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This study was proposed directly for
publication on the website.
Samuel R. Gallezzo proposes a correlation design
study of the connection between the self reported levels
of yawning and depression by 31 participants. The
researcher administered the Goldberg
Depression Inventory with a yawning
inventory questionnaire (Greco et Baenninger).
Correlations were computed between yawning and
depression and found to be statistically significant.
This study is unique because it looks at the connection
between yawning frequency and levels of
depression. If yawning can be used as a diagnostic
tool to screen for depression more people might be
willing to seek help after taking a yawning
questionnaire.
One surprise, for the authors, in the results shows a
significant negative relationship between age and
yawning. It may be recall that the physiological
decrease of yawning in the elderly suggests an
associated decrease of dopaminergic activity. The link
between depression and yawning is probably not pertinent
by agedness after 65 years old. On the other hand,
clinicians may be aware of yawning as a side-effect of
antidepressant therapy...
Bâillements
et dépression
Ce travail (proposé directement au site)
étudie le lien qui peut exister entre la
fréqence des bâillements rapportés
par des consultants dépressifs (31) et
l'importance de la dépression. La
dépression a été estimée
à l'aide de l'échelle
d'évaluation de Golberg, les bâillements
estimés à l'aide du questionnaire
proposé par Greco et Baenninger. L'analyse
statistique des résultats retrouve un lien
significatif: plus le patient bâille, plus son
état dépressif est sévère.
C'est la première fois que ce type d'étude
est réalisée.
Si l'étude des bâillements est un moyen
d'apprécier l'état dépressif,
l'usage de questionnaires appréciant les
bâillements peut être proposé comme
aide au diagnostic. Une des surprises, pour les auteurs
de cette étude, est la corrélation
négative entre âge et bâillements. Il
faut rappeler que le nombre de bâillements
diminue
physiologiquement avec l'âge, et qu'il est
probable que le lien entre bâillements et
dépression perd de sa valeur prédictive
après 65 ans. Il faut, d'autre part, mettre en
garde les praticiens: les anti dépresseurs, en
particulier sérotonergiques, favorisent des
bâillements répétés...
"Lorsque l'âme est agitée, la face
humaine devient un tableau vivant où les passions
sont rendues avec autant de délicatesse que
d'énergie, où chaque mouvement de
l'âme est exprimé par un trait, chaque
action par un caractère dont l'impression vive et
prompte devance la volonté, nous
décèle et rend au dehors, par des signes
pathétiques, les images de nos plus
secrètes agitations"
Georges-Louis Leclerc Comte de Buffon
(1707-1788) Histoire naturelle de l'homme Paris J.-F.
Bastien 1811
The
objective of this study was to evaluate the
characteristic patterns of facial expression in fetuses
aged from 28 to 34 weeks using 4-dimensional (4-D)
ultrasonography.
The faces of 10 healthy fetuses aged from 28 to 34
weeks were recorded continuously for 15 min with a 4-D
ultrasonographic machine performing up to 25 frames per
second. The occurrence rates of blinking, mouthing,
yawning, tongue expulsion, smiling, scowling, and
sucking were evaluated.
Mouthing was the most frequent facial expression
(median, 6.5; range, 2-19) whereas the least frequent
were scowling (median, 1; range, 0-9) and sucking
(median, 1; range, 0-2). Mouthing was evident in all
fetuses and significantly more frequent than any other
movement (P<.05). Yawning (median, 3; range,
0-6), smiling (median, 2; range, 0-9), and blinking
(median, 1.5; range, 0-6) were observed in most cases.
Tongue expulsion (median, 1.5; range, 0-5), scowling, and
sucking were each observed in 6 cases.
Bâillement
foetal
L'objectif
de cette étude était d'évaluer
les caractéristiques comportementales des
expressions faciales du foetus de la 28° à la
34° semaine de grossesse, à l'aide de
l'échographie 4D.
La face de 10 foetus sains a été
enregistrée, de façon continue pendant 15
minutes, à l'aide d'un échographe capable
de saisir 25 images par seconde en 4D. Les nombres des
clignements de paupières, des ouvertures de
bouche, des bâillements, des tractions de
langue, des sourires, des succions et des grimaces furent
comptabilisés.
Les ouvertures de bouche furent le comportement le
plus fréquent, chez tous les foetus, alors que les
plus rares furent les grimaces et et les succions. Des
bâillements, des sourires et des clignements
furent observés presque constamment.
Abadie V
Développement de la face :
face et séquence de Pierre Robin
Compte-rendu du 5° congrès de
médecine foetale
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"Qu'est-ce que le bâillement
? Les physiologistes le définissent comme un acte
respiratoire, déclenché d'une façon
réflexe, et accompagné de la contraction de
divers muscles de la face, acte qui aurait pour fonction
d'augmenter l'oxygénation du sang. Mais la
question qui intéresse le psychologue est celle de
savoir ce que signifie le bâillement, et
quels sont ses rapports avec le sommeil.
