baillement.com
baillement.info
yawning.info
 
resolution
logo
Mercredi 1er novembre 2006
la lettre d'information du site baillement.com N°53
Si vous ne voyez pas les images, cliquez ici pour lire cette lettre dans votre navigateur.
If you cannot see pictures below, to view the email in your web browser click here
baillement.com est libre d'accès, base documentaire pour comprendre, chercher, travailler

odoto_stomato
 
Pourquoi bâille-t-on à s'en
décrocher la machoire ?
Walusinski O
AOS;238:155-163
pdf de cet article
 
Le premier Holter pour les bâillements
Somnolter© développé par Nomics
WSL-2 Liège Science Park
rue des Chasseurs Ardennais, 4
B-4031 Angleur (Belgium)
 
 
Les enregistrements au XIX° siècle:
JM Charcot 1888
Ch Féré 1890
 
 
A method of graphic registration of the act
of yawning and others form
of mouth movements
Bordiushkov  IuN
Biull Eksp Biol Med
1958;46(7):885-887
 
 
The relationship between the 'superior constrictor swallow', clicking of the ears and ear disease
Gray LP
J Laryngol Otol
1983;97:1121-1128
 
 
somnolter
somnolter

Why to yawn one's head off ?
 
 apophyse.styloide
 
Abstract : The temporomandibular joint is one of the most taxed joints of the body. 5% of the population feel pain when opening the mouth wide and 3% while chewing and yawning, during which jaw opening reaches its maximal course. As testifying during a pandiculation, a close functional coupling between the temporomandibular and the cranio-cervical regions is triggered by the brainstem through trigeminal somatosensory projections onto the motoneurones of the masseters and neck muscles during jaw-opening/closing, and notably during yawning, like a "trigemino-neck reflex".
 
The neural networks, required for these innate activities, share phylogenical, ontogenical and anatomical links with the brainstem reticular formation activated during wakefulness and REM sleep. By these links, yawning appears as a behavior (fixed action pattern inverse of REM sleep) which procures an arousal reinforcement through the powerful stretch and the neuromuscular rewiring induced.
 
Excessive mouth opening while yawning is the commonest cause of temporomandibular joint dislocation. Pain elicited by yawning is a well-recognized clinical phenomenon in patients with cranial neuralgia or dystonia, temporomandibular joint dysfunction syndrome or Eagle syndrome.
 
 
Pourquoi bâille-t-on à s'en décrocher la mâchoire ?
 
Résumé : L'articulation temporo-mandibulaire est une des articulations les plus sollicitées de l'organisme. 5% de la population éprouve des douleurs à l'ouverture de bouche et 3% notamment en mâchant et en bâillant. En effet, c'est au cours du bâillement que l'ouverture de bouche et du pharyngo-larynx est maximale. Comme le montre une pandiculation, il existe un lien fonctionnel étroit, régulé par le tronc cérébral, entre les articulations temporo-mandibulaires et le rachis cervical, véritable "réflexe trijémino-nuqual", pendant lequel les projections proprioceptives du trijumeau stimulent les motoneurones des masséters et de la musculature cervicale. Ce réseau neuronal, nécessaire à ces comportements innés, partage des liens phylogéniques, ontogéniques et anatomiques avec la formation réticulée activatrice du tronc cérébral participant à l'éveil et au sommeil paradoxal.
 
Par ces liens, le bâillement apparaît comme un comportement (action coordonnée, innée, inversant les effets hypotonisant du sommeil paradoxal) qui procure une stimulation de l'éveil par les influx proprioceptifs en retour de la très puissante contraction musculaire engendrée.
 
L'extême ouverture de la bouche au cours du bâillement est la cause la plus fréquente de la luxation de la mâchoire. Les douleurs déclenchées par le bâillement sont cliniquement facilement identifiables chez des patients souffrant de dystonie ou d'algies de la face, de désordres temporo-mandibuaires ou d'un syndrome d'Eagle.
somnolter
 
