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«Les plus grandes théories sur le
bâillement n'ont jamais vraiment permis de
connaître les raisons pour lesquelles l'être
humain - et certains animaux - sont épris de ce
phénomène qui consiste à leur faire
ouvrir la bouche dans sa plus grande dimension comme
s'ils devaient gober les mouches.
Pourtant l'on prête au professeur ZaZouBerger
l'invention de la première machine à
bâiller qui aurait aux dires de ses contemporains
déclenché chez son auteur le premier
bâillement.
Il aurait communiqué l'envie de bâiller
à ses proches, qui eux-mêmes surpris etc.
Par conséquent le bâillement a
traversé les siècles jusqu'à nos
jours et même nos nuits. Et c'est ainsi que
grâce à cette invention nous
bâillons machinalement........»
LF. Haas: «In April 1917, Dr
Constantin von Economo (1876-1931) presented his
clinical and pathologic findings of a new disease, soon
to be part of a worldwide epidemic, before the Vienna
Psychiatric Society. He named it encephalitis
lethargica. After years of
careful observation, he collected and analyzed thousands
of cases and classified them into 3 clinical syndromes:
somnolent-ophthalmoplegic,
hyperkinetic, and amyostatic-akinetic forms. He
described the now legendary postencephalitic
Parkinsonism, noting that symptoms could emerge years
after the original infection, often without signs of
prodromal "flu." He emphasized the neuropathologic
findings: inflammatory changes in the tegmentum of the
midbrain accounting for the sleep disturbance and ocular
signs. After encountering sporadic cases following the
epidemic, he concluded that the somnolent-ophthalmoplegic
syndrome was the primary expression of encephalitis
lethargica. These articles outlines the observations and
conclusions of Dr von Economo during and after the
epidemic through seminal quotations primarily from his
published works, as well as from more recent reports.The
disease first appeared in Romania in 1915 and raged
globally until 1927.»
It's seem possible that the loss of hypocretin's
neurons and/or melatonin's neurons explain this
symptomatology (Inversion
of the circadian melatonin rhythm in Smith-Magenis
syndrome De Leersnyder H et al.Rev
Neurol 2003; 159; 11 Suppl; 21-6). An
Encephalitis-lethargica-like syndrome is still prevalent
and this syndrome may be secondary to autoimmunity
against deep grey matter neurons.
Encéphalite
léthargique
Entre 1917 et 1925, toute l'Europe est atteinte par
l'épidémie de cette encéphalite
léthargique qu'identifia alors C.von
Economo (1876-1931). Elle était liée
à des destructions neuronales apparaissant
aujourd'hui d'origine autoimmune,
le virus de la grippe n'étant plus
considéré actuellement comme facteur
inducteur. Les lésions sous-corticales et
mésodiencéphaliques déterminaient
des troubles aigus, souvent mortels, mais aussi, chez
ceux qui en réchappaient, toute une série
de perturbations chroniques, telles que des
altérations graves de l'humeur, des manifestations
dépressives ou délirantes, des
mouvements anormaux (comme dans les
observations rapportées ici :
bâillements) à type de crises
occulogyres, de parkinsonisme etc... L'unité du
processus morbide et la relative constance du
siège des lésions contrastaient avec le
polymorphisme des manifestations cliniques, de telle
sorte que certains en venaient alors à mettre en
doute la réalité effective. Les
découvertes contemporaines confirment le
bien-fondé des hypothèses formulées
par von Economo.
L'atteinte auto-immune (cf article de 2003
ci-dessous) des ganglions de la base et de l'hypothalamus
entrainait, probablement, entre autres, la
raréfaction des
neurones à hypocrétine, et donc
tarissait, de façon transitoire ou mortelle, la
sécrétion d'un des neuromédiateurs
responsables de l'éveil. D'autres structures
pouvaient aussi être lésées, inhibant
les sécrétions de mélatonine et
expliquant ainsi les inversions de rythme
nycthéméral, mimant le syndrome
génétique de Smith-Magenis. (Inversion
of the circadian melatonin rhythm in Smith-Magenis
syndrome De Leersnyder H et al.Rev
Neurol 2003; 159; 11 Suppl; 21-6)
RC Dale, AJ Church, RA Surtees, AJ Lees, JE
Adcock, B Harding, BG Neville, G Giovannoni
Brain 2004; 127; 1;
21-33
Since the 1916-1927 epidemic, only sporadic cases
have been described. Pathological studies revealed an
encephalitis of the midbrain and basal ganglia, with
lymphocyte (predominantly plasma cell) infiltration.