Or l'observation nous apprend que nous ne
bâillons pas lorsque nous pouvons nous
abandonner au sommeil. Nous bâillons au
contraire lorsque nous sommes empêchés de le
faire. Aussi DUMPERT a-t-il
supposé que le bâillement
était une réaction de défense contre
l'inattention qui guette l'esprit fatigué. Et la
fonction de cette réaction serait de faciliter la
circulation sanguine. Pour en comprendre le
mécanisme, il faut, dit DUMPERT (d'accord en cela
avec HAUPTMANN et MAYER)
regarder le bâillement comme n'étant
que la portion (isolée par l'éducation)
d'un réflexe plus général :
l'étirement. Souvent d'ailleurs le
bâillement va avec l'étirement. Le
fait est frappant chez les chiens et chez les chats. Et
souvent aussi, le simple acte de s'étirer provoque
le bâillement. Le réflexe
d'étirement a pour fonction de faciliter la
circulation sanguine dans le corps et spécialement
dans le cerveau, soit en provoquant des contractions qui
compriment les veines périphériques et
poussent le sang vers le cour, soit en suscitant une
inspiration intense qui exerce aussi une action d'appel
sur la circulation veineuse .
Avant DUMPERT, STEKEL, en
1915, avait déjà considéré le
bâillement comme une arme contre le sommeil.
«Le bâillement sert, disait-il,
à nous tenir éveillé».
De fait, on bâille aussi le matin, plus
souvent même que le soir ; le
bâillement aide à rétablir la
veille. La conscience du bâillement
appartient aux symptômes subjectifs du besoin de
sommeil; la preuve en est qu'en bâillant
volontairement, même au début de la
matinée, on éprouve du même coup la
sensation du besoin de dormir."
Pathological and practical researches
on diseases of the brain and the spinal cord.
1829
Gauthier, âgé de cinquante neuf ans ,
serrurier à Paris, fut pris, le 8 mars 1831, en
travaillant, d'un éblouissement subit sans perte
de connaissance. Cet éblouissement ne dura que
quelques instants, et laissa les membres du
côté droit privés de la
faculté d'obéir à la volonté,
sans que, du reste, cet homme éprouvât
aucune douleur, soit à la tête, soit dans
toute autre partie du corps. La sensibilité
persistait dans les membres paralysés. Le
lendemain, les membres droits n'étaient plus
complètemerit privés de mouvement, ils
étaient seulement faibles. Le malade put se lever,
et se disposer à retourner à son travail. A
peine était-il descendu dans la rue, qu'un nouvel
éblouissement le fit tomber sur le
côté droit; la hanche et la tempe droites
portèrent sur le pavé, mais il n'eu point
de contusion sensible, et tout le reste du jour, il ne se
manifesta aucune douleur, seulement les membres droits
étaient devenus plus faibles que le matin, au
moment où cet homme se leva. Le 9, il fut
amené à l'Hôtel-Dieu; il n'accusait
aucune douleur, il avait conservé son
appétit;. il jouissait de ses facultés
intellectuelles, la parole était libre, la langue
était droite, les lèvres étaient
déviées à gauche, la jambe
exécutait des mouvements faibles, mais le bras
était immobile sans être roide. La
sensiblité des parties paralysées
était conservée; le pouls était dans
l'état naturel , et toutes les fonctions de
nutrition s'exécutaient bien. On eut recours
à des saignées locales et
générales, à des purgatifs
administrés par la bouche et en lavement. Il n'y
eut aucun changement jusqu'au 13 avril, que le bras
puisse exécuter quelques mouvements; les doigts
pouvaient agir séparément excepté le
petit doigt. On remarqua que, chaque fois que cet
homme bâillait, son
bras exécutait un mouvement subit et involontaire
d'abduction. Le 20 avril, un léger
mouvement d'élévation du bras était
devenu possible; le malade ressentait dans le membre un
fourmillement qu'il comparait à celui qui
résulte d'un coup reçu sur le coude.
À la fin d'avril, une vive douleur se faisait
sentir dans l'articulation scapulo-humérale; on la
combattit inutilement par des vésicatoires volants
et des saignées locales.....
In some cases of hemiplegia the onset of yawning is
associated with an involuntary raising of the paralyzed
arm. Four observations of this movement, which is seldom
described probably because it is mostly neglected, were
made in the neurology unit of the University Hospital of
Poitiers. The descriptions were compared with other cases
that have been published in the medical literature of the
last 150 years. Cerebral imagery shows a lesion that is
most often localized on the internal capsule. After
comparison with experimental models in cats, it is
proposed that the section of the cortico-neocerebellum
tract of the extra-pyramidal system disinhibits the
spino-archeocerebellum tract, enabling a motor
stimulation of the arm by the lateral reticular nucleus,
which harmonises central respiratory and locomotor
rhythms. Some subcortical structures, that are
phylogenetically more ancient, thus disinhibit regained
autonomy in the homeostasis process associating the
massive inspiration of yawning--a form of reflex behavior
that stimulates vigilance--with a motor control that is
active during locomotion. For this phenomenon we coined
the term "parakinesia brachialis oscitans".
« C'est un excellent
philosophe, et dont les écrits sont purs dans le
langage, justes dans le dessein, soutenus dans les
ornements, et subtils dans les raisonnements. »
(Chapelain).
Le Système de
l'âme, publié en 1664, constitue le dernier
prolongement de la réflexion philosophique que
Marin Cureau de la Chambre a constamment menée,
parallèlement à son activité
médicale. Il y distingue la connaissance
naturelle, qui relève de l'âme
végétative, la connaissance sensible, qui
dépend de l'âme sensitive, et la
connaissance intellectuelle, propre à l'homme et
qui est une action de l'entendement.
"La
connaissance est une action, & que quand l'Ame
connait les choses elle en fait des images & des
portraits."