et en 1890 le graphique de Charles Féré :
charles fere
La luxation de la mâchoire Mercier J Rev Prat Méd Générale1989; 3; 55 - 1997; 11; 389
Dislocation of the temporomandibular joint due to forceful yawning during induction with propofol Avidan A J Clin Anesth2002; 14; 159
Injured temporomandibular joint associated with fluoxetine-monotherapy-induced repeated yawning Pae CU, JJ Kim et al General Hospital Psychiatry 2003; 25; 217-218
Hazard of yawning Tesfaye Y, Lal S Canadian Med Assoc J 1990; 142: 15
Hazard of yawning Tesfaye Y, Lal S Canadian Med Assoc J 1991; 145; 12; 1560
Integrated jaw and neck function in man. Studies of mandibular and head-neck movements during jaw opening-closing tasks Zafar H Swed Dent J 2000; Suppl 143; 1-41 or Zafar H, Eriksonn PO Arch oral Biology 2000; 45 ; 675-682
Temporomandibular disorders: a clinical update (pdf) George Dimitroulis BMJ 1998; 317; 190Ð194
Clinical TMD, pain related disability and psychological status of TMD patients Yap A, Cha E, Hoe K J Oral Rehabilitation 2002; 29; 374-380
Bilateral dislocation of the mandible 2 cases in a nuclear family Ndiokwelu E. Odontostomatol Trop. 2005;28(112):27-3

Premonitory and resolution
symptoms in migraine:
a prospective study
in 100 unselected patients
Quintela E, Castillo J, Munoz P, Pascual J.
Cephalalgia
2006;26(9):1051-1060
 
The prevalence of premonitory symptoms in migraine: a questionnaire study in 461 patients
Schoonman GG, Evers DJ, Terwindt GM, van Dijk JG, Ferrari MD
Cephalalgia
2006;26(10):1209-1213
 
 
algie.eclair

Migraine : there are symptoms before the crisis to more than 80 % of the patients
 
Migraine is a frequent disorder characterized by attacks of unilateral, pulsating headache often accompanied by a constellation of non-headache symptoms, of which nausea, phono- and photophobia are an established part of the International Headache Society (IHS) criteria for migraine diagnosis.
 
Leaving migraine aura aside, non-headache symptoms have been associated with the three stages of the attack: the premonitory symptoms (PS), the headache and the resolution symptoms (RS) phases.
 
Anxiety, phonophobia, irritability, unhappiness and yawning were the commonest PS, whereas asthenia, tiredness, somnolence and concentration difficulties were the most common RS.
 
Prevalence rates of migraine patients reporting one or more premonitory symptoms show considerable variability and rates range between 12% and 79%. Sources of variability might be differences in study population or research design.
 
In these studies, the authors have assessed the prevalence of 12 frequently reported premonitory symptoms using a questionnaire in a large unselected clinic-based population and only symptoms preceding two or more out of three attacks were considered a premonitory symptom.
 
aura
 
Migraine : il y a des symptômes avant la crise chez plus de 80 % des patients (JP. Neau)
 
La migraine s'accompagne très souvent de symptômes autres que la céphalée avant, pendant et après la crise. Ceux qui précèdent la crise et qui sont à distinguer de l'aura elle-même, s'il y en a une, n'ont été que peu explorés dans les études cliniques. Or la valeur prédictive éventuelle de ces symptômes pourrait avoir des implications dans la prise en charge de la crise migraineuse.
 
Encore faut-il préciser la prévalence de ce type de manifestations « prémonitoires ». C'est ce à quoi s'est employée une équipe de Leiden (Pays Bas) qui a soumis 461 migraineux à un questionnaire leur demandant s'ils éprouvaient, avant la survenue de leur crise un ou plusieurs symptômes parmi douze pré-définis. Un peu plus de 80 % (374) des patients ont répondu, ce qui a permis de constater que 86,9 % d'entre eux rapportaient au moins une manifestation prémonitoire et 71,1 % deux ou plus. En fait, le nombre moyenne de symptômes prémonitoires par personne était de 3,2 +/-2,5 (3,3 chez les femmes et 2,5 chez les hommes), l'ensemble de ces chiffres témoignant d'une prévalence élevée.
 
Les symptômes les plus fréquemment signalés étaient la fatigue (46,5 % des sujets), puis la phonophobie (36,4 %) et les accès de bâillements (35,8 %). L'âge, le niveau d'éducation, non plus que le type de migraine avec ou sans aura n'ont semblé avoir d'influence sur le nombre de symptômes prémonitoires rapportés.
 
Ainsi une symptomatologie prodromique (à distinguer de l'aura) apparaît-t-elle très fréquente chez les sujets migraineux. Une étude plus ancienne avait montré que les sujets présentant ces manifestations prémonitoires étaient capables de prédire avec précision la survenue d'une crise de migraine.
 
Il faut néanmoins attendre des études prospectives pour établir la spécificité et la sensibilité de ces signes.
 
Il reste que sur un plan purement clinique, il est intéressant de s'enquérir auprès des patients de l'existence de tels prodromes, cette donnée étant susceptible d'influer sur la prise en charge globale de la maladie.