Recent examination of archived EL brain material has
failed to demonstrate influenza RNA, adding to the
evidence that EL was not an invasive influenza
encephalitis. By contrast, the findings of intrathecal
oligoclonal bands (OCB) and beneficial effects of steroid
treatments have provoked the hypothesis that EL may be
immune-mediated. We have recently seen 20 patients with a
similar EL phenotype, 55% of whom had a preceding
pharyngitis. The patients had remarkable similarity to
the historical descriptions of EL: sleep disorder
(somnolence, sleep inversion or insomnia), lethargy,
parkinsonism, dyskinesias and neuropsychiatric symptoms.
CSF examination commonly showed elevated protein and OCB
(75 and 69% respectively). Investigation found no
evidence of viral encephalitis or other recognized causes
of rapid-onset parkinsonism. We investigated the
possibility that this phenotype could be a postinfectious
autoimmune CNS disorder, and therefore similar to
Sydenham's chorea. Anti-streptolysin-O titres were
elevated in 65% of patients. Furthermore, western
immunoblotting showed that 95%
of EL patients had autoantibodies reactive against human
basal ganglia antigens.....It is perhaps
regrettable that no measurement of Hypocretin (CRF) or
Melatonin stay in this study.
A 15-year-old boy presented with an acute personality
change 10 days after an upper respiratory tract
infection. He became extremely anxious and worried about
his safety. One week later he had an oculogyric crisis
and developed upper-limb resting tremor and bradykinesia.
This was followed by extreme daytime somnolence, lethargy
and intractable hiccough. On examination, he would
fall asleep if not stimulated and yawned
continuously. Pupillary responses were poorly
reactive to light and accommodation....continuation.
Encephalitis lethargica: lessons for contemporary
neuropsychiatry SR Cheyette and JL Cummings
J Neuropsychiatry Clin Neurosci 1995; 7;
125-134
Encephalitis lethargica (von Economo's encephalitis),
pandemic from 1917 to 1926, opened a window on the study
of behavioral consequences of infection-induced
subcortical disorder. Widely varying acute manifestations
included extrapyramidal disorders, myoclonus, eye
movement disorders, paralyses, delirium, mood changes,
inverted diurnal rhythms, and catatonia. Major
pathological changes involved the substantia nigra,
globus pallidus, and hypothalamus. A symptom-free
recovery period was often followed by postencephalitic
disturbances, typically parkinsonism in adults and
conduct disorder in children. Occurrence of depression,
mania, obsessive-compulsive disorder, and hyperactivity
in post-encephalitic patients anticipated current
concepts of the role of the basal ganglia in mood,
personality, and obsessional syndromes. Observations of
deferred onset and "tardy" hyperkinesias presaged current
theories of the pathophysiology of tardive
dyskinesia.
Encephalitis lethargica. A report of four recent
cases RS Howard and AJ Lees Brain
1987; 110; 1; 19-33
Four patients are described with an encephalitic
illness identical to that described by von Economo.
Electroencephalographic, evoked potential and autopsy
data suggest that involvement of the cerebral cortex is
more extensive than has been generally recognized.
Serological tests and viral cultures failed to reveal the
infectious agent but the presence of oligoclonal IgG
banding in the cerebrospinal fluid in 3 of the patients
during the acute phase of the illness would be in keeping
with a viral aetiology.
«il jouit d'une
santé excellente jusqu'à dix-sept ans,
âge auquel il contracta une
encéphalite léthargique de type
soporeux compliquée d'une grippe, qui le plongea
dans un état de somnolence (non stuporeuse) durant
six mois. Sitôt après s'être
rétabli de cet accès initial, il constata
qu'il souffrait de troubles du sommeil et de l'humeur, et
de certains désordres psychiques.
