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- Chapitre II Syndrome parkinsonien page
61-62
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- Nous voyons que l'ensemble des mouvements
présente des caractères de lenteur
et de rigidité. C'est aussi à
l'occasion des mouvements que l'on voit survenir
le tremblement dans les formes du syndrome
à prédominance de raideur. Ce
tremblement peut cependant, même dans ces
formes, exister de façon spontanée
au niveau d'un membre.
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- Le tremblement provoqué est d'aspect
et de localisation variables. Fréquemment
les grands mouvements provoquent une sorte de
trémulation
généralisée, dont
l'intensité augmente proportionnellement
à 1'effort nécessaire, et qui
s'accompagne souvent de bâillements
fréquents, avec augmentation de la
salivation.
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- D'autres fois, lorsqu'il existe un
tremblement spontané au niveau d'un
membre, ce tremblement devient plus intense
aussi sans l'influence de l'effort.
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- Lorsqu'il ne s'agit que d'un petit
mouvement, on voit alors au niveau du segment du
membre intéressé parfois du membre
en entier apparaître un tremblement fin :
tremblement de la main et des doigts par exemple
lorsque le malade veut boutonner sa chemise,
tremblement d'une jambe à l'occasion des
manuvres cérébelleuses.
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- Au fur et à mesure que l'effort se
prolonge, le tremblement a une tendance à
se généraliser.
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- Le tremblement spontané peut exister,
même dans cette forme du syndrome, au
niveau du membre supérieur ou
inférieur.
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- Mais il s'agit presque toujours, de petites
oscillations fines des doigts au membre
supérieur parfois d'un petit tremblement
généralisé du bras mais
rarement d'un mouvement de pédale plus ou
moins ample au niveau du membre
inférieur.
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- Ce tremblement est assez petit pour avoir
besoin d'être recherché dans
certains cas.
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- On le met alors en évidence au membre
supérieur par l'extension du bras en
avant, doigts écartés, ou encore
en faisant reposer les poignets sur le dossier
d'une chaise, les mains dans le vide.
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- Au membre inférieur, en faisant
reposer le pied sur la pointe ou par le talon
sur le sol.
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- On ne voit pour ainsi dire jamais, dans ces
formes, le tremblement
- classique du pouce et de l'index (geste de
l'émiettement) de la maladie de
Parkinson.
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- Nous verrons plus loin que l'on peut
cependant observer ce type de
- tremblement et d'autres
variétés encore dans le syndrome
parkinsonien de l'encéphalite.
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- Mode d'apparition des troubles de
l'encéphalite léthargique
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- Parmi les manifestations les plus constantes
de l'encéphalite
épidémique, celles qu'il faudra
rechercher tout d'abord dans l'histoire du
malade par conséquent, il faut
noter:
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- 1° Les troubles du sommeil : insomnie,
somnolence, et presque toujours les deux
alternativement.
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- 2° Les troubles oculaires : diplopie,
vision trouble, parfois strabisme
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- 3° La céphalée à
localisation occipitale, avec raideur
douloureuse de la nuque.
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- 4° Les spasmes faciaux, ou les
états parétiques d'une
hémiface.
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- 5° Les troubles de la musculature
masticatrice: trismus, localisation
linguo-facio-masticatrice des troubles
excito-moteurs.
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- 6° La salivation anormale, plus ou
moins abondante et durable.
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- Presque aussi fréquemment surviennent
des phénomènes délirants
des phénomènes algiques.
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- La première catégorie de ces
troubles est de règle chez l'enfant, et
les deux autres font partie des symptômes
de la forme myoclonique.
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- La fièvre peut exister ou avoir
manqué complètement au cours de
l'épisode primitif.
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- Lorsqu'elle existe, elle est
d'intensité extrêmement variable.
Certains malades n'ont jamais
dépassé 38, certains autres
atteignent d'emblée 39 ou 40.
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- Mais il faut surtout bien savoir que
l'épisode primitif peut absolument
être fruste et passer complètement
inaperçu.
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- Certains malades sont devenus parkinsoniens
sans jamais avoir été
alités une journée.
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- C'est surtout dans l'histoire de ces
malades-là qu'il faudra rechercher avec
soin les troubles du sommeil, les troubles
oculaires fugace (diplopie pendant quelques
heures, visions troubles pendant quelque-jours,
phénomènes de micropsie, ou de
macropsie exceptionnellement), la salivation, le
trismus, la raideur de la nuque.
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- C'est aussi à propos des formes
frustes que de signes plus accessoires prennent
toute leur valeur.
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- Nous insisterons à ce propos sur
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- a) Les crises d'agitation psychcomotrice
vespérale et en particulier les crises de
tremblement généralisé;
les crises de bâillements ; les crises
grincement de dents.
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- b) Les crises névralgiques au niveau
de la face: région sus-orbitaire,
région maxillaire.
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- c) La sensation de gêne
pharyngo-laryngée.
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- d) Les troubles respiratoires.
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- e) Une sensation de tête vide,
d'ivresse, pouvant aller jusqu'à la vraie
titubation.
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- f) Les poussées articulaires
douloureuses avec tuméfaction,
précédant localisant les troubles
moteurs.
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- Bien entendu, les myoclonies, le hoquet,
lorsqu'on peut retrouver leur existence
antérieure dans l'histoire du malade,
gardent l'importance d'un signe pour ainsi dire
pathognomonique.
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- De même, il faudra considérer
comme des signes plaidant en faveur du
diagnostic d'encéphalite
épidémique un état de
spasmodicité faciale très
marqué (petits spasmes
péribuccaux, périorbitaires
à l'occasion de la parole et des
différents mouvements de la face) ;
l'état anormal de la langue :
tremblements, fibrillations,
impossibilité de protusion
complète ; une gêne de la parole,
avec ou sans dysarthrie avérée ;
un état d'hypertonie
généralisé ou
localisé.
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- Ajoutons enfin, pour terminer, l'importance
chez l'enfant, des mouvements choréiques
avec ou sasn fièvre et délire, et
de l'insomnie.
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- Tels sont, cliniquement, les signes qui,
dans l'histoire du malade, permettront de faire
un diagnostic rétrospectif
d'encéphalite épidé-
- D'autres signes, tirés de l'examen du
liquide céphalo-rachidien, pourront
fournir de grandes présomptions en faveur
de ce diagnostic.
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- M.
Baron Constantin von Economo and encephalitis
lethargica
- JM Pearce
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- Fou
rire syncopal et bâillements au cours de
l'encéphalite
épidémique
- Dr Sicard et Paraff
1921
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- L'encéphalite
épidémique J Lhermitte
1922
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- Mouvements
involontaires de la face et de la tête,
à allure de spasmes rythmiques, survenant
chez un malade atteint d'encéphalite
léthargique
- Crouzon et Ducas
1928
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- Les
séquelles de l'encéphalite
épidémique
- G Guillain, P Mollaret 1932
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- Baron
Constantin von Economo1876 -
1931
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- En
2004 Encephalitis
lethargica syndrome: 20 new cases and evidence
of basal ganglia autoimmunity
Sleep as a
problem of localisation von Economo 1930 -
pdf
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