El Niño is yawning

Le poisson qui s'appelait bâillement. The fisch which was called yawning.
poromitra

Bailler-Bâiller-Bayer
 
Les correcteurs du journal
Le Monde
 
Langue sauce piquante
 
Dictionarium latino-gallicum
R. Estienne 1552
 
La curiosité naturelle
rédigée en questions
S. Dupleix 1626
 
Le Dictionnaire de
L'Académie Française1694
 
Dictionnaire universel
A. Furetère 1701
 
Dictionnaire Universel Français Latin
dit de Trévoux 1704 -1771
 
L'Encylopédie
D. Diderot 1751
 
La grammaire françoise
P. Buffier 1754
 
Dictionnaire des sciences médicales
CL. Panckoucke 1812
 
Dictionnaire de médecine
N. Adelon 1826
 
Dictionnaire de la langue d'oïl
GF. Burguy 1856
 
La grammaire du XVI° siècle
Ch. Livet 1859
 
E. Littré, A. Rey, etc

"Corneille nous a baillé quelques bonnes tragédies que les lycéens lisent en bâillant, rêvant d'envoyer leur auteur à la baille".
 
Quand on la baille belle, il ne s'agit pas d'un beau bâillement. Bailler est un vieux verbe synonyme de donner, plus guère usité, sauf dans l'expression ci-dessus, et que l'on retrouve aussi dans le mot bail. Quand on baye aux corneilles, il ne s'agit pas de donner du mouron à ces gentils oiseaux, mais de ce mouvement irrépressible des muscles faciaux qui fait béer l'orifice buccal.
 
Pour le bâillement, le français, curieusement, connaît la pléthore et nous donne le choix entre trois verbes ; ils ont la particularité de descendre tous du même terme latin (et même bas latin) batare, « être la bouche ouverte » : béer, bâiller et bayer. Le deuxième est le plus usité. Le premier subsiste surtout à travers ses participes, avec béant et dans l'expression bouche bée. Le troisième, qui se survit à travers l'expression impliquant les corneilles, bénéficie d'une conjugaison chargée avec souvent le choix entre plusieurs formes, comme je baie ou je baye à la première personne du présent de l'indicatif. Particularité de ce verbe, qui n'en manque décidément pas, il faudrait normalement le prononcer comme payer.
 
 
Bailler : étymologie : latin bajulare : porter sur son dos ou dans ses bras 
Ancien français : baillier / baillir : porter ; recevoir ; atteindre, attraper ; traiter 
mal baillir : maltraiter ; donner ; donner à bail
 
Ce verbe est très répandu au XVIème siècle (bailler des coups), plus usuel que le verbe donner.
 
Au XVIIème siècle, il devient familier ou burlesque : "Je te baillerai sur le nez, si tu ris davantage" (Molière, Le Bourgeois Gentilhomme).
 
Aujourd'hui, il ne subsiste que dans de rares expressions "Vous me la baillez belle ! " signifiant vous essayez de m'en faire croire.
 
Dérivés : un bail (autres formes : la baille, la baillie); sens originel : pouvoir, tutelle; spécialisé à partir du XVIème comme abréviation de bail à loyer. Depuis le XIVème, le nom bailleur, qui se retrouve dans bailleur de fonds. A partir de la baillie, on a formé le baillif, resté sous la forme bailli ou gouverneur, officier d'épée ou de robe qui rendait la justice au nom du roi ou d'un seigneur, le bailliage étant sa juridiction.
 
Bayer : avoir la bouche ouverte, vieux français usité dans l'expressiion "bayer aux corneilles".

de waal
 
"Frans de Waal has achieved that state of grace for a scientist--doing research that is both rigorous and wildly creative, and in the process has redefined how we think about the most interesting realms of behavior among nonhuman primates--cooperation, reconciliation, a sense of fairness, and even the rudiments of morality..."
 
de waal


de waal


Primates and Philosophers: How morality evolved
Frans de Waal
Edited by Stephen Macedo & Josiah Ober
Princeton University Press oct 2006
 
Frans de Waal is Professor of Primate Behavior in the Department of Psychology, and Director of the Living Links Center at the Yerkes National Primate Center, both at Emory University. His books include Our Inner Ape (Riverhead) and The Ape and the Sushi Master both New York Times Notable Books of the Year.

 

 

de waal

 

de waal

"It's the animal in us," we often hear when we've been bad. But why not when we're good? Primates and Philosophers tackles this question by exploring the biological foundations of one of humanity's most valued traits: morality.
 