Entre 1922 et 1930, son problème majeur fut
sans doute l'inversion de son rythme de sommeil : il
avait tendance à avoir extrêmement sommeil
et à tomber dans une sorte de torpeur le jour, et
à être, la nuit, très
énervé et insomniaque. Il fut
également sujet à de soudains accès
de bâillements, à de la narcolepsie,
à des accès de somnambulisme et de
somniloquisme, à des paralysies se
déclarant pendant le sommeil et à des
cauchemars.»
Si cette épidémie
récidivait actuellement, comment s'adapteraient
les services d'urgence ?
« Le respect de la tradition, l'amour du
passé, l'amour des vieilles pierres, des vieux
livres, ce n'est pas le désir de la
stabilité stérile, c'est le désir du
progrès en prenant pour exemples les illustres
prédécesseurs qui rayonnent encore de
l'énergie créatrice pour les
générations nouvelles » Georges
Guillain (1876-1961). Celui-ci reste un des
neurologues les plus célèbres du XX°
siècle. Ses travaux sur la pathologie
démyélinisante ne doivent pas être
éclipsés par la description princeps de la
polyradiculonévrite qui porte son nom
associé à JA. Barré. Successeur de
son maître, Pierre Marie,
élève de JM. Charcot, il sut maintenir le
prestige et la renommée mondiale de la chaire des
maladies du sytème nerveux de La
Salpêrière qu'il dirigea de 1925
à 1948. Fait peu banal, à la fin de ses
études, il parcourut divers services de neurologie
aux USA, en 1902, à 26 ans, alors qu'à
l'époque l'Europe et Paris attiraient les
neurologues du monde entier.
Georges Guillain
(1876-1961) stand as one of the most celebrated French
neurologists of the twentieth century, specifically in
the field of inflammatory demyelinating
polyradiculoneuropathy, although he made significant
contributions to research in multiple sclerosis and a
number of other clinical areas of neurology. He studied
directly under Charcot's favored student, Pierre
Marie, and succeeded his maître in holding the
Professional Chair of Disease of the Nervous System at
the
Salpêtrière from 1925 to 1948.
During Guillain's years of medical training in the
late 1890s, France was still the Mecca of neurologie
study worldwide. Many European and US physicians traveled
to Paris to broaden their expertise and establish their
credentials as neurologie experts. As such,
Franco-American neurologie interactions at the turn of
the century were a one-way street, with Americans
voyaging regularly to Paris and bringing back European
ideas to the United States.
The young George Guillain, however, represents a vivid
exception to this pattern. In 1902, at age 26, he
embarked on a 3-month journey through the States, with a
particular interest in exploring American neurologie
facilities.
Yawning despite
trismus in a patient with locked-in syndrome caused by a
thrombosed megadolichobasilar
artery
Michael Krasnianski, at al. report a 62-year-old
woman with a locked-in syndrome with bilateral
masticatory spasms and persistent trismus, who was
still able to yawn. A vascular malformation of the
basilar artery mega-dolicho basilar artery (fusiform
anevrysm, vertebrobasilar dolichoectasia) was determined
to be the underlying cause of this rare combination of
symptoms. A thrombus in the megadolichobasilaris as well
as an almost total pontine infarction were demonstrated
on CT- and MRI-scans. Thus, trismus may be associated
with locked-in syndrome due to megadolichobasilar
artery thrombus, although yawning is still
possible.
Persistance
de bâillements malgré un trismus chez un
patient atteint d'un locked-in syndrome secondaire
à une thrombose d'un mégadolicho tronc
basilaire
Michael Krasnianski, at al. rapporte le cas d'un
femme de 62 ans victime d'un locked-in syndrome
présentant un spasme bilatéral des muscles
masticateurs, reponsable de trismus lui permettant
néanmoins de bâiller. Elle souffrait
d'une malformation à type de mégadolicho
tronc basilaire (anévrysme fusiforme,
dolichoectasie vertèbrale) qui a été
considérée comme responsable de cette rare
combinaison de signes cliniques. Une thrombose de ce
tronc basilaire malformé aboutit à un
infarctus total du Pont, visible sur le scanner et l'IRM.
