cestan, Peres, Sendrail, 1926). La lecture de sa dernière publication, en 1934, traitant de la neuromyélite optique, peut évoquer une description prémonitoire du syndrome de Devic (Cestan et al.,1934; Wingerchuk et al., 2014).
 
Frappé brièvement d'aphasie en 1933, il se sait menacé. Un an plus tard, il meurt rapidement après un accident vasculaire cérébral.
 
Références
 
Babinski J. Charpentier A. De l'abolition des réflexes pupillaires dans ses relations avec la syphilis. Société de Dermatologie 13 juillet 1899.
 
Babinski J. Diagnostic différentiel de l'hémiplégie organique et de l'hémiplégie hystérique. Gazette des Hôpitaux. 1900;72(52):521-533.
 
Balthazard V, Cestan R, Claude H, Macaigne M, Verger H. Précis de pathologie interne. T4, Système nerveux. Paris. G Steinheil, 1906. 868p.
 
Cazauvieilh JB. Recherches anatomico-physiologiques sur l'encéphale, considéré chez l'adolescent l'adulte et le vieillard. Thèse Paris n° 58. Imp. Didot Jeune. 1827. 34p.
 
Cestan R. Fiche d'évaluation des personnels, externat et internat. 1894. Registre 774 FOSSEYEUX. Fiche 774 Foss7. Service des Archives de l'Assistance Publique, Hôpitaux de Paris. 7 Rue des Minimes 75003 Paris.
 
Cestan R. Le syndrome de Little: sa valeur nosologique, sa pathogénie. Thèse Paris n° 328. G. Steinheil. 1899. 131p.
 
Cestan R, Le Sourd L. Contribution à l'étude du 'phénomène des orteils' de Babinski. Gazette des Hôpitaux civils et militaires. 1899;72:1249-1253.
 
Cestan R. Tremblement héréditaire et atrophie musculaire chez un malade porteur d'un foyer ancien de paralysie infantile. Le Progrès Médical. 1899; 3è série TIX(1):1-5
 
Cestan R. La polynévrite syphilitique. Nlle Icono Salpêtrière. 1900;13(2):153168.-289.
 
Cestan R, Lejonne P. Troubles psychiques dans un cas de tumeur du lobe frontal. Revue neurologique 1901;9(17):846-852.
 
Cestan R. A propos d'un cas d'achondroplasie. Nlle Icono Salpêtrière. 1901;14(4):277-289.
 
Cestan R, Dupuy-Dutemps L. Le signe pupillaire d'Argyll Robertson; sa valeur sémiologique; ses relations avec la syphilis. Gazette des Hôpitaux civils et militaires. 1901;74(149):1433-1442.
 
Cestan R, Lejonne P. Une myopathie avec rétractions familiales. Nle Icono Salpêtrière. 1902;15(1):38-52.
Cestan R, Lejonne P. Un cas de myopathie avec rétractions, examen anatomique. Nle Icono Salpêtrière. 1904;17(4):343-353.
 
Cestan R, Huet E. Contribution à l'étude de la topographie des atrophies musculaires myélopathiques. Nouvelle Iconographie de La Salpêtrière. 1902;15(1):1-26.
 
Cestan R, Chenais J. Du myosis dans certaines lésions bulbaires en foyer (hémiplégie du type Avellis associée au syndrome oculaire sympathique). Gazette des hôpitaux civils et militaires. 1903;76(125):1229-1233.
 
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Cestan R, Perès J, Sendrail M. L'insomnie dans l'encéphalite léthargique. Le Sud médical et chirurgical. 1926;58:85-89.
 
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Freud S. Die infantile Cerebrallähmung. Wien. A. Hölder. 1897. 327 p.
 
Le Meignen H . Du syndrome de Little. Thèse Paris n° 495. Vannes. Lafoyle. 1897. 83p.
 
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Loeb C, Meyer JS. Strokes due to vertebro-basilar disease: infarction, vascular insufficiency and hemorrhage of the brain stem and cerebellum. Springfield, Ill, USA. Thomas. 1965. 307p.
 
Loeper M. Raymond Cestan de Toulouse. Le Progrès Médical. 1934;61(5):203-204.
 
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Louis ED, Broussolle E, Goetz CG, Krack P, Kaufmann P, Mazzoni P. Historical underpinnings of the term essential tremor in the late 19th century. Neurology. 2008 Sep 9;71(11):856-9.
 
Nageotte J. Tabès et paralysie générale. Paris. Thèse n° 93. G Steinheil. 1893. 160p.
 
Oulmont P. Etude clinique sur l'athétose. Thèse Paris n° 8. Impr. Cerf et fils. 1878. 118p.
 
Parrot L. Les variations de la spasmodicité dans la sclérose latérale amyotrophique (Maladie de Charcot). Thèse Paris n° 167. Steinheil. 1903. 110p.
 
Raymond F. Sur le tremblement essentiel héréditaire. Le Bulletin Médical 1892;6:205-209.
 
Raymond F, Cestan R. Examen histologique d'une Sclérose en Plaques ayant déterminée une Paralysie des mouvements associés des Globes oculaires. Rev Neurol (Paris). 1902;10:52-56.
 
Raymond F, Cestan R. Le syndrome protubérantiel supérieur. Gazette des Hôpitaux civils et militaires. 1903;76(82):829-834.
 
Raymond F, Cestan R. Dix-huit cas de sclérose latérale amyotrophique avec autopsie. Rev Neurol (Paris). 1905;12(10)504-508.
 
Sendrail M. Raymond Cestan (1872-1933). La Presse Médicale. 1933;40(95):1937-1938.
 
Siegel IM. Little big man: the life and genius of William John Little (1810-1894). Orthop Rev. 1988;17(11):1156, 1161-6.
 
Walusinski O. Un manuscrit de 1903 réssuscité: "des troubles cérébraux dans la sclérose en plaques" par Raymond Cestan (1872,1933) et Claudien Philippe (1866-1903).
 
Wingerchuk DM, Weinshenker BG. Neuromyelitis optica (Devic's syndrome). Handb Clin Neurol. 2014;122:581-99.
 
Annales Médico-Psychologiques 1933
 
"La première bibliothécaire en fonction fut sans doute Madame Berthe Demongeot qui apparaît sur la photographie annuelle des internes en médecine dès 1894 et jusqu'en 1912. Au début de sa carrière, elle était à la seule charge des internes, puis à partir de 1898 (arrêté du 10 février 1898), elle reçut une indemnité mensuelle de l'Assistance publique qui se montait à 37, 50 francs en 1906. Elle participa le vendredi 6 avril 1906 au déménagement de la bibliothèque de Charcot. La date de cessation de ses fonctions nous est inconnue." (RICOU P, LEROUX-HUGON V, POIRIER J, La bibliothèque Charcot à la Salpêtrière, Paris, Pradel,1993)