In this provocative book, primatologist Frans de Waal argues that modern-day evolutionary biology takes far too dim a view of the natural world, emphasizing our "selfish" genes. Science has thus exacerbated our reciprocal habits of blaming nature when we act badly and labeling the good things we do as "humane." Seeking the origin of human morality not in evolution but in human culture, science insists that we are moral by choice, not by nature.
 
Citing remarkable evidence based on his extensive research of primate behavior, de Waal attacks "Veneer Theory," which posits morality as a thin overlay on an otherwise nasty nature. He explains how we evolved from a long line of animals that care for the weak and build cooperation with reciprocal transactions. Drawing on both Darwin and recent scientific advances, de Waal demonstrates a strong continuity between human and animal behavior. In the process, he also probes issues such as anthropomorphism and human responsibilities toward animals.
 
Based on the Tanner Lectures de Waal delivered at Princeton University's Center for Human Values in 2004, Primates and Philosophers includes responses by the philosophers Peter Singer, Christine M. Korsgaard, and Philip Kitcher and the science writer Robert Wright. They press de Waal to clarify the differences between humans and other animals, yielding a lively debate that will fascinate all those who wonder about the origins and reach of human goodness.
 
Empathy: Its ultimate and proximate bases
Stephanie D. Preston & Frans B. M. de Waal
Empathy and contagion of yawning: A behavioral continuity related to a behavioral discontinuity ? B. Deputte - O. Walusinski


The Agoraphobe's Pandiculations
by Corey Mesler
 
Mesler's pen brings us a poetic study in agoraphobia
Mesler puts you in his shoes, makes you walk his steps and invites you to feel every moment of triumph and failure. For any human being capable of feeling a fraction of his passion ......
 
Product Details:
Printed: 48 pages
 
Download: 1 documents (PDF), 1185 KB
ISBN: 978-1-4116-8458-4
Publisher: Little Poem Press
Copyright: © 2006 Corey Mesler Standard Copyright License
Language: English
Country: United States
Edition: First

Traité de physiologie
Jean Ferapie Dufieu
A Lyon 
Chez Claude-Marie Jacquenod
1763
pages 186-189
tome 1

dufieu
 
Quand on s'éveille on bâille, on étend les bras, on est plus agile, on a plus de vivacité d'esprit. Comme le suc nerveux n'a pas coulé dans les muscles durant le sommeil, toutes les fibres sont languissantes. Il faut donc les contracter tous, pour ouvrir le passage au suc nerveux qui s'est filtré dans le cerveau, ou pour l'appeler dans ces parties. De plus, le mouvement du sang étoit languissant dans les muscles, il faut donc hâter son cours; or cela se fait par la contraction où ils entrent quand on étend les membres. Le bâillement, dit M. Senac, "vient de la même cause. Ce suc nerveux qui entre dans les muscles, & qui s'est ramassé en grande quantité, fait qu'on est plus agile; car l'âme peut en envoyer beaucoup dans les nerfs pour mouvoir les parties".

Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
http://www.baillement.com

Autres documents mis en ligne ce mois-ci :

Résultats du sondage
 au 30 septembre 2006
 
 
Recherche par mot du site

 
avec l'aide de FreeFind


Nombre de questionnaires remplis : 2212
Combien de fois bâillez-vous par jour ? <5 = 24,4%.. 5-10 = 25,7%.. 10-15 = 15.6%.. 15-20 = 9,4%.. >20 = 24,9%
Ressentez-vous des baillements excessifs ?
65,1% = non, tant mieux
28,9% = oui et je ne sais pas pouquoi
7,8% = oui et je prends des antidépresseurs
1% = oui et je prends des anti-épileptiques
4,8% = oui et je prends d'autres médicaments
2,8% = oui et j 'ai des troubles neurologiques
2,4% = oui et j 'ai des troubles hormonaux
2,4% = oui et j 'ai des tics moteurs
1,9% = oui et j 'ai des tocs
déclenchez-vous facilement le bâillement d'autrui ? 75%
êtes-vous sensible au bâillement d'autrui ? 72,6%
 
 
"Men become supertitious, not because they have too much imagination, but because they are not aware that they have any".
 
"Les hommes deviennent superstitieux non pas parce qu'ils ont trop d'imagination, mais parce qu'ils ignorent qu'ils en ont".
 
George Santayana 1863-1952
baillement.com
baillement.info
yawning.info
écrits et réalisés par
le Dr O. Walusinski
 
lire les lettres précédentes d'information du site
lettre adressée à abonnés
tapez votre email - give your email
pour ne plus recevoir cette lettre - to unsubscribe to the website's letter: