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- Bâillement, asthme,
Dyspnée
- Ces trois troubles, qui se manifestent
souvent sous une forme paroxystique, tiennent
essentiellement à ce que les malades ne
sentent plus l'air pénétrer dans
leur poitrine. Tantôt il leur suffit d'un
effort pour suppléer à ce manque
apparent de respiration: c'est le
bâillement qui se produit;
tantôt l'anesthésie des voies
respiratoires devient plus intense d'une
façon assez brusque, et alors c'est
l'accès d'asthme; tantôt elle est
permamente, et alors c'est la
dyspnée.
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- Mais si on examine les voies respiratoires
des grands hystériques, on
s'aperçoit qu'il y a toujours une
diminution de l'amplitude respiratoire. La
courbe peut être presque rectiligne avec
des acenscions très
légères, ou bien le tracé
montre une ligne saccadée, tant à
l'inspiration qu'à l'expiration, ou
encore il y deux ascencions très faibles
là où il ne devrait y avoir qu'une
forte qui ne se montre que de loin en loin.
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- Bien souvent d'ailleurs, l'anesthésie
des voies respiratoires n'étant pas plus
marquée que celle de tout le reste de
l'organisme, le sujet n'en éprouve aucun
malaise, et il faut la rechercher pour le mettre
en évidence.
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- C'est par là une remarque
générale, et qui a son importance
au point de vue de la recherche de tous les
troubles latents de l'hystérie, et par
conséquent aussi de la certitude qu'on a
qu'ils sont guéris, à savoir que
ce sont les variations dans l'anesthésie
des divers organes qui font apparaître les
accidents. Lorsque l'anesthésie envahit
tout l'organisme d'une manière
égale, le sujet s'engourdit peu à
peu, toutes les fonctions se relentissent
à l'unisson, mais il n'y a pas de grosses
manifestations extérieures. Pour
être moins tapageurs, pour attirer moins
l'attention, ces cas n'en sont pas moins
sérieux, et le sont même souvent
davantage que ceux où il y a des
paralysies, des contractures des membres, ou des
crises quelconques.
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- Contre ces troubles respiratoires, c'est
à la gymnastique respiratoire qu'il faut
avoir recours comme pour la toux. Pour forcer le
malade à faire des inspirations profondes
il est bon de lui opposer une certaine
résistance: en lui comprimant la partie
de la poitrine qui fonctionne encore assez bien,
il fait instinctivement des efforts pour se
débarrasser de cette étreinte, et,
grâce à cela, met en jeu les parois
thoraciques inférieures qui
étaient inertes, ou active la respiration
abdominale qui était plus ou moins
affaiblie.
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- Dans d'autres cas, où c'est cette
dernière qui est la mieux
conservée, on l'empêche de se
produire par compression abdominale de
façon à ce que ce soit le thorax
qui éxécute les mouvements
respiratoires. Les exercices de respiration
artificielle aident également beaucoup au
retour de la sensiblité de l'appareil
respiratoire, et par conséquent à
la disparition de tous les accidents qu'elle
entraine.
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