Ainsi, le trismus peut-être un signe apparaissant
au cours du locked-in syndrome et magré lui le
bâillement reste possible.
Une fructueuse rencontre avec JR.
Eguibar et J. Valencia me permet de présenter
un vaste panorama des travaux débuter à
Cuba puis poursuivis à Mexico par les
équipes de R. Holmgren et R. Urba-Holmgren
auquelles ont succédé JR. Eguibar, J.
Valencia et A. Moyaho
Neural basis of drug induced yawning in
neurobiology of stereotyped behaviour
Oxford ed
1977 -Urba-Holmgren
R, Gonzalez RM, Holmgren B Is yawning a cholinergic
response? Nature 1977; 267; 5608; 261-2
et commentaires Cholinergic link in yawning A
Cowan Nature 1978; 271;
187-188
1987 -Argiolas A; Gessa GL Oxytocin : a
powerful stimulant of penile erection and yawning in mal
rats Hypothalamic dysfunction Raven Press
156-163; 1987
1993 -Urba-Holmgren
R, Santos A, Holmgren B, Eguibar JR Two inbred rat
sublines that differ in spontaneous yawning behavior also
differ in their responses to cholinergic and dopaminergic
drugs Behav Brain Res 1993; 56; 2;
155-9 et pdf
de cet article
1995 -Moyaho
A et al Induced grooming transitions and open field
behaviour differ in high- and low-yawning sublines of
Sprague-Dawley rats Animal Behavior 1995;
50; 61-72 et pdf
de cet article
1997 -Eguibar
JR, Moyaho A Inhibition of grooming by pilocarpine
differs in high- and low-yawning sublines of
SpragueÐDawley Rats Pharmacology
Biochemistry and Behavior,1997; 58; 2; 317-322 et
pdf de cet
article
2002 -Moyaho
A, Valencia J Grooming and yawning trace adjustment
to unfamiliar environments in laboratory Sprague-Dawley
rats J Comparative Psychology 2002; 116;
3; 263-269
2002 -José
Ramón Eguibar, Alejandro Moyaho y José C.
Romero Carbente Influencias Medio Ambientales y
Farmacológicas Sobre el Bostezo y el Aseo en Dos
Sublineas de Ratas con Una Frecuencia de Bostezo
Espontáneo Diferente Neuroetologia - La
Década del Cerebro y la Conducta Animal Editado
por Jorge Manzo Denes Universidad Veracruzana (pdf)
2003 -Eguibar
JR et al Behavioral differences between selectively
bred rats: D1 versus D2 receptors in yawning and grooming
Pharmacology Biochemistry and Behavior
2003; 74; 827-832 et pdf
de cet article
explique ainsi la production du
bâillement : «Oscitatio quidem fit, musculis
masticationi dicatis et inferiorem maxillam moventibus,
affectis, cum halitus vaporosi in iis collecti sunt, qui
hoc motu discutiuntur.»
Masdevallia oscitans
Étymologiquement, le verbe bâiller vient
du vieux français baailler dont l'origine
latine bataculare (formé sur batare ou badare)
signifie être béant, ouvert . C'est pour
cela qu'une robe, un corsage ou une porte bâille,
bien que ne sachant ni respirer ni dormir. Une
étoffe ou un dentelle bâille quand elle
n'est pas assez tendue. Le menuisier dit à son
apprenti : « les ais (haies) de cette cloison
bâillent ! »
d'après A.Hatzfeld et
A.Darmesteter Dictionnaire de la langue française
et traité de la formation de la langue
(1888)
Le langage populaire connaît les
locutions : bâiller comme une carpe, comme une
huître, bâiller foin en corne, bâiller
à s'en décrocher la mâchoire.
Dans sa thèse
de 1901, R.Trautmann dit que bâillement
dérive de balare (bêler) probablement
à cause du bruit accompagnant l'action organique
qu'il désigne. Moins usitée de nos jours,
il utilise, lui, l'adjectif oscitant (e), emprunté
du latin oscitans qui bâille. Une fièvre
oscitante est une fièvre accompagnée de
bâillements répétés. Cet
adjectif caractérise d'autres êtres vivants;
ainsi la classification taxonomique nomme la cigogne :
Anastomus oscitans; Stellifer oscitans est un
poisson, le magister bâillant; Masdevallia
oscitans est une orchidée.
Pandiculation
dérive du latin pandiculari et signifie
s'étendre, mouvement par lequel on renverse la
tête en arrière en s'étirant les
membres, illustré par le
tableau autoportrait de Ducreux en 1783 (fondation
Getty). R. Trautamn cite dans la bibliographie de sa
thèse des auteurs écrivant en latin :
"Kruger 1627 De oscitat." ou "Walther 1775 De
oscitatione" ou Hermann 1720 De oscit. et pandicul."
Diderot dans
L'Encylopédie écrit en 1751: «
BÂILLEMENT, s.m. Ce mot est aussi un terme
de Grammaire; on dit également hiatus, mais ce
dernier est latin. Il y a bâillement toutes
les fois qu'un mot terminé par une voyelle, est
suivi d'un autre qui commence par une voyelle, comme dans
"il m'obligea à y aller"; alors la bouche demeure
ouverte entre les deux voyelles, par la
nécessité de donner passage à l'air
qui forme l'une puis l'autre sans aucune consonne
intermédiaire...»
It is of interest to compare all of the foregoing
descriptions with the dictionary definitions of the word
yawning and its alleged synonyms, pandiculation,
oscitation and chasma. Standard lay and
medical dictionaries agree that the word yawning is
derived from the Old English verb ganien which has always
denoted an "opening" in the sense of "to gape."
The definitions of yawning given by the lay
dictionaries are in such complete harmony that only one
need be quoted: An involuntary act excited by drowsiness,
etc., and consisting of a deep and long inspiration
usually following several successive attempts at
inspiration, the mouth, fauces, etc., typically being
wide open. Some medical dictionaries conform to this
restricted definition, but others have expanded the
meaning to include the associated stretching of the
limbs.
Thus Dorland offers the following definition of
yawning: Pandiculation; a deep, involuntary
inspiration with the open mouth, often accompanied by the
act of stretching. From this it also appears that Dorland
regards pandiculation and yawnning as synonyms. Both lay
and medical dictionaries agree that pandiculation is
derived from the Latin verb pandiculari, meaning "to
stretch oneself."
Of these dictionaries only Dorland, as already noted,
offers this word as a synonym for yawning. The others are
in agreement on a more narrow definition of which the
following is characteristic: A stretching and stiffening,
esp. of the trunk and extremities, as when fatigued and
or after waking from sleep.
All of these dictionaries offer the words
chasma (from the Latin noun chasma .... a cleft or
an abyss) and oscitation (from the Latin
verb oscitare .... to open the mouth wide) as
synonyms for the noun yawn.
Combien de fois
bâillez-vous par jour ? <5 = 25,5%.. 5-10 =
25,2%.. 10-15 = 15.5%.. 15-20 = 8.7%.. >20 =
25%
Ressentez-vous des
baillements excessifs ?
75,0% = non, tant
mieux
25,6% = oui et je ne
sais pas pouquoi
6,2% = oui et je prends
des antidépresseurs
1,3% = oui et je prends
des anti-épileptiques
4,7% = oui et je prends
d'autres médicaments
2,3% = oui et j 'ai des
troubles neurologiques
2,1% = oui et j 'ai des
troubles hormonaux
2,8% = oui et j 'ai des
tics moteurs
1,9% = oui et j 'ai des
tocs
déclenchez-vous
facilement le bâillement d'autrui ? 75,3%
êtes-vous sensible
au bâillement d'autrui ? 73,5%
«Il est temps
de faire tomber cette dualité néfaste,
cette antithèse inexplicable de la doctrine et de
la pratique: de la doctrine rajeunie, scientifique,
positive, de la pratqiue livrée trop souvent
encore aux errements et aux empirismes
d'antan.»
Félix Lejars
(28160 Unverre 30
janvier 1863 - Paris 8 août